Les Limites Des Fables

Rabah Belamri extrait de Mémoire en archipel, et deux fables de Jean de La Fontaine extraites du livre premier, dans le premier recueil des Fables publiées en 1668 : « La Génisse, la Chèvre et la Brebis, en société avec le Lion » et « Le Loup et l'Agneau ». Ces textes mettent en œuvre une série d'oppositions. Le « Conte arabe » est ainsi fondé sur la différence sociale entre le peuple et le roi. Cette différence se retrouve dans les deux fables, par la mise en scène de prédateurs représentant l'autorité

peintres, les écrivains se posent la question suivante : la création est-elle possible? Pour tenter de répondre à cette question, certains ont choisit de reprendre les thèmes des anciens et de les adapter à leur temps : cʼest la réécriture. Cependant, la limite entre lʼinspiration, lʼimitation et le plagiat reste difficile à déterminer. Réécrire une oeuvre connue en termes modernes est ce un simple plagiat ou est ce une manière de faire vivre les vieux chefs-dʼoeuvres? A quelles conditions la reprise d'un

D'autre part, je choisirai un exemple tout à fait extérieur au corpus retenu par Vincent Jouve pour sa description de «l'effet-personnage», non pas un roman, mais un genre, et une œuvre, que Jouve exclut résolument de son corpus: l'apologue, et les Fables de La Fontaine. Cette exclusion repose sur la proposition suivante: l'apologue est une fiction dépourvue de tout personnage; ou, plus exactement, il ne saurait produire sur son lecteur d'effet-personnage. C'est du moins ce que l'on est invité

au service de la conviction Des textes construits, structurés en fonction d’une thèse explicite, connecteurs, raisonnements… (Diderot, «Aucun homme n’a reçu de la nature le droit de commander aux autres.» Giono, Hugo…) + morale explicites des fables.. b) Des auteurs et des lecteurs impliqués (persuader) 1ère pers fortement présente + 2ème , questions rhétoriques (Giono, Hugo…) c) Des registres adaptés au but recherché (pathétique, polémique, satirique, dialectique…) (Hugo…) 2) Une argumentation

valeurs et de principes qui dessinent un idéal s’incarnant dans l’ « honnête homme » et il développe une esthétique fondée sur une recherche de la perfection. L’un de ses représentants, Jean de La Fontaine (1621-1695), est célèbre pour ses recueils de Fables (1668 et 1678), principale œuvre poétique de cette période et l’un des plus grand chefs-d’œuvre de la littérature française. Les écrivains classiques puisent leur inspiration dans l’Antiquité et obéissent à deux règles d’or : « Plaire et instruire

conseillaient Molière et La Fontaine ? Par extension, n’y a-t-il pas certaines limites au rire ? Relativiser les choses permet à l’homme de les accepter avec plus de philosophie. En effet, transmettre une morale par le biais des animaux comme La Fontaine dans ses fables la rend plus plaisante, plus facile à intégrer. Comme si ce mode permettait à l’Homme à reconnaître ses erreurs plus aisément. Mais dans quelles limites peut-il adopter cette attitude de détachement vis-à-vis des choses pénibles

monarchie absolue, par le biais de ses fables à morale. Il met en scène des animaux, créant ainsi une métaphore de la cours, façon habile de la critiquer en échappant à la sencure de l’époque. On se propose d’annalyser cette affirmation sous trois angles : L’assimilation de la morale, la façon dont elle est tournée, pour être perccutante ou non ; Comment vehiculer la morale, la rendre attrayante, interressante ; Et enfin, on se propose de définir les limites de la morale nue, et morale à fable.

imitant les manières des nobles. Le théâtre apparaît dès lors comme le lieu idéal de l’expression des idées de l’auteur. Cependant, nous pouvons souligner que la satire peut se faire également à travers l’apologue. Nous pensons par exemple aux Fables de La Fontaine. Mais alors dans quelle mesure « le théâtre peut-il devenir une bonne tribune pour exprimer des idées ? » Dans une première partie, nous analyserons les termes du sujet afin de montrer en quoi les pièces de théâtre peuvent être occasion

contexte du moment écrit . Le récit s’apparente à différents types de textes comme les fables, les fabliaux, les contes philosophiques. Les fables très connues sont évidemment celle de Jean de la Fontaine où cet auteur fait parlé des animaux tout en vers et à la fin de cette fable on peut en tirer une morale, alors cela veut dire qu’il y a donc des arguments exposés grâce aux animaux parlants. Bien que les fables sont efficaces, les contes philosophiques sont tout aussi bons, leurs histoires sont souvent

une morale pratique. Il existe plusieurs formes d'apologues comme la fable,le fabliau,la parabole,le conte philosophe,l'utopie... . L'analogue est une forme d'argumentation indirecte qui peut-être très favorable mais cependant celle-ci a certaine limites. Pour tenter d'apporter des éléments de réponses ,nous verrons dans un premier temps que l'apologue doit plaire avant tout puis que le but de l'apologue est d'instruire enfin nous nous pencherons sur les inconvénients de l'argumentation indirecte