Les Lois Sont Elles Une Garantie Pour Notre Liberté

l’indépendance et la liberté. Ces deux choses sont si différentes que même elles s’excluent mutuellement. Quand chacun fait ce qu’il lui plaît, on fait sou-vent ce qui déplaît à d’autres, et cela ne s’appelle pas un État libre. La liberté consiste moins à faire sa volonté qu’à n’être pas soumis à celle d’autrui, elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d’autrui à la nôtre. Quiconque est maître ne peut être libre, et régner c’est obéir. Il n’y a donc point de liberté sans lois, ni où quelqu’un

« Contrôle de la constitutionnalité des lois et droits fondamentaux » le professeur Mohamed Kamel Charfeddine Membre du Conseil Constitutionnel  Les droits fondamentaux sont consacrés dans la plupart des textes internationaux modernes. Les juristes sont pratiquement unanimes à dire que les droits des individus sont « fondamentaux », non seulement eu égard à leur consécration dans la Constitution, mais également vu l’importance des valeurs et des principes humains qu’ils renferment. En acquérant

Le Conseil constitutionnel, gardien des libertés fondamentales ! En 1958 personne ne se posait la question de savoir si le Conseil constitutionnel était un gardien des libertés fondamentales. Mais aujourd’hui plus personne ne semble mettre en doute que le Conseil constitutionnel est un gardien des libertés fondamentales. Instauré par la Constitution de la V république, le Conseil constitutionnel, dans l’esprit des constituants de 1958, devait seulement veiller a ce que le législateur n’empiète

l'Etat, est l'organisation sociale la plus perfectionnée. A l'intérieur de l'Etat, les particuliers entretiennent des rapports multiples, soumis à des règles de lois. Quand il s'agit de relations entre deux personnes, on applique des règles de droit privé. Ces règles sont produites sont crées par le pouvoir d'Etat. Le code civil avec ses lois produites par le parlement. S'agissant de l'Etat lui-même, l'activité, et les rapports verticaux, de domination de l'Etat avec nous, sont différents, on n'est

Le conseil constitutionnel est-il juge des libertés en France ? Le Conseil constitutionnel a été institué par la Constitution de la Ve République, en date du 4 octobre 1958. Institution récente, il ne peut se rattacher à aucun précédent institutionnel. Le Conseil constitutionnel ne se situe au sommet d'aucune hiérarchie de tribunaux ni judiciaires ni administratifs. C’est une institution a part. Le conseil constitutionnel a une compétence juridictionnelle et une compétence consultative. Il juge

autorités publiques et en particulier le souverain, le chef de l'état, peut à peu près faire tout ce que bon lui semble. On oppose l'état de droit légal à l'état de droit constitutionnel. L'état de droit légal est celui dans lequel les droits et libertés obéissent à un régime légal donc essentiellement défini par la loi. Cela signifie donc que dans son exercice, le pouvoir législatif ne doit respecter aucune règle supérieure. Toutes les autorités doivent respecter la loi, mais le législateur n'est

pouvoir épuiser ces effets dans une seule personne. En revanche certaine règle sont générales et intemporelles. La deuxième caractéristique est que ces règles sont sanctionnées ou sanctionnables. Troisièmement ces règles sont des règles de vies sociales elles sont partagées par une majorité de personnes, donc le droit est relatif à la vie sociale. * La diversité des situations, on doit à Aristote une citation sur l’objet du droit ces « summ qui qué tribuéré » soit « attribué à chacun selon ce que l’on

la déf d’Esmein et jusqu'à la fin des 1930’s, il était important d’inclure dans les manuels d’étude du DC l’étude des libertés publiques. La déf d’Esmein illustra le lien indissoluble entre DC et liberté dans la tradition libérale/ constitution et liberté. Une constitution, c’est un point de repère pour les H dans un Etat donné. Les H ne veulent pas être gouvernés sans garantie, n’importe comment et par n’importe qui. La constitution fonde la légitimité pour l’exercice du pouvoir politique au niveau

existante aujourd’hui. Elle a instauré des lois qui s’appliquaient aux habitants d’Ur, en Mésopotamie. Ces lois ne relevaient pas de la loi du Talion, c’est à dire qui consiste en la juste réciprocité du crime et de la peine, mais instauraient l’idée de compensation au dommage et étaient formulés de manière hypothético-déductive, soit une forme assez élaboré et presque moderne. Ainsi, cela pourrait signifier que l’homme a depuis longtemps vécu avec des lois (on ne saurait dire si il existe d’autres

d'abord dans le terme de « Constitution », on y trouve deux définitions antagonique : l'une étant normative et l'autre institutionnelle. Dans un premier temps, nous trouvons une des idées principales qui est de comparer historiquement chacune d'entre elles et de tenter de montrer que la conception institutionnelle rend compte de la spécificité de droit particulier qu'est le droit constitutionnel. Dans les idées développées, on trouve celles par rapport aux deux sens possibles de la Constitution normative