Les Monologues Dans Andromaque

même arrêter sa mère, sansmotif particulier. C’est ce qui apparaît aux vers 1090-1093, lorsque Néron déclare qu’il veut qu’on « retienne » sa mère. Plus encore, il refuse d’écouter Burrhus, et le menace à son tour, notamment aux vers 1097-1098. Le monologue de Burrhus à la scène 2 était donc particulièrement prophétique : « Cette férocité […] est prête à s’affranchir. / En quels excès peut-être elle va se répandre ! » (v. 801-803). ❻ Dans la scène 4, Agrippine se confie à Albine : tenue à l’écart du

de P. Pasolini É. Jodelle, Cléopâtre captive E. Le Sueur, Clio, Euterpe et Thalie Pierre-Antoine Demachy, Le Louvre… Séquence 3 Racine et ses sources B. Flémal, Le Sacrifice d’Iphigénie J. Racine, Andromaque D’UN TEXTE À L’AUTRE 1 Euripide, Andromaque ÉTUDE D’ŒUVRE INTÉGRALE J. Racine, Andromaque TEXTE 2 J. Racine, Britannicus D’UN TEXTE À L’AUTRE 2 Tacite, Annales TEXTE 3 J. Racine, Iphigénie D’UN TEXTE À L’AUTRE 3 Eschyle, Agamemnon ANALYSE D’IMAGE TEXTE 1 HISTOIRE DES ARTS 37 37 38 39 40

leur transmettre son opinion, grâce à la double énonciation. Ce personnage devient alors le porte-parole de l’auteur, le personnage en qui il s’identifie. Dans la scène 6 du premier acte de La guerre de Troie n’aura pas lieu de Giraudoux (1935), Andromaque implore son beau-père, Priam (roi de Troie), de renoncer à la guerre de Troie, pour épargner son mari, fils de Priam, ainsi que les autres hommes troyens. Mais elle a beau avancer de multiples arguments, Priam n’écoute pas, et il trouve toujours

années d’études essentiellement pour se cultiver intellectuellement et c’est en 1658 à Paris que Racine va étudier la philosophie, mais cela ne l’empêche pas de fréquenté une société mondaine et de lettrés. En 1667 il fut un triomphe avec Andromaque, son premier succès.la même année il a était promu historiographe du roi et cela à été un adieu au théâtre après avoir écrit Esther en 1689 et Athalie en 1691 qui sont deux tragédies bibliques commandées par Mme de Maintenon. Jean Racine est

cocotte → dépêches = lettre pour affaires publiques donc ordre politique 2)Critères définitoires → définition de Duporiez dans son Gradus= monologue du signataire assumant seul un dialogue avec le destinataire par écrit => paradoxes : ça se revendique de la prise de parole pourtant c'est écrit + idée dialogue-monologue → régime de discours + image de monologue comme au théâtre qui parle seul mais pense à qqn qd il parle → dynamique du désir qui alimente la correspondance mais qui se transforme

», nous donne l’image d’une faucheuse qui représente la Mort. | Allitération | Répétition de sons identiques (terme réservé aux répétitions de consonnes). | Ex : « Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? « (Racine, Andromaque, V, 5 | Anaphore | Procédé qui consiste à commencer par le même mot les divers membres d’une phrase. | Ex : dans Horace de Corneille (acte IV, scène VI) : «  Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d’immoler

est fondée sur le projet d'Acomat (personnage inventé), grand vizir et machiniste du drame, ne suffit pas à donner I'impulsion à la tragédie ; Racine y joignit une intrigue amoureuse, reprenant aussi d’ailleurs quelque peu la chaîne amoureuse d’’’Andromaque’’ puisque la sultane Roxane aime Bajazet qui aime Atalide (autre personnage inventé) mais en est aimé en retour. On assiste donc à une cascade de sujétions, où la sujétion externe (le pouvoir du sultan sur Roxane et celui de Roxane sur Bajazet)

Racine, c’est le pouvoir qui est au service de la passion, et non l’inverse. La pièce s’inscrit dans la continuité des tragédies raciniennes sur l’amour empêché car impossible (Bérénice), ou interdit (Phèdre), ou encore unilatéral et usurpateur (Andromaque)… La passion n’est jamais triomphante et conduit au sacrifice… orrigé des exercices © Cned – Académie en ligneSéquence 5-FR10 Séquence 1-FR10 213 A Le sujet NB : Votre édition en « petit classique » comporte un résumé de la pièce, ainsi que

comme Philippe Quinault, Thomas Corneille, Jean de Rotrou, Tristan l’Hermite, Molière, Jean Racine ou encore Pierre Corneille. Ils appliquent tant bien que mal l’esthétique du théâtre classique et produisent des chefs d’œuvres telles que Phèdre, Andromaque de Jean Racine, Cid de Corneille etc. qui se posent en modèles incontournable pour le genre dans la postérité. De nos jours quand on parle de théâtre classique (de la tragédie), souvent on pense à ces dialogues, à ces répliques, à la richesse

le "héros rare" (Andromaque n' apparaît que dans sept scènes sur vingt-huit). Néron n' apparaît qu' à l' acte II. L' essentiel c' est le conflit. C/ Personnages secondaires: 1) les confidents: Ce sont les doubles des personnages principaux. -au niveau de l' exposition, permettent d' avoir des explications. -dialogue, débat: vraisemblance (on ne parle pas tout seul). La seule à être qualifiée de confidente est Albine. (Andromaque: 4 personnages