Les Mutations Technologiques

la compétitivité est devenue un souci majeur et permanent aussi bien de la part des pays développés qu’en développement et ce, dans un contexte mondial fortement concurrentiel et en perpétuelle mutation. En effet, l’environnement économique international a connu au cours des dernières décennies des mutations profondes, à la faveur de la dynamique de la mondialisation. Cette dernière est perceptible à travers différents aspects, à savoir une ouverture croissante des économies aux échanges de biens et

questions et aux alternatives environnementales s’est largement accrue. La fin des années 1990 annonçait déjà les prémices d’un marché et d’un environnement instable, avec les crises de la sécurité alimentaire, le prix de l’énergie, le progrès technologique, et ainsi la montée en puissance d’une prise de conscience de la part des entreprises. Ces questions relatives aux alternatives possibles au gaspillage, aux questions environnementales sont donc de plus en plus abordées et débattues, expliquant

TRANSFORMATIONS DE L'ESPACE PRODUCTIF ET DÉCISIONNEL INTRODUCTION L'inscription de la France dans l'U.E et dans le monde entraîne une mutation des systèmes de production et, de là, une transformation des espaces de production et de décision. Problématique Comment la mondialisation modifie-t-ele les dynamiques des territoires français ? I. Vers une mutation des espaces productifs et décisionnels L'ouverture sur l'Europe et le monde entraîne une division spatiale du travail : répartition des

organisations (Cadin, Guérin et Pigeyre, 2007). La gestion des ressources humaines est de nature contingente, en ce sens que sa pratique se transforme dans le temps et varie selon l’environnement externe (juridique, politique, économique, social et technologique) et interne (stratégie, structure organisationnelle, valeurs culturelles de l’entreprise...) dans lesquels elle évolue. En définitive, la GRH comprend une partie liée à des connaissances théoriques et une partie indissociable du domaine de l’action

être axées sur la gestion des carrières. Ces années sont marquées par le choc pétrolier et la croissance. C’est dans les années 80 que va réapparaître la notion de gestion prévisionnelle. En effet, compte tenu de l’accélération des mutations économiques et technologiques, les entreprises doivent faire face à une obsolescence rapide des qualifications. Il s’agit de mesurer, d’analyser et réduire les écarts entre ce qui avait été prévu et le réalisé, entre les besoins et les ressources disponibles

fort contenu cognitif1, qu’ils soient marchands (conseil, recherche et développement, finance) ou pas (santé, éducation, notamment), et dans des industries ou services très technologiques (pharmacie, aéronautique, télécommunication). […] Cette augmentation générale de la qualification traduit une évolution économique et technologique favorisant la complexité des tâches. La standardisation des processus de production et leur automatisation croissante […] ont déplacé la valeur ajoutée des biens et des

consommation pendant les Trente Glorieuses. Jean Fourastié est l’inventeur du terme des « Trente Glorieuses » , qui désigne la période entre 1945 et 1975 qui constitue le tournant majeur de l'évolution sociale. Elle se caractérise par une mutation économique de premier plan. Durant cette période, il témoigne que « Le travail des Français a changé en trente plus qu'auparavant en un siècle et demi ». Le plein emploi durant les trente Glorieuses est quasi total. Jean Fourastié observe que les

mouvement d'alliances industrielles autour de ce pays. Le lancement d'internet est en route. Aujourd'hui, on cornait l'ampleur qui lui est associée. D'après Michel Cartier, il y a un décalage de 3 ans entre la mutation technologique et la mutation économique, entre la mutation sociale et le technologique, le décalage est de 9 ans. La valeur d'une entreprise devrait prendre en compte non seulement les fait tangibles (comme le fait actuellement la bourse), mais aussi le capital immatériel de l'entreprise.

différentes. Dans cet article, après avoir présenté les mutations que connaît l’environnement des entreprises, on étudiera les mécanismes du développement territorial dans ses relations avec l’offre des facteurs de localisation. La troisième partie sera consacrée aux stratégies de délocalisation–relocalisation mises en œuvre par les firmes pour s’insérer dans la compétition internationale. 1 – Les mutations de l’environnement des entreprises Les mutations de l’environnement des entreprises sont nombreuses

notamment par les délocalisations. Ainsi, on remarque que les espaces industriels français présentent à la fois des permanences et des mutations. Celles-ci sont touchées par la mondialisation, ce qui fait qu’elles se déplacent, se délocalisent… Il s’agira donc de voir en quoi l’espace industriel est-il en mutation? Tout d’abord, nous étudierons ces différentes mutations, puis les nouvelles logiques de localisation dues à la mondialisation et enfin nous verrons la diversité des espaces industriels.