Les Procedes Narratologiques

également en compte que l’élève rédacteur est aussi lecteur d’autres textes. Il y puise des contenus, des formes et des stratégies d’écriture, il imite et transforme » et invitent à « une pédagogie de l’intertextualité qui dépasse la simple imitation des procédés pour aller vers le pastiche ou la parodie, [et qui] peut [ainsi], tout en intégrant une dimension critique et argumentative, contribuer grandement à l’apprentissage d’une écriture efficace ». L’intertextualité sert donc la lecture et l’écriture.

Histoire et esthétique du cinéma – BA2 Automne 2021 Prof. : Olivier LugonIntroduction à l’histoire des écrans – TA Tobias Sarrasin : tobias.sarrasin@unil.chLa figure du split screen chez Brian De Palma Si le split screen est utilisé déjà lors du cinéma des premiers temps, notamment pour représenter le monde onirique et imaginaire, il connaît un essor particulier à partir de la fin des années 60, notamment dans le cadre du cinéma hollywoodien. Cet essor est favorisé par le contexte artistique

questions nous concernent directement, les enjeux de l’héroïsme sont cependant vieux comme le monde. Ils fascinent mais suscitent, depuis toujours, une certaine méfiance. Document n°2 : Le héros littéraire est le personnage dont la reconnaissance procède à la fois d’une définition fonctionnelle (il est le personnage principal de l’œuvre) et d’une caractéristique axiologique (il est celui qui porte ou remet en cause les valeurs dominantes de la société). Il est héros épique ou héros tragique, mais

des lieux précis, pour que le lecteur reconnaisse dans le texte ce qui existe hors du texte. L’auteur veut faire oublier le caractère fictif du roman, donner l’illusion que l’histoire racontée se confond avec le monde réel. Il utilise souvent le procédé du début in media res (expression latine qui signifie « au milieu des choses », c’est-à-dire que le récit commence au cœur de l’action), très efficace pour authentifier la fiction. Exemple : l’incipit des Noces Barbares, par Yann Queffélec :

en matière de narratologie. Cette première sensibilisation pourra par la suite être prolongée par une approche plus systématique et théorique visant à familiariser les élèves avec le vocabulaire narratologique et les possibles de la narration. Ce texte constitue un exemple typique d�enchâssement, procédé d�écriture qu�affectionne particulièrement Maupassant. Il serait intéressant d�aider les élèves à différencier l�enchâssement de la mise en abîme et du flash back. La Rempailleuse est également un

héros au « faux héros » (le traître) en vertu d'un critère de vérité. S'il est certain que le héros n'est jamais un personnage secondaire, ces ambiguïtés mêmes du modèle structuraliste laissent donc entrevoir l'insuffisance d'un critère purement narratologique. Suffit-il vraiment d'être le protagoniste pour être un héros? C'est ce qu'il convient à présent d'examiner. II. L'exemplarité 1. Le héros: un modèle, malgré tout? Si l'identification du héros au personnage principal constitue bien une

sémiotique retiendront aussi notre attention et s’intégreront dans notre réflexion. Quant à notre corpus dont la structure conditionne l’évolution de nos recherches, nous l’avons constitué en fonction de notre problématique même. Nous avons tout d’abord procédé à une lecture exhaustive de l’œuvre d’Ismail Kadaré afin d’en sélectionner les ouvrages les plus pertinents du point de vue de la diffraction de la narration. Nous sommes ainsi arrivée au choix des romans suivants : Le Général de l’armée morte2, Le

Washington Square. Séances 1et 2, l’entrée dans la séquence.22 L’intention des deux premières séances était de présenter la séquence, d’expliquer la démarche comparative que nous allions suivre et de présenter brièvement Balzac. Pour ce faire, j’ai procédé en deux étapes. La première consistait à partir des présupposés des élèves sur le titre de la séquence « Fortune du personnage balzacien » et la problématique : le personnage romanesque. Les remarques des élèves ont été abondantes et nous y avons

transcendance du Sujet écrivant (auteur, scripteur) qui fait recourir aux brouillons antérieurs ? A. Compagnon (1992, pp. 59-60) n'hésitait pas à opposer la critique génétique à "une critique de type philosophique, ou encore à une critique narratologique ou structuraliste, pour laquelle le texte est le texte, à expliquer dans son immanence, indépendamment du contexte et de l'histoire. [...] Toutes ces variantes, ces transformations mettent en cause l'idée reçue de la Cf. ibid. p. 15 son rejet

visées de l'écrivain. Cet élargissement des préoccupations de la recherche au romancier (en plus du texte), aurait paradoxalement montré l'intérêt de prendre en compte les enseignements de l'analyse textuelle dans ses composantes stylistique et narratologique, en empêchant de considérer le monde fictionnel proustien comme une réalité et le texte qui nous permet de le connaître comme un simple compte rendu objectif. Plusieurs ouvrages récents s'attachent à présenter Proust comme sociologue, et à