Les Procedes Narratologiques

l’amour. Sans être comiques en soi (on prend ici comique dans son sens le plus large, regroupant toutes les formes du risible), ces contraintes peuvent donner lieu à des situations comiques, mille fois reprises au théâtre et au cinéma, où différents procédés concourent à leur efficacité. Par ailleurs, l’expression « La comédie de l’amour »1 ne renvoie pas seulement à ces situations, mais introduit un propos relatif à la teneur de l’amour. Autrement dit, elle semble poser la question : « L’amour peut-il

voix est rendu par un usage intensif du verbe « dire », répété de façon systématique pour introduire du discours indirect, d’autres fois enfin, le discours indirect libre ou direct libre mettent à nu l’intériorité du personnage. L’étude narratologique se fonde sur la distinction fondamentale entre discours et récit soulignée par Emile Benveniste et s’appuie sur les ouvrages de Philippe Maingueneau, Yves Reuter et Joëlle Gardes Tamine, qui s’intéressent particulièrement aux ressources de

au 19 -ème siècle reconnaissance d’un statut de l’enfants (sujet de droit)) Idée de récit dans les pb publiques (Symboles, représentation, importances des récits)Daniel Céfai 4 phases de construction des pb public1- On définit le pb, un cadre narratologique, il est l’enjeu de définition, il met en exacerbe l’idée de grammaire de la vie publique, la manière dont on formule notre discours doit répondre à des normes, il faut que le discours soit compris au sein de L’Ep, SINON notre discours est inaudible

la sorte la lectrice privilégiée du récit retrouvé de Berkane18. La disparition tragique et inexpliquée de ce héros soulève des conjectures en guise d’enquête qui apportent un éclairage rétroactif sur le récit écoulé jusque-là. Cet agencement narratologique cautionne une circularité autour de l’idée même de retour : retour à soi, retour ici, oscillation des langues et des personnages. 13 14 15 16 17 18 Ibid., p. 250. Ibid., p. 20. Ibid., pp. 136-141. Ibid., p. 257. Ibid., p. 260. Cf. Ibid.

il s'agit de signifier, par exemple, qu'il s'agit d'une autre époque, antérieure, d'un rêve... On identifie ainsi au procédé des archives, la logique d'une rétrospection comme dans JFK d'Oliver Stone. Cf. aussi les séquences dans l'asile pour Memento de Christopher Nolan. Les effets recherchés peuvent être autres : voir Kill Bill de Quentin Tarantino... Les formats et les procédés couleurs Avertissement Il s'agit ici seulement dans cette fiche de mentionner pour mémoire quelques aspects de l'évolution

concevoir » (1969 : 63), c’est l’histoire toute crue, la série intacte des événements tels qu’ils sont apparus dans le monde, fût-il fictif, avant que ne vienne s’en emparer la parole du narrateur. Nous qualifierons de « réaliste » cette position narratologique qui tend à essentialiser l’événement au point de le considérer « comme un objet esthétique indépendamment de la manière dont il est raconté » (Genette, 1979 : 115) – le récit qui le relate pouvant dès lors être jugé selon les critères ancestraux

considérable de ce nouvel objet d’étude appelle une juste répartition de son approche : o par un véritable travail des équipes pédagogiques sur la progression 2nde-1ère, concernant les œuvres lues (afin d’éviter redites et impasses) et les notions narratologiques abordées (attention, à cet égard, à s’accorder sur des définitions rigoureuses et un vocabulaire commun). o en n’hésitant pas, en 1ère, à diffracter pour partie l’objet d’étude sur plusieurs groupements de textes (par exemple, Don Quichotte peut

quatrième acte place définitivement le personnage sous la catégorie des héroïnes maudites tandis que dans le cinquième et dernier acte on la voit s’unir à jamais à son amant par sa chute fatal. Cette répartition parait indispensable afin qu’on puisse procéder au repérage du point de vue narratif. Le premier acte commence avec la présentation de Kostis où le point de vue narratif, comme nous venons de le signaler, ne se centre pas sur la veuve protagoniste mais relève plutôt de la focalisation

processus argumentatif et démonstratif du déterminisme. Loin de n’être qu’un texte multiforme et sans véritable unité, Jacques le Fataliste dissimule, dans un désordre appuyé, un réseau d’idées et critiques particulièrement subversif pour l’époque. Le procédé répétitif permet ainsi au lecteur de pouvoir déceler les moments importants du texte et de pouvoir appréhender l’appareil critique et dogmatique de l’auteur. De même l’énumération sert à la démonstration de l’esprit et permet une attention participante

l’étude de Freud, dont il existe deux traduction françaises, Le mot d’esprit et ses rapports avec l’inconscient, de 1930 et Le mot d’esprit et sa relation à l’inconscient, de 1988. Dans ce livre Freud se propose d’analyser les jeux de mots en tant que procédés d’écriture dans des textes mais, comme l’indique le titre de son livre, d’étudier les rapports psycologiques entre les jeux de mots et l’inconscient, c’est-à-dire les phénomènes qui sous-tendent la productiondes jeux de mots dans la tête de leurs