Les Roseaux sauvages

Comme l'eau caressait doucement le rivage ! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers. Elle était déchaussée, elle était décoiffée Victor Hugo […] Le fleuve reflétait le ciel Et le ciel reflétait le fleuve. L’été projetait sur les eaux De pleins barils d’argent fondus. Des pêcheurs peuplaient les roseaux. De mannequins à demi nus. […] Extrait de La Meuse en Dun Maurice Carême

champs » (vers 4) et « dans les grands roseaux verts » (vers 14). Ici, le poète utilise le champ lexical de la

éléments de son charme séducteur : sa beauté naturelle avec ses « cheveux dans les yeux », sa gaieté et son caractère libre et farouche avec les adjectifs « effarée et farouche ». Elle semble se confondre avec le paysage, « les joncs »V2, « les grands roseaux verts »V14 rappellent sa longue chevelure folle. Elle semble être un élément de la nature, une émanation, voire un symbole . A l’image de la fée initiale vient s’ajouter celle d’une nymphe ou d’une

Château de Chantilly avec des miroirs avec l’eau. II- les jardins à l’anglaise Jardin irrégulier ou l’art est caché sous l’apparence d’une nature champêtre. Au 18° siècle le gout anglais change radicalement, les jardiniers veulent recréer le coté sauvage et poétique de la nature. Exemple : Le parc de Chiswick en Grande-Bretagne, le Parc de Rousham réalisé par W. Kent, Les jardins de Stowe prés de Buckingham. Au 19° siècle arrive en Europe et surtout en France ces jardins anglais comme le Parc Montceau

Elle me regarda pour la seconde fois, Et la belle folatre alors devint pensive, Oh ! comme les oiseaux chantaient au fond des bois ! Comme l’eau caressait doucement le rivage ! Je vis venir à moi, dans les grands roseaux verts, La belle fille heureuse, effarée et sauvage, Ses cheveux dans ses yeux, et riant au travers Mont .-l’Am, juin 1833 Victor hugo, Les comptemplations , livre I , «  Aurore », XXI Parfum exotique Quand, les deux yeux fermés , en un soir chaud d’autonme, Je

"beauté" (v.6), "belle" (v.11-15). - La jeune femme est comparé, par une métaphore, à une fée "je cru voir une fée" (v.3). - Le poète la décrit moralement aussi, en utilisant des adjectifs qualificatifs qui la qualifie comme "joyeuse", "folâtre", sauvage", "effarée" - La jeune femme est représenté comme une personnes mystérieuse, car son nom n'est pas donné, mais aussi le verbe "crus voir" montre que le poète n'est pas sur de ce qu'il voit. B. La description du poète - Le poète est désigné

La jeune femme est comparée à une figure naturelle et sauvage comme le montrent les 2 adjectifs « déchaussée », « décoiffée » construits avec le préfixe négatifs « dé », répété dans le parallélisme. Les termes sont mis en valeur par leur place similaire dans les 2

ses chastes reposoirs. Le crépuscule ami s'endort dans la vallée, Sur l'herbe d'émeraude et sur l'or du gazon, Sous les timides joncs de la source isolée Et sous le bois rêveur qui tremble à l'horizon, Se balance en fuyant dans les grappes sauvages, Jette son manteau gris sur le bord des rivages, Et des fleurs de la nuit entr'ouvre la prison. Il est sur ma montagne une épaisse bruyère Où les pas du chasseur ont peine à se plonger, Qui plus haut que nos fronts lève sa tête altière,

Fiche pédagogique T E X T E S C L A S S I Q U E S Vendredi ou la vie sauvage Michel Tournier Fiche pédagogique réalisée par Nathalie Rivière, professeure certifiée de lettres modernes au collège Clément-Marot, de Douvres-la-Délivrande (14). Introduction : L’intérêt pédagogique Roman d’aventures et d’apprentissage, fable philosophique, ode à la fraternité et à la liberté, Vendredi ou la vie sauvage est devenu un grand classique de la littérature qui s’inscrit parfaitement dans

Le carde Le cadre est un carde naturel le texte ne laisse pas de doute la dessus puisque qu’on peut y relever (jonc l.2 ; les champs l.4 ; arbre profond l.8 ; herbe de la rive l.9 ; oiseaux chantait au fond des bois l.12 ; eau l.13 ; rivage l.13 roseaux vert l.14) on remarque néanmoins que victor Hugo reste assez vague (on sait cadre naturel) puisqu’ il n’utilise que des article défini devant les noms évocateurs d’un lieu. On retrouve LES arbre profond L’herbe de la rive sans avoir d’avantage de