Lettre Au Père Mesland Descartes

l’obéissance à la raison, ne présuppose-t-elle pas aussi, comme sa condition, le pouvoir de lui désobéir ? Ainsi, nous dit Descartes, « il nous est toujours possible de nous empêcher de poursuivre un bien qui nous est clairement connu, ou d’admettre une vérité évidente, pourvu seulement que nous pensions que c’est un bien d’affirmer par là notre libre arbitre » (lettre au Père Mesland). Le libre arbitre peut se définir ainsi comme le pouvoir de choisir indépendamment de toute détermination, non seulement

qu’exigent les fins de la raison[21] ». Il y a donc ici comme une thérapeutique des pulsions, ou une sorte d’anticipation de ce que Freud nommera plus d’un siècle après sublimation. Ce que développera quelques années plus tard Schiller dans ses Lettres sur l’éducation esthétique de l’homme , Kant l’évoque déjà assez clairement : « Les beaux-arts et les sciences, qui, par un plaisir susceptible d’être universellement communiqué, ainsi que par la politesse et le raffinement requis pour la société

T p 169 : La nature est un livre écrit en langage mathématique Descartes, T 4 p 183 : Supériorité des mathématique sur les autres sciences T 5 p 184 : la mathématique universelle T 17 et 18 p 194 T 19 p 195 T 21 p 197 Kant, T 3 et 4 p 293-295 : La révolution copernicienne T 9 p 298 Hegel, T 5 p 328 : Tout est contradictoire ! Bachelard, T 6 p 484 Einstein, T 1 p 476 Lectures Descartes, Discours de la Méthode Kant, Seconde Préface de la Critique de

raison (Kant).        -La conscience est une invention récente : L’idée de la conscience comme rapport de la pensée à elle-même et comme fonction de connaissance des activités mentales, de la vie psychique, est née avec la philosophie classique (Descartes et Locke notamment) -         La conscience comme fondement de la philosophie : À partir de Kant, les réflexions sur la conscience dominent la scène philosophique. Les diverses conceptions de la conscience s’opposent, mais le primat de celle-ci

le point commun : ils partagent un même type de parole : grâce à la mémoire les aèdes et les devins ont un accès direct à l’au-delà : le devin est celui qui peut énoncer ce qui était, ce qui est et ce qui sera. Œdipe en sachant qu’il peut tuer son père réalise une prédiction : idée que la prédiction constitue un élément de sa propre prédiction : elle est auto-réalisatrice. En disant l’avenir, le devin participe à la réalisation de cet avenir. Le point important ici c’est qu’il n’y a pas de distance

logique insurmontable, qui rend un problème ou un raisonnement insoluble du fait de l’équivalence d’éléments contraires. Blocage de la pensée qui marque un arrêt de la réflexion, qui ne voit pas d’issue à une question posée. Bon sens/raison : Pour Descartes, c’est la faculté de distinguer le vrai du faux, soit la « chose du monde la mieux partagée ». Il parle aussi bien de bon sens, de raison, que de lumière naturelle. Comprendre/expliquer : Du latin comprehendere, saisir, tenir ensemble. Opération

en de très nombreuses règles de conduite. Ces règles de conduite peuvent être des interdictions ou bien des obligations. Ex. : les dix commandements : « tu ne tueras point », « tu ne voleras point », « tu ne mentiras point », « tu honoreras ton père et ta mère », etc. Définition du concept de règle : les règles sont des contraintes, ce qui signifie qu’elles ont pour but de restreindre la liberté individuelle soit en imposant, soit en interdisant certaines conduites. Ce faisant, toutes les règles

démonstration apport ce lien de cause à effet. L’homme s’est posé de nombreuses questions : – D’où vient le vent ? (réponse au XIX) – Pourquoi le ciel est bleu ? – Pourquoi il fait nuit ? (réponse au XX) – Qu’est-ce qu’un arc-en-ciel ? (démontré par Descartes) Tout ne peut être mis sous forme de syllogisme. Il va falloir inventer un langage logique qui ne soit pas le même. Dans le Sophiste, Platon analyse la proposition logique : " si p alors q ". Il a dit alors : " Si q alors p " (proposition fausse)

La métaphysique ). Liberté divine : absolue, elle engage la définition même de Dieu. Dieu existe à la fois nécessairement et librement, par la seule nécessité de sa propre nature. Il est donc absolument libre ( DESCARTES, SPINOZA, LEIBNIZ ). Liberté transcendantale : pouvoir de commencer absolument une série causale dans l’ordre déterminé des phénomènes naturels, sans que ce pouvoir lui-même puisse subir aucune détermination ( KANT,

Cours sur Spinoza du 24/01/1978 Université de Vincennes Dans l'article qu'il lui consacre dans le tome IV de l'Histoire de la philosophie dirigé par F. Châtelet, Deleuze décrit l'empirisme de Hume comme "une sorte d'univers de sciencefiction avant la lettre". Comme dans la science fiction, ajoute-t-il, "on a l'impression d'un monde fictif, étrange, étranger, vu par d'autres créatures; mais aussi le pressentiment que ce monde est déjà le nôtre, et ces autres créatures, nous-mêmes"1. À notre sens, on ne