Lexème

la régularité des transformations, le fondement de la linguistique historique, et donc de leur description, n’est pas non plus aisée à saisir et à trancher en cas de dilemme ; et (iii) le lexique (la signification) évolue : l’apparentement de lexèmes d’une même langue ou de deux langues différentes dépasse l’entendement structurel. La comparaison des langues conduit à l’avènement de la « grammaire comparative » qui a permis de regrouper les langues en familles à partir de parentés structurelles

les formes qui n'appartiennent ni au premier ni au deuxième). MCLAUGHLIN va dans ce sens et considère que le code-switching concerne le changement de langue entre phrases ou propositions, tandis que le code-mixing est réservé à l'utilisation d'un lexème à l'intérieur d'une phrase ou d'une proposition. C'est ce que d'autres chercheurs désignent par code-switching intrapropositionnel et code-switching interpropositionnel. Cette situation s'apparente beaucoup plus à ce que NTHARKIRIYE (1999) appelle

« une autre fois » • Trouv (e)- = lexème qui indique « trouver » • -(e)r- = qui indique « futur » • -ont = qui indique le sujet : « ils » D’autres exemples de monèmes : * aujourd’hui : 1 monème ; * au fur et à mesure ; 1 monème (si je divise l’expression le sens se perd) ; réembarquons : 4 monèmes (re-, em-, barqu(e), -ons, etc. « monème » est un terme crée par A . Martinet, qui distingue plusieurs sortes de monèmes, et en particulier les « lexèmes » (monèmes à valeur lexicale, liés au

modification phonétique et sélection). Du point de vue de la syntaxe — ou disposition significative des formes, comme dit Bloomfield —, que les éléments mis en rapport subissent des variations au niveau de leur signifiant ou non, n'a guère d'importance; lexèmes et suffixes se trouvent reliés de la même façon avec une modification (duc/duchesse ou chalet blanc/maison blanche ou sans modification (âne/ânesse ou chalet rouge/ maison rouge). Cela n'est pas comparable avec l'ordre qui, dans John hit bill et

reformulation, dont le but est de maintenir un continuum de signification, toutes les formes d'anaphores et de chaînes de co-référence assurent aussi la progression textuelle par spécifications nouvelles et mobilisation des références virtuelles des lexèmes convoqués (p. 95) : Les liens anaphoriques jouent un rôle capital non seulement dans la cohésion, mais dans la progression par modifications progressives d'un référent qu'ils ne secontentent généralement pas de simplement reprendre. 19Quant au deuxième

voisinages, ce sont ceux de la philologie et de la rhétorique que je voudrais envisager aujourd’hui, comme un dialogue. 1 Avec la philologie, c’est une parenté d’origine : la « sémantique structurale » s’est déployée à partir d’une réflexion sur le lexème. Il lui est apparu que le mot, comme n’importe quel signe, n’était, dans la perspective du sens, qu’un point de rencontre et d’intersection de systèmes sous-jacents complexes (Fabbri, p.). Le mot, condensation de la doxa qui s’y fige, se laisse

texte litteraire, c'est-ă-dire chaque mot stylistiquement rnarque, signifie dans la mesure ou il presuppose un texte. [~.. ] Le texte se comporte comme une sequence d'enchâssements (au sens linguistique du terme), une serie de textes, reduits a des lexemes qui les symbolisent, une serie de textes lexicalises, dont chacun repose lui-merne sur un complexe intertextuel.v'" Paul Zumthor, "Intertextualire et mouvance", in Litterature, noA1, Paris, Larousse, 1981, p.14. 28 Valentin Panaitescu, op.cit., p

de collocations. Références Amossy, R., Herschberg Pierrot, A. (1997). Stéréotypes et clichés – langue, discours, société. Paris, Nathan. Bouquet, S. éd. (2004). Les genres de la parole. Langages, 153. Paris, Larousse. Cadiot, P. (2003). « Du lexème au proverbe : pour une sémantique anti-représentationnaliste ». Chapitre 1 in M. Siksou, ed., Variation, construction, et instrumentation du sens, p. 25-46. Hermes Sciences, Lavoisier, Paris. Cadiot, P., Visetti, Y.-M. (2001). Pour une théorie des

remarquer; elle «apparaît immédiatement comme étrangère à l’isotopie du texte où elle est insérée … (car l’incompatibilité sémantique joue le rôle d’un signal qui invite le destinataire à sélectionner parmi les éléments de signification constitutifs du lexème ceux qui ne sont pas incompatibles avec le contexte»18. De même, si «La métonymie exploite des rapports qui existent réellement dans le monde extérieur et dans notre monde de concepts, la métaphore, elle, se fonde sur des relations qui surgissent

n’implique aucune réorganisation sémantico-grammaticale. La traduction directe se place à des niveaux fonctionnels différents: L’emprunt direct affecte le niveau lexical; Le calque relève de l’agencement des mots ou des latitudes combinatoires d’un lexème dans le cas du calque sémantique; Le niveau phrastique est impliqué dans la paraphrase littérale; Les traductions indirectes consistent en une restructuration plus profonde des unités de signification du texte de départ, allant du simple changement