Liberté Créatrice

types d'organisation industrielle), fondée sur des révolutions industrielles et techniques. Schumpeter explique de cette manière l'augmentation du pouvoir d'achat de l'ouvrier moderne sur la longue période. Il montre aussi comment la "destruction créatrice (…) révolutionne incessamment de l'intérieur la structure économique en détruisant ses éléments vieillis et en créant continuellement des éléments neufs". Il met ainsi en évidence des fluctuations de longue durée (prix, taux d'intérêt, emploi). Cela

destruction créatrice. Par ailleurs, selon Schumpeter, les innovations apparaissent par grappes (ou essaims) ; lorsque des innovations complémentaires se développent dans un court laps de temps, cela exerce un effet d’entraînement sur l’économie et nécessite des ajustements. Il y a ainsi un effet de synergie autour d’une innovation motrice qui est le vecteur de la croissance économique (investissement, emploi et demande des consommateurs). L’innovation et la destruction créatrice sont donc au

(état-Unis, gouvernement social). 1932 « business cycles » est celui qui va créer une rupture importante : le capitalisme peut fonctionner que s'il est encadré par l'état. Le socialisme peut fonctionner que si il y a des poches de capitalismes / libertés dans le système (Kolkhozes en URSS du communisme). D'où l'idée qu'il y aurait convergence des systèmes économiques. En 1942 : « capitalisme, socialisme et démocratie »,1950 « histoire de l'analyse économique »oeuvre postum. Elle fut traduit tard

phénomène qui aurait pu être anticipée? La théorie de la destruction créatrice La théorie de la destruction créatrice est associée à l’économiste autrichien Joseph Aloïs Schumpeter. Mais c’est chez l’économiste allemand Werner Sombart qu’apparaît cette notion dans son ouvrage Le Capitalisme Moderne publié en 1902. Schumpeter s’inspire beaucoup de l’œuvre de Sombart et fait ainsi connaître le phénomène de la destruction créatrice. Ce dernier est défini dans l’ouvrage majeur de Schumpeter : Capitalisme

développement de la démocratie (liberté publiques, séparation des pouvoirs, défense des droits de l’homme, libertés de réunion…) II) Cependant la croissance économique engendre des effets pervers qui peuvent altérer le processus de développement. 1) La croissance provoque souvent des déséquilibres économiques et sociaux. La croissance économique est portée par le progrès technique. Comme le souligne Schumpeter, l’innovation se traduit par un processus de destruction créatrice qui bouleverse les

arriver « non seulement il n’est jamais stationnaire, mais il ne pourrait jamais le devenir ». 2- Sur quoi repose la dynamique du capitalisme ? Que signifie l’expression « destruction créatrice » ? La dynamique du capitalisme repose sur des transformations incessantes. En effet l’expression « destruction créatrice » illustre cette idée de dynamique. Selon Schumpeter, l’innovation c'est-à-dire « les nouveaux objets de consommation, les nouvelles méthodes de production et de transport, les nouveaux

le progrès technique permet plus de croissance et plus de développement que le PNUD définit comme l'élargissement de l'éventail des possibilités offertes à l'homme. B) Ces faits sont expliqués par ce que J. Schumpeter appelle la « destruction créatrice ». L'innovation génère un développement d'activités nouvelles, surtout si elle est une innovation majeure, c'est à dire qu'elle a des conséquences dans l'ensemble de l'économie. L'innovation permet à l'entreprise de réduire la concurrence en différenciant

industriels où, après une innovation majeure, l'économie entre dans une phase de croissance (créatrice d'emplois), suivie d'une phase de dépression, où les innovations chassent les entreprises "dépassées" et provoquent une destruction d'emplois. Pour décrire ce processus Schumpeter emploie en 1942 dans Capitalisme, socialisme et démocratie, Petite Bibliothèque Payot, 1974, pp. 119-125, le terme de « destruction créatrice » Par exemple, Schumpeter retient les transformations du textile et l'introduction

connaissances ♦ Rationalisation croissante et désenchantement : les effets de la marchandisation universelle, l’argent et le religieux ; etc. ♦ Changements de paradigmes et « progrès » des connaissances scientifiques. ♦ Crises et démocratisation ; libertés individuelles et crises des institutions. Crise et changements socioculturels, crise et changements politiques ♦ Crises et évolutions artistiques et littéraires ; contestation, remise en cause, créativité, etc. ♦ Crises et progrès de l’âge ; réalités

processus de transformation continue. Toute situation est bouleversée avant qu'elle ait eu le temps de se réaliser complètement. Dans la société capitaliste, progrès économique est synonyme de bouleversement" (Schumpeter, 1947, p 53). La destruction créatrice constitue le processus normal du capitalisme. Le déclin et l'essor de nouvelles firmes sous la pression de la concurrence, le désir de création caractérisent l'évolution. Le déséquilibre, l'instabilité sont inhérents à la société capitaliste. L'entrepreneur