L'inquiétante étrangeté

sur le fantastique psychologique. Dans le monde contemporain envahi par le mal urbain qu’est l’indifférence ou la négation de l’individu, le fantastique de la solitude est insistant. Évolution : le fantastique évolue en s’intériorisant. L’inquiétante étrangeté/familiarité et la subjectivité s’amplifient. Thématiques : dualité, états transitoires, brouillage entre vie/mort, quotidien/surnaturel, rêve/réalité, raison/folie ... R.Q. : Le fantastique ≠ Merveilleux ou Science fiction, lesquels proposent

l'univers quotidien. Il affirme l'existence de l'impossible que nous repoussons à la mesure même de ce qu'il nous attire' Cet impossible satisfait peut-être en nous des désirs primitifs, dissimulés au plus intime de nous-mêmes. Freud, dans L'inquiétante Etrangeté, explique cette peur et cette angoisse par le retour du refoulé. Le monstre matérialise un double de nous-mêmes : ainsi le savant Coppelius qui terrifie Nathanaël dans L’Homme au sable ou la créature de Frankenstein incarnent-ils l'interdit

l'être de l'homme L'être dans le monde Tout l'objectif de l'être dans le monde est de s'y maintenir, ce qui guide l'action L'angoisse devant la mort L'angoisse devant la mort c'est le "ne pas être chez soi dans le monde", ce qui conduit à l'inquiétante étrangeté à soi Quelques caractéristiques de l'"Etre de l'existence humaine" selon Heidegger 2 Le sens du soi Un Soi, considéré dans son isolement absolu n'a pas de sens ; mais non isolé, déchu à la quotidienneté du On, il n'est plus un Soi. Vouloir

fou). Le phénomène n'a pas du tout de «composante surnaturelle», et comme l'indique justement et nettement le commentaire final du médecin : «L'esprit de l'homme est capable de tout». Il n'est donc pas nécessaire d'aller chercher bien loin «l'inquiétante étrangeté» dont parle Freud : le psychanalyste et les psychiatres qu'a déjà connus Maupassant découvrent qu'il y a suffisamment de choses effrayantes dans les psychismes humains sans avoir à recourir à l'arsenal fantastique traditionnel. L’idée du revenant

l'univers quotidien. Il affirme l'existence de l'impossible que nous repoussons à la mesure même de ce qu'il nous attire' Cet impossible satisfait peut-être en nous des désirs primitifs, dissimulés au plus intime de nous-mêmes. Freud, dans L'inquiétante Etrangeté, explique cette peur et cette angoisse par le retour du refoulé. Le monstre matérialise un double de nous-mêmes : ainsi le savant Coppelius qui terrifie Nathanaël dans L'Homme au sable ou la créature de Frankenstein incarnent-ils l'interdit

l'univers quotidien. Il affirme l'existence de l'impossible que nous repoussons à la mesure même de ce qu'il nous attire' Cet impossible satisfait peut-être en nous des désirs primitifs, dissimulés au plus intime de nous-mêmes. Freud, dans L'inquiétante Etrangeté, explique cette peur et cette angoisse par le retour du refoulé. Le monstre matérialise un double de nous-mêmes : ainsi le savant Coppelius qui terrifie Nathanaël dans L’Homme au sable ou la créature de Frankenstein incarnent-ils l'interdit

certaine. Dada, un mot trouvé au hasard dans le dictionnaire, est une réaction aux horreurs de la Première Guerre mondiale par la subversion, la provocation, le bannissement des frontières entre les peuples et les arts, la Sigmund FREUD, « L’inquiétante étrangeté » dans Essais de psychanalyse appliquée, Marie BONAPARTE (trad.), Paris, Gallimard, 1933, p. 165. 2 Cf. Umberto Eco, Lector in Fabula. Le rôle du lecteur ou la Coopération interprétative dans les textes narratifs, Myriem BOUZAHER (trad.),

l'univers quotidien. Il affirme l'existence de l'impossible que nous repoussons à la mesure même de ce qu'il nous attire' Cet impossible satisfait peut-être en nous des désirs primitifs, dissimulés au plus intime de nous-mêmes. Freud, dans L'inquiétante Étrangeté, explique cette peur et cette angoisse par le retour du refoulé. Le monstre matérialise un double de nous-mêmes : ainsi le savant Coppelius qui terrifie Nathanaël dans L'Homme au sable ou la créature de Frankenstein incarnent-ils l'interdit

professionnelle. Pour nous permettre de mieux comprendre ces deux aspects qui définissent le quotidien. Il fait alors référence à Freud, lorsqu’il décrit l’Unheimlich. Il s’agit d’un terme allemand que l’on peut traduire en français par « l’inquiétante étrangeté ». Cette dimension d’étrangeté, générant angoisse et peur qui vient nous déranger à la fois dans nos représentations intimes (de l’autre, de soi, de la relation) mais aussi dans l’organisation institutionnelle. Ce quotidien bien réglé dans

découvert et de mettre en danger sa tranquillité. * Laurent est aussi un artiste. D’abord, peintre insignifiant, auteur d’un affreux portrait de Camille, il découvre l’inspiration après le meurtre. Les tourments donnent à son œuvre une inquiétante étrangeté, qui frappe son ami peintre. Mais ses ébauches représentent toujours Camille, objet exclusif de son angoisse. Il prend brutalement conscience de cette impasse dans son projet de créateur et crève la toile. * Le châtiment d’un parfait meurtrier