Lire S Instruire

plus important était d’obtenir des aveux, qui selon le droit de l’époque : « rend la chose notoire et manifeste » et facilite l’acceptation de la condamnation. La souffrance était considérée comme une mesure de punition et comme un acte visant à instruire. L’exécution, quant à elle, était une démonstration publique de justice et un rituel de manifestation de la force. Ensuite, il démontre le rapport entre la vérité et le pouvoir. Il démontre l’impossibilité pour les plus pauvres de se faire entendre

doté d'un défaut. Son texte est un portrait caricatural, qui s'achève par une anecdote, caricature du bavard frimeur mais qui est aussi une distraction pour le lecteur par sa chute. La Bruyère suppose une morale, un peu comme La Fontaine qui veut instruire son public, conformément aux règles classiques: Plaire et toucher! Le texte n'est pas médisant, on ne se moque pas de quelqu'un qu'on connait contrairement aux portrait que fait Molière (Celimère dans le Misanthrope). Il y a un coté pédagogique

de ceux qui les lisent ou qui les écoutent. On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l’instruction ; et s’il arrive que l’on plaise, il ne faut pas néanmoins s’en repentir, si cela sert à insinuer et à faire recevoir les vérités qui doivent instruire. Quand donc il s’est glissé dans un livre quelques pensées ou quelques réflexions qui n’ont ni le feu, ni le tour, ni la vivacité des autres, bien qu’elles semblent y être admises pour la variété, pour délasser l’esprit, pour le rendre plus présent

ilcherche à instruire ; sa fonction poétique cherche à plaire :• Instruire : l’apologue est porteur d’un enseignement d’ordre moral,mais aussi, selon La Fontaine, d’un savoir sur le monde et surl’homme. Il enseigne donc non seulement ce qui est bien, mais aussi cequi est vrai. Au-delà, l’apologue développe le raisonnement, invitant lelecteur à transposer dans la vie réelle ce qui est raconté de manièresouvent allégorique (les personnages sont souvent des animaux).• Plaire : Pour instruire, l’apologue

Candide sur le tremblement de terre de Lisbonne). II - L'art de plaire Comme dit La Fontaine dans sa fable Le Lion et le pâtre, en parlant des histoires qu'il invente (les "feintes") : "En ces sortes de feinte il faut instruire et plaire". Plaire pour mieux instruire, pourrions-nous ajouter. Fontenelle a retenu la leçon du fabuliste. 1) La satire des faux-savants fait sourire le lecteur. De nombreux exemples d'ironie émaillent le texte. Les expressions "belle et docte réplique"

quotidiens . De plus, la litterature du XVIIe est tout a fait en acord avec cette idée d'evasion qu'elle comble tres bien . Quand on a du temps libre, dans le metro, le bus, ou chez soi, on cherche à le combler et le plus facil pour y parvenir est de lire dans un livre, de plus un lecteur attend d'un livre qu'il le fasse s'evader en le plongeant dans une histoire captivante et la litterature du XVIIe siecle se prette bien à ce jeu, elle peut combler toutes les attentes, poésie « classique » (Malherbe)

l'ignorance. Je voudrais que les plus humbles des femmes lisent les Évangiles, les épîtres de Paul. Puisse ce livre être traduit en toutes les langues de sorte que les Écossais, les Irlandais, mais aussi les Turcs et les Sarrasins soient en mesure de le lire et de le connaître. » Doc. b : Luther, 95 thèses, 1517. « 45. Il faut enseigner aux chrétiens que celui qui, voyant son prochain dans l'indigence, le délaisse pour acheter des indulgences, ne s'achète pas l'indulgences du Pape mais l'indignation de

Objet d’Étude : La littérature d'idées du XVIe siècle au XVIIIe siècle Séquence 1 Plaire et instruire Parcours : La comédie sociale Étude du texte 4 : Extrait du chapitre XVIII, Candide ou l’optimisme, Voltaire, L’Eldorado. Entraînement pour le commentaire composé ; il ne faut pas reprendre ce plan pour l’explication linéaire à l’oral. I Paratexte : Chap 18, Candide ou l’optimisme, 1759, Voltaire. Personnage naïf, long voyage périlleux, arrive en pays d’Eldorado avec son valet.

grâce à un esprit frondeur et un style caustique. Mais comment caractériser ce « style voltairien » ? Pour critiquer les mœurs de la société de l’Ancien régime, Voltaire utilise le conte philosophique : un apologue qui doit, à l’instar des fables, « instruire et plaire ». C’est pourquoi le style de Voltaire, pour plaire, se caractérise par un décalage et un humour presque constant, comme on peut le reconnaître dans le petit conte oriental Memnon, où sont évoquées les passions dont il faut se méfier.

cheval s'étant voulu venger du Cerf, mais il s'essaya à tout les genres, il fut donc un grand chef de la littérature française. Pour ses fables, il se serait inspiré d'Esope ainsi que de Phèdre. À cette époque, il fallait, à travers les textes, instruire et faire plaisir pour toucher un public varié et divertir celui-ci. La fontaine arrive à combiner ces deux compétences avec des apologues construis en vers qui mettent en scène des animaux et des hommes pour donner une leçon au lecteur. Dans cette