Liturgie

dieu, l’ Art, qui se manifeste à travers lui. Et c’est là la révolution qu’apporte ce genre nouveau qu’est le roman : toute révolution de l’imaginaire, avant de se marquer par la substitution d’un genre à un autre, se marque par un changement de liturgie :de même qu’on avait déjà découvert qu’on pouvait prier seul sa Vierge d’ivoire, on va découvrir qu’on peut écouter un livre tout seul. On sait qu’on a d’abord nommé romans les histoires écrites en langue romane pour qu’un lecteur les récitât à un

normalement la mitre que lui remet le cérémoniaire. Tous s’assoient ; les prêtres concélébrants et les autres ministres prennent place selon la disposition du chœur, de manière toutefois à ne pas paraître bénéficier du même degré que les prêtres. LITURGIE DE LA PAROLE La collecte achevée, un lecteur se rend à l’ambon et il fait la première lecture, que tous écoutent assis. A la fin de la lecture, il ajoute : Parole du Seigneur, et tous répondent : Nous rendons grâce à Dieu. Puis le lecteur se retire

est constatée à partir du XIIIe siècle, les Frères convers et les religieuses ne sachant pas lire ni écrire prirent l'habitude de témoigner de leur dévotion en récitant trois groupes de Pater et d' Ave comme dans les Psaumes. « Le rosaire, c'est la liturgie du pauvre » a écrit Sylvie Germain dans "Songes du Temps". Saluer Marie 50 fois, c'était lui offrir une couronne de fleurs, c'est-à-dire un "petit chapeau", un "chapelet". Le mot "rosaire", quant à lui, désignait au Moyen Âge une collection de textes

les ancêtres et la conviction qu’en fait il ne peut se tourner vers personne d’autre que YHWH.»Et « Cette confiance en YHWH. est fondée sur la mémoire » car « la lamentation s’enracine dans l’histoire du salut. » mais elle «  appartient aussi à la liturgie, c'est-à-dire à l’histoire condensée en un noyau sacré et actualisé rituellement ainsi que dans sa prolepse ou prévision du futur ....le passé est le fondement du présent  ». Dieu est avec ceux qui souffrent (cf autres psaumes ,16,8 ;23,4 ;91,15)

culinaire de sa région, une autre soeur nous réjouit par son humour en toute circonstance, une autre met ses capacités d'organisation au service de la communauté, une autre encore sait déchiffrer la musique et nous apprend les nouveaux chants pour notre liturgie... Au fil des jours, à travers la prière chantée ensemble, l'oraison vécue en commun, le travail, les repas partagés, les échanges communautaires et les temps de détente, les espaces réservés à la solitude, nous tissons entre nous des

besoin d'une impulsion formelle complémentaire et externe. Peut-être est-ce là la raison pour laquelle, les compositeurs ont, à travers les siècles, utilisé lors de leur mise en musique de la messe des techniques et des formes externes au genre de la liturgie et des substances musicales étrangères. Technique et substance musicale empruntées sont les caractéristiques de l'art de la messe de la fin du Moyen-Âge et de la période bourguignonne-flamande, que ce soit avec l'association à un cantus firmus connu

appelé "Tridentin", parce que la publication ‘’de St Pie V’’ eut lieu à la suite du Concile tenu de 1545 à 1563 dans la ville de Trente, qui se situe en Italie du Nord. La messe célébrée dans ce rite est dite "traditionnelle’’ parce que c'est cette liturgie qui existait dans l'Eglise catholique d'Occident, avant la réforme de Paul VI aboutissant en 1969 aux messes que nous connaissons aujourd'hui dans la plupart des paroisses. Le rite Romain traditionnel est très particulièrement tourné vers l'adoration

place. En Espagne les représentations se déroulent dans un espace rectangulaire appelé le choral. Échafaud médiéval et scène simultanée À la chute de l'Empire romain, l'église interdit le théâtre, art païen. C'est pourtant dans le cadre de la liturgie chrétienne que viendront se greffer les premiers textes du théâtre médiéval. Passages des Évangiles et Vies de saints inspirèrent les auteurs - moines et clercs - tandis que dans les rues, jongleurs et bouffons amusent les badauds. De ces sources

dans les cercles de l’église. Le jour de la fête, dans les cathédrales, les élèves de l’école ecclésiastique, les enfants de cœur, les sous-diacres et autres clercs subalternes, élisaient un évêque des fous ou un pape des fous et célébraient une liturgie parodique : revêtus des ornements sacrés, ils faisaient une procession grotesque, puis chantaient des prières parodiques. Une cavalcade populaire à travers les rues suivait la parodie liturgique dans l’église. Inévitablement, le jeu du renversement

De nos jours, fort heureusement, les choses ont changé, car le congrès de Pastorale liturgique de Vanves, en 1948, avait émis un vœu en faveur de l’abandon de ces termes contestés que le concile Vatican II a suivi à travers sa Constitution sur la Liturgie au n° 73 : « L’extrême-onction, qu’on peut appeler aussi et mieux l’onction des malades… ». On peut noter la préférence du Concile pour l’expression « onction des malades ». D’un point de vue catéchétique et pastoral l’intérêt en est grand. La