Lobotomie

là-dedans. Mais l’opération magique qui l’a scellé dans ce corps ridicule a eu aussi pour effet de lui ôter une bonne part de son libre-arbitre et de ses capacités intellectuelles. Il est, en quelque sorte, dans un état second, comme après une lobotomie. Cela n’a rien de définitif, et il lui arrive même de reprendre parfois ses esprits, mais la plupart du temps il se comporte comme un gentil automate. Un automate avec la puissance d’un Archange et un corps presque indestructible, mais un automate

admirables Jean-Claude Ameisen 570 AME Sur les épaules de Darwin, sur les épaules des géants les battements du temps Jean Claude Ameisen 570 AME Les nourritures divines essai sur les interdits alimentaires Olivier Assouly TV lobotomie la vérité scientifique sur les effets de la télévision Michel Desmurget Sommes-nous tous des malades mentaux ? le normal et le pathologique Allen J. Frances Le cerveau les clés de son développement et de sa longévité Bernard Sablonnière

dysfonctionnement du système nerveux ou un déséquilibre biochimique. On va donc souvent combiner thérapie biomédicale et psychothérapie. Dans certaines situations, la chirurgie va constituer un traitement aux troubles (comme l’ablation d’une tumeur, une lobotomie…). Le plus souvent, le médecin traitant ou le neurologue prescrira des médicaments. Ce type de thérapie a des limites. Le symptôme peut être atténué mais le 31 problème de base n’est pas nécessairement réglé. 4. Evaluation et critique de l’approche

temporales et frontales sont les plus fréquemment mises en avant chez l’humain violent ou meurtrier. Les lésions neurochirurgicales visant à supprimer les conduites violentes sont ciblées sur l’amygdale, le thalamus ou l’hypothalamus (Réalisation de lobotomie frontale par les dirigeants de l’URSS sous le régime soviétique, sur des sujets n’adhérant pas à leurs idées, les rendant alors « dociles »). Sur le plan neurochimique, des anomalies ont été décrites dans le cerveau de sujets violents ou de suicidés

techniques neurochirurgicales, les plus anciennement utilisées, interviennent pour détruire ou déconnecter les zones incriminées. Certaines de ces interventions, tentées il y a plus de cinquante ans, ont laissé de mauvais souvenirs : c’est le cas de la lobotomie frontale, par exemple. De nos jours, une meilleure connaissance des systèmes anatomiques et neurochimiques en cause dans certaines pathologies mentales permet d’envisager un renouveau de la psychochirurgie. Dans de nombreux cas, grâce au développement

marchèrent longtemps, jusqu’à atteindre la dernière pièce. Impossible d’aller plus loin, le couloir se terminait en cul-de-sac. — Bon Dieu, la voilà enfin, s’exclama Chloé en restant immobile dans l’encadrement d’une porte. La fameuse salle dédiée à la lobotomie préfrontale. L’une des toutes premières du genre, qui a fait la sombre réputation de cet hôpital. Avec Ilan, elle s’avança doucement dans la vaste pièce dont la lourde porte métallique était grande ouverte. Il y avait le même genre de baignoire que

Jacobsen (1935) : effet « calmant » des lésions corticales frontales chez le chimpanzé Egas Moniz (1949) : utilisation de la rupture des relations Cx frontal – système limbique (cingulum) pour le traitement de pathologies mentales sévères. => lobotomies transorbitales positif : réduction de l'anxiété et de l'aggressivité négatif : difficulté de changements de stratégies cognitives (test de Wisconsin) Les marqueurs somatiques et la prise de décision : le corps est systématiquement mobilisé

lieu, un élément fédérateur des peines et des mesures de sûreté. L'intensité des traitements autorisés par la législation française ne doit pas dépasser le seuil d'un procédé considéré comme dégradant. Des interventions telles que la castration, la lobotomie ou la stérilisation ne sont pas autorisées au titre de mesure de sûreté. Les interventions se limitent à des actes thérapeutiques légers (cures de désintoxication pour les toxicomanes, par exemple). Cette prise en compte universelle du respect dû

déduit qu'il s'agit de faits réels, non d'une métaphore. En effet, on trouve dans ce contexte des théories de type manipulation des masses par le biais de techniques secrètes et scandaleuses, ce qui correspondrait tout à fait à des pratiques comme la lobotomie. Le livre Neocortical war évoque donc une guerre où la métaphore de la "neocortical warfare" est objectivée, en décrivant des techniques dont le but est de procéder à de réelles lésions organiques cérébrales. Pour la première fois, le concept est

la criminalité. A partir de là, ces lésions cérébrales, si on veut resocialiser le délinquant, il faut les faire disparaître et notamment par des opérations chirurgicales sur le cerveau (lobotomie). C'est une pratique qui s'est développé, autant dans l'Allemagne nazie qu'aux Etats Unis. Cette histoire de lobotomie, on la retrouve de temps en temps dans les discours actuels, notamment en présence de délinquant sexuel. La première tentation est celle de la castration physique, ensuite il y a la castration