Locuteur

maintenir la communication ». Les six fonctions de la communication telles que les identifie Roman Jakobson sont chacune liées à un de ces éléments. Les fonctions du langage sont les suivantes : • fonction expressive (expression des sentiments du locuteur) • fonction conative (fonction relative au récepteur) • fonction phatique (mise en place et maintien de la communication) • fonction référentielle (le message renvoie au monde extérieur) • fonction métalinguistique (le code lui-même

: schéma de la communication) :           - référentielle : message qui présente le référent          - phatique : parler pour parler, pour établir un contact, non pas pour dire quelque chose          - expressive : parlant des sentiments du locuteur -je-, il écrit pour s’exprimer          - impressive (ou conative) : argumenter, faire passer ses idées, agir sur l’autre, faire des efforts pour convaincre          - poétique : textes qui jouent sur le canal, la langue, le registre          -

interlocuteur la moindre infime information de sa vie quotidienne pour pallier l'absence de ce dernier. Nicole Aubert, dans Le culte de l'urgence, rejoint Madame de Sévigné sur l'idée que La lettre manuscrite permet de prendre le temps d'écrire à son locuteur sans oublier de le lui faire parvenir certaines informations. Le courrier papier se veut réfléchit puisque l'expéditeur prend le temps d'approfondir son message mais aussi de l'envoier. Cependant, dans sa lettre, Madame de Sévigné souligne le fait

personne + impératif. o L13 à 15 : Orou. o L16 : Il revient à Bougainville, mais même s'il emploie encore de façon omniprésente le "tu", il élargit ses propos à "vous" (= les européens). Locuteur : Apparaît L.15 "moi-même". Mais le plus souvent, utilisation de la première personne du pluriel "nous" qui inclut le locuteur et les tahitiens. Il parle donc au nom des tahitiens, même si parfois il nomme les tahitiens à la troisième personne du pluriel. o B. Rôle des interlocuteurs 1. "tu" : Bougainville

qui est corroboré par la personnification « …chantent … » - La « brume » nous ramène à cette isotopie de l’obscurité, de l’absence de visibilité contenue dans nuit, hiver, fume … ===> cette atmosphère vaporeuse semble exprimer les sentiments du locuteur qui se décrira plus tard, comme perdu. - Allitération en [R] : la douceur du son R donne au vers une certaine harmonie qui mime la sérénité qui le caractérise sur le plan sémantique. Bienheureuse la cloche au gosier vigoureux

actes de langage, où la relation signe-utilisateur est utilisée pour elle-même. Ex : « Vous êtes formidables ! » Dans une situation de communication, en énonçant certaines phrases, un locuteur accomplit un certain type d’acte social : défini par la relation qui s’établit au moyen de l’énonciation entre le locuteur et l’auditeur. Nous verrons qu’il n’y a pas de coupure entre les trois degrés de la pragmatique, mais un continuum. 1. A l’origine : les énoncés performatifs. C’est

métaphore biologisante. Les métaphores sont des figures de rhétorique permettant un transfert de sens, elles font surgir chez les individus un parallèle avec des univers plus communs comme le sport ou comme ici la nature. Avec cette figure de style, le locuteur simplifie son message en le plaçant dans un contexte plus familier. L'usage des métaphores est destiné à cristalliser la pensée par une image forte, là le pneu d’une voiture s’enfonçant inexorablement dans la boue. Dans l'étude de l'argumentation

mentions sont interprétées comme écho d’un énoncé ou d’une pensée dont le locuteur entend souligner le manque de justesse ou de pertinence[10] [10] D. Sperber et D. Wilson, « Les ironies comme mentions »,... suite. » Ici, le fonctionnement de l’ironie est en quelque sorte renversé, puisque généralement l’instance auctoriale disparaît pour donner la voix à un locuteur fictif. Dans notre texte, la parole appartient déjà à un locuteur fictif. L’ironie consiste alors à rappeler l’artifice de la situation

(notamment par l’écriture) malgré sa mort ? Les différentes alliances de mots mettent justement en lumière l’ambivalence du bonheur : « bonheur triste et boitillant », « morosement me délecte », « tristement je me complais », « fausse paix »... 2) Locuteur et interlocuteurs Le narrateur rejoint l’ensemble des hommes au début du texte (« nos douleurs »), tout en exprimant d’emblée l’impossibilité de partager, de communiquer : « Chaque homme est seul et tous se fichent de tous et nos douleurs sont une

en actions, en train de parler notamment dans la micro scénette finale. Le deuxième interlocuteur est le « je » qui avant tout pose des questions à Acis (de façon directe ou pas) mais rapporte aussi ses réponses, parfois de façon déformée. Mais le locuteur est aussi présent sous un autre plan : il met en scène une situation (au présent de narration) avec un discours plus ou moins injonctif (« vous abordez »...) => il s'agit du discours du moraliste qui interpelle le lecteur au même titre qu'Acis. (questions