Locuteur

avec un mouvement, ce qui justifie la citation de W.S. Condon, p.34 : Le langage dans son aspect naturel sous forme de parole n’est jamais désincarné, mais il est toujours exprimé à travers un comportement. L’analyse portera sur le comportement du locuteur, et se fera par unités de processus, linguistico-kinésiques, qui sont la combinaison de mouvements maintenus ensemble, ce qui semble être caractéristique de tout système nerveux. On s’aperçoit ainsi que le discours et le mouvement du corps ont besoin

parents arrêtent le dialogue, c’est peut-être parce qu’ils n’ont pas les moyens de le faire car le gouverneur a épuisé toute les possibilités. Conclusion Voltaire nous offre ici un dialogue argumentatif. Le gouverneur se présente comme un habile locuteur, un savant, un guide, manipulant les clichés. Voltaire écrit ce conte pour répondre à L’Émile (1762) de Rousseau sur l’éducation des enfants. Ce thème préoccupait beaucoup de philosophes du siècle des Lumières. Les parents de Jeannot n'ont que des

la façon de dire peut modifier considérablement le sens des mots. Le même mot revêt culturellement plusieurs sens selon le non verbal qui l’accompagne. L’exemple du non verbal peut être : croiser les bras dans un signe de protection, ou lorsque le locuteur explique qu’il faut aller à gauche et qu’il bouge sa main dans cette direction. Il faut faire attention parce que des gestes risquent de faire passer un message comme plus fort, plus prononcé que ce que l’on dit. Il existe aussi le terme "non

INTRODUCTION Le rôle de l’entourage dans l’acquisition du langage a toujours été un sujet de débat entre les linguistes. Pour certains, le langage est un phénomène sociale, c’est-à-dire que la production verbale des locuteurs d’une langue est façonnée par le milieu social (J.A. Rondhal, 1981). Bernard Dantier aussi partage cette idée. Il soutient qu’  « il n’y a pas de langage sans une situation sociale qui à la fois le commande et le conforme jusqu’à déterminer ses règles ». Et pour d’autres

obéissent à un ensemble de code particulièrement rigoureux. Par exemple, des signes appropriés sont utilisés pour marquer la période de communication qui commence, pour intervenir dans l’échange ou se retirer ; de même, les destinataires font savoir au locuteur par des signes qu’ils lui prêtent leur attention. Par ailleurs, celui qui participe à une conversation a plus ou moins conscience que ses interlocuteurs et lui-même sont liés par l’obligation d’engagement, défini par le maintien d'une attention intellectuelle

non verbal a été agréable . Je n'ai pas eu le sentiment de réaliser un questionnaire, avec un discours à sens unique mais bien une communication dans les deux sens. La communication ne s'est pas seulement traduite par un échange verbal entre un locuteur et un interlocuteur: elle s'est illustrée par une discussion, entre une personne soignée et le soignant, basée sur le respect et la confiance. Outre la mécanique du langage axée sur le modèle cybernétique, le discours de la patiente s'est empreint

: schéma de la communication) :          - référentielle : message qui présente le référent          - phatique : parler pour parler, pour établir un contact, non pas pour dire quelque chose          - expressive : parlant des sentiments du locuteur -je-, il écrit pour s’exprimer          - impressive (ou conative) : argumenter, faire passer ses idées, agir sur l’autre, faire des efforts pour convaincre          - poétique : textes qui jouent sur le canal, la langue, le registre

apparaissent) et un autre groupe de sujets âgés d’environ 20 mois. De cette manière, on aurait pu voir si, comme Bruner en pose l’hypothèse, l’enfant à déjà conscience de sa faculté à véhiculer ses intentions et impliquer un changement d’état chez le locuteur au travers de la communication, lors de la phase pré-linguistique, ou s’il est nécessaire que l’enfant soit déjà dans la phase linguistique pour en avoir conscience.

Césaire s'adresse à l'Europe pour défendre sa cause. Ces éléments montre que le registre de ce texte est oratoire et polémique car Césaire s'implique personnellement dans son discours pour attaquer les discours colonialiste. Quels discours le locuteur fait-il en sorte de réfuter dans cet extrait ? Où et comment est-il rapporté dans l'extrait ? « ennemi de l'Europe » Les européens accuse Cesaire de les attaquer à travers ses discours mais il réfute vite ce discours en disant ne pas reconnaître

qu'ils sont vaniteux « ils prétendent »L.37, « Ils se vantent » L.38. Ainsi le discours agité de la marechale de Grancey confère une tonalité polémique au texte. On peut aussi perçevoir une tonalté satirique dans le quatrième paragraphe. En effet, le locuteur utilise l'arme de l'ironie marquée par l'antiphrase : « voilà une plaisante raison pour que j'ai un maître » et la phrase « j'ai peur » L.36. De cette façon, elle ridiculise l'homme en se moquant de lui. On repère aussi l'engagement de la maréchale