Lombroso

quelque faute grave soit, plus souvent, comme une possession démoniaque. Dans les deux cas, on estimait qu’il n’y avait pas lieu d’être spécialement miséricordieux avec le dément. 2° La théorie positiviste10, née au XIXème siècle en Italie avec Lombroso, reposait au contraire sur un strict déterminisme excluant le libre choix. Chaque action de chaque individu résultant d’un processus causal complexe – antécédents héréditaires et personnels, influences du milieu, etc. –, le rôle de la justice institutionnelle

folie héréditaire, il est « construit » méthodiquement par le romancier. Zola a étudié soigneusement un ouvrage récent de pathologie criminelle : L’homme criminel, du docteur Lombroso (1887). Il en retient surtout l’analyse d’un cerveau livré à la folie homicide, au « vertige criminel épileptoïde ». Selon le docteur Lombroso, « les crimes les plus affreux ont un point de départ physiologique, atavique, qui peut s’émousser pour un temps dans l’homme grâce au milieu, à la crainte du châtiment, mais

peines déjà prévues. B/ La criminologie 1) Apparition de la criminologie Elle est apparue au XIXeme siècle, en Italie. a) Lombroso Il est médecin et il développe la théorie du criminel-né. Pour cela, il étudie les caractéristiques morphologiques des délinquants et après regroupement, il dresse le portrait de l'Homme-criminel, titre de ouvrage. Pour Lombroso, les origines de la criminalité sont biologiques, et pour y remédier, il faut soigner les individus. b) Ferri Il est professeur

ou utilitariste du 19e siècle avec Guizot, ortolan, Rossi. Elle prône l’individualisation de la peine c’est-à-dire qu’on va adapter la peine à l’intéressé. Ecole positiviste : Lombroso, Ferri, Garofalo. Ils sont déterministes c’est-à-dire que l’Homme n’est pas libre et certains individus sont criminels nés. Lombroso a écrit un traité en 1876 « l’homme criminel » qui le définit non libre et est socialement dangereux. Il dessine un portait du criminel né : il a un petit crâne, un front étroit, des

les rayons X ➢ Becquerel établit les fondements de la radioactivité ➢ Pierre et Marie Curie sur la radioactivité ( Biologie ➢ Darwin : l’homme descend du singe, in DE l’Origine de l’Homme (1871) ( De même : Médecine psychiatrique (Lombroso), physiologie (Pavlov) 3. L’élargissement de la science ( La science dépasse les frontières traditionnelles ➢ Application de méthodes scientifiques en hist, géo, écon… : « SCIENCES HUMAINES » ➢ L’histoire s’appuie sur la recherche

« bagnes d'enfants » ne venaient pas, à l'origine, des critiques de cette institution, mais de ceux y voyant un véritable programme de répression d'enfants considérés comme récidivistes voire « criminels-nés » (concept théorisé en particulier par Cesare Lombroso); la conscription devait logiquement suivre l'enfermement 4. Les politiques publiques françaises et l'« enfance délinquante » Du point de vue de la justice, il existe des tribunaux et des éducateurs judiciaires spécifiques nommés respectivement

supprime la peine de mort pour les infractions à caractère politique. * Loi de 1891: introduit le sursit. * Loi de 1912: reconnait la spécificité de la justice pour mineurs. 3- Les positivistes C’est une école italienne, principalement portée par Lombroso, Garofalo, Ferri durant la deuxième moitié du XIXème siècle. Ils estiment que le phénomène criminel doit être approché à travers le déterminisme. Les sciences médicales sont en plein essor. La première idée de cette école est que l’homme commettant

Ed. Geoff Woollen. Glasgow: University of Glasgow French and German Publications, pp. 136-48. ______. (1996), « Chromo-analyse des personnages dans La Bête humaine d'Emile Zola ». Thèse de doctorat, l'Université de Toronto. ______. (1999), « Zola, Lombroso et les codes des personnages: mauvais ménage à trois? » Excavatio, no 12, pp. 30-40. ZOLA, Emile, (2001), La Bête humaine. Paris: Pocket Classiques. (Cette édition comprend l'arbre généalogique des Rougon-Macquart fait par Zola, et plus de 100 pages

sociales. Les statistiques criminelles vont faire apparaitre une hausse de la criminalité soit une remise en cause des dispositifs en place. *L’école positiviste C’est à partir de là que va se développer le courant positiviste. En 1876 Lombroso publie « L’homme criminel », en 1895 c’est « Criminologie » de Garofalo et en 1892 « Sociologie criminelle » de Ferry. Ces trois ouvrages remettent en cause l’école classique. Ils font émerger la notion de déterminisme : l’individu est déterminé

sur l’échafaud que l’homme. Le premier manuel de droit pénal écrit en 1559 par André Tiraqueau disait en effet qu’il fallait modérer les peines pour les femmes en raison de leur soumission plus facile à la passion. Au XIXe siècle, on a la famille Lombroso, criminalistes. Comme la majorité des juristes il insistait sur le fait que les femmes étaient davantage portées à la dissimulation par nature ce qui expliquait leur capacité à enfreindre facilement la loi. D’autre part, il disait qu’elles étaient