Lombroso

lʼinstauration des maisons de correction qui datent de 1820-1830 demeurait lʼimage de «lʼenfant pauvre et vagabond», de «lʼinnocent coupable» qui fut supplantée par celle de «lʼenfant criminel», expression se référant à la théorie du «criminel-né» de Cesare Lombroso (théorie qui consiste à supposer quʼun criminel naît «criminel» et que cet état est repérable par certains traits anatomiques, psychologiques et sociaux). A partir de 1860 et ce durant presque 40 ans, triomphent les maisons de correction sous la

nuisible à la société enfin : on ne doit punir que ce qui est en même temps contraire à la société et fautif. Ce qu’exprime l’adage suivant : « pas plus qu’il n’est juste, pas plus qu’il n’est utile » 2) La doctrine positiviste italienne : Parmi eux Lombroso, Ferry, Garofalo, cette doctrine contrairement à précédent est originale. Elle considère que le crime n’est pas fondamentalement un comportement voulu. Les individus seraient poussés par une force qui ne contrôle pas, par des facteurs environnementaux

bagnes d'enfants » ne venaient pas, à l'origine, des critiques de cette institution, mais de ceux y voyant un véritable programme de répression d'enfants considérés comme récidivistes voire « criminels-nés » (concept théorisé en particulier par Cesare Lombroso); la conscription devait logiquement suivre l'enfermement 11. Les politiques publiques françaises et l'« enfance délinquante »[modifier | modifier le code] Du point de vue de la justice, il existe des tribunaux et des éducateurs judiciaires spécifiques

le font en critiquant ce qui est le fondement même de l'institution. Ils trouvent absurde de donner le pouvoir aux jurés. Leur position est d'ailleurs liée aux thèses des criminologues et des pénalistes de l'époque, de Ferri et Garofolo qui, après Lombroso, s'orientent vers une dépossession des pouvoirs du juge (et à plus forte raison des jurés) vers celui de médecins et de scientifiques traitant la criminalité sous l'angle de la dangerosité l l . En condamnant 10. Casso Crim. 15/06/93, B.C. nO 210

De plus, toutes les théories criminologistes se basent sur un héritage encombrant, celui de l'idée de déficit. L'étiologie du crime organisé se base en effet, depuis plus d'un siècle, sur des catégories telles l'archaïsme et l'absence de l'État (Lombroso) ; cancer, pathologie et manque de contrôle (Durkheim) ; manque d'opportunités pour les classes défavorisées, déviance culturelle (école de Chicago) ; subculture (Cohen). Il s'agit de catégories qui font référence au paradigme du déficit, selon lequel

conseil constitutionnel prouve combien la notion est au cœur du droit pénal en général, et des lois pénales contemporaines en particulier. La notion de dangerosité a d’abord été historiquement théorisée par les criminologues positivistes. Ainsi, Lombroso ( L’homme criminel, 1876) et Ferri ( Sociologie criminelle) proposent-ils des classifications des délinquants organisées autour du critère de la dangerosité : les délinquants d’occasion sont plus facilement accessibles au traitement pénal que les

Le meurtre est présenté comme fou, mais pas le meurtrier, pour autant que son crime puisse être expliqué par un accès de colère ou de jalousie. Très rarement, le meurtrier est renvoyé à d'anciens modèles de psychopathologie, comme la théorie de Lombroso : dans ce cas, le meurtrier est soit un étranger, soit quelqu'un du «quart-monde». D’aucuns considèrent que le crime passionnel est une version moderne du crime d’honneur. En criminologie, le crime d’honneur est relié à des caractéristiques de psychologie

étudient la criminologie. Il s'agit de l'étude des causes du crime (au sens large infraction) et du traitement du délinquant (peines, mesures de sûreté, Quel est le meilleur moyen pour éviter la récidive ?)). La criminologie a commencée en 1876, avec LOMBROSO CESARE ancien médecin légiste devenu criminologue. Il a observé des criminels, cadavres. Il fut le premier à s'intéresser aux causes du crime et écrit en 1876, L'Homme déliquant (L'homo deliquante) ouvrage qui a fait beaucoup de bruit à l'époque

et criminologie. La criminologie étudie le phénomène criminel et particulièrement les facteurs de la délinquance. Il existe des liens étroits entre criminologie et pénologie, à tel point qu’au XIXe on assimilait les deux cf. positivistes italiens (Lombroso, Garofalo…). En France, les deux matières se sont séparées contrairement aux USA : processus d’élaboration des lois + infraction aux lis + réactions provoquées par l’infraction (peine) = criminologie de la réaction sociale (met l’accent sur la sanction

Après 1850, la science triomphante –la médecine et la psychologie notamment- influence les écrivains. de s'inspirer de quelques affaires criminelles célèbres, de s'opposer aux théories criminalistes en vogue à l'époque (celle de Tarde ou de Lombroso), de faire un roman du crime et de l'enquête policière différent de ceux des contemporains, notamment de “Crime et châtiment” de Dostoïevski, enfin d’amalgamer au roman «judiciaire» ou «criminaliste» un roman sur les chemins de fer. Après