Lorenzo Et Le Duc

apparitions se font aux actes I.II.III, la marquise Cibo jouera son rôle aux actes I.II.III et IV. De cet examen, il ressort que les femmes sont absentes de l’acte V comme s’il était évident qu’elles ne pouvaient jouer aucun rôle politique à la mort du duc. Enfin, un rôle dramatique ne se résume pas à une apparition sur scène, il nous faut observer la distribution de la parole pour analyser le poids de ces personnages féminins sur l’intrigue. Or, les femmes parlent peu. Gabrielle dans l’acte I, scène

Création Célestins 2010 LORENZACCIO De Alfred de Musset Mise en scène Claudia Stavisky SOUS CHAPITEAU Dossier pédagogique 1 LORENZACCIO De Alfred de Musset Mise en scène Claudia Stavisky Avec : Thibault Vinçon - Lorenzo Alexandre Zambeaux - Le Duc Denis Ardant - Giomo, l’officier allemand, un des Strozzi Fabien Albanese - Tebaldeo, Maffio, un des 4 Huit, un des Strozzi Christian Taponard - L’orfèvre, Ruccelai, un des bourgeois, un des bannis, un des Strozzi Daniel Pouthier - Le

Florence font partis des grandes familles aristocratiques écartées du pouvoir par les Médicis (Res Publica). Philippe Strozzi est un républicain avide de liberté : Acte II scène 2 fin de la réplique de Strozzi Venturi et Bindo acceptent les faveurs du Duc (Acte II scène 4) et reflètent la compromission de certains républicains avec le pouvoir royal. Philippe Strozzi déclare : « mon intention est d'en appeler au peuple et d'agir ouvertement », Acte III scène 3. Le peuple reflète la prise de conscience

plusieurs jours. La rèle de bienséance n'est également pas quelque chose de respectée: le Duc est un débauché, aimant les femmes et la sexualité, des meurtres comme par exemple l'empoisonnement de Louise sont joué face aux spectateurs alors que normalement une mort doit être indirectment annoncée par un personnage sur scène. Ce qui pose egalement un soucis dans la représentation scènique, c'est le fait que Lorenzo est un presonnage extrêmement complexe: il détient une personnalité aux facettes tellement

D’un côté la pièce se prête au tragique : les personnages principaux sont nobles (famille des Médicis) ; on retrouve une catastrophe finale et l’intrigue est inéluctable : emportés par leurs passions, les héros romantiques finissent tous par mourir (Lorenzo se donne à la foule, ce qui est une forme de suicide, il meurt.) ; puis la terreur et la pitié apportées par les genres tragique et pathétique créées une dimension très sombre dans la pièce. D’un autre côté la pièce est comique : on rencontre des

article du journal Le Temps, Musset écrit : « Si la littérature veut exister, il faut qu’elle rompe en visière avec la politique. » Pourtant, c’est trois ans après cette affirmation que parait Lorenzaccio, une œuvre traitant de la politique menée par le duc Alexandre dans l’Italie du XVIe siècle. Puisque Musset choisi de parler de ce thème dans sa pièce de théâtre, il est important de se demander si Lorenzaccio n’est qu’une « grande œuvre politique ». Cette œuvre n’aurai-t-elle pas un autre message à transmettre

Contexte politique entre Lorenzaccio les événements historiques qui ont put influencé Musset : Lier le contexte politique et social de Florence en 1537 avec le contexte politique et social de 1830 : “LORENZO. Je suis des vôtres, mon oncle. Ne voyez vous pas à ma coiffure que je suis républicain dans l’âme ? Regardez comme ma barbe est coupée. N’en doutez pas un seul instant ; l’amour de la patrie respire dans mes vêtements les plus cachés.” Barbe est, après 1830, le signe de ralliement des

scène 3, première tirade de Lorenzo Alfred de Musset De "LORENZO — Suis-je un Satan ?" à "...le jour des noces." Introduction      Cette tirade, extraite de l'Acte III scène 3 de Lorenzaccio d’Alfred de Musset, a une fonction d'explication et une fonction comique. Lorenzo retrace sa vie, exprime ses sentiments et pousse Philippe Strozzi à agir. Il se voit de garçon studieux à débauché, du projet d’assassiner Clément VII à un plus humble tyran : Alexandre.      Lorenzo raconte sa progressive déchéance

1834, sur une idée de George Sand Une conspiration en 1537. Il y décrit un héros tragique et romantique, Lorenzo, affrontant la fatalité du destin. L'intrigue de cette pièce est reprise d'événements réels racontés dans une chronique de la Renaissance sur la vie de Florence au XVIe siècle : la "Storia fiorentina" de Varchi. Mais Musset a modifié la fin de l'histoire. En effet dans la réalité, Lorenzo s'enfuit et reste en vie encore quelques années, alors que le personnage de la pièce se laisse tuer, car

Chasles le 12 février 1852 en remplacement d’Emmanuel Dupaty et reçu le 27 mai suivant par Désiré Nisard. Lorsque Émile Augier fut candidat, Alfred de Musset, mourant, vint voter pour lui et sa voix décida de l'élection. Il avait été condisciple du duc d'Orléans, le fils aîné de Louis-Philippe, Paul de Musset a écrit une Biographie d'Alfred de Musset. Mort le 2 mai 1857. • Bibliographie : o On ne badine pas avec l’amour (1834) o Lorenzaccio (1834)