Lucilius

platoniciens, rien de plus ! Même pas, car Mao lui-même, en 1957, parle du « camp socialiste qui englobe une population de 900 millions d'âmes » [62]. Le philosophe stoïcien Sénèque (mort vers l'an 62 de notre ère) écrit, dans ses Lettres à Lucilius, que le corps n'est point un domicile, mais un hôtel et encore un hôtel de passage [63]. Jacques Brault réinvente la comparaison : « Nous sommes dans notre corps comme dans un hôtel » [64]. C'est le païen Sénèque, le « salaud », comme disait

de l’Antiquité avant de produire des œuvres originales. L'évolution de sa pensée[modifier | modifier le code] Dans les premiers essais, Montaigne s’enthousiasme, comme beaucoup d’humanistes de son époque, pour le stoïcisme (celui des Lettres à Lucilius de Sénèque en particulier) : la raison bien préparée est toute puissante et la volonté suffit à supporter tous les malheurs. En 1572 il écrit un essai pour prouver « que le goût des biens et des maux dépend de l’opinion que nous en avons (I, 14)

excès le fait devenir contre nature. Sénèque dans les Lettres à Lucilius illustre cette idée par une métaphore vestimentaire : Non splendeat toga, ne sordeat quidem581 (…). Il faut donc temperetur vita inter bonos mores et publicos582, d’où la nécessité de tenir compte des coutumes de l’époque dans laquelle nous vivons et des règles que la F. Gaffiot, Dictionnaire latin-français, Paris, Hachette, 1934, p. 293. Sénèque, Lettres à Lucilius, Paris, Les Belles Lettres, Collection des universités de France

actuelle. Dès lors constatant cela, il n’existerait pas d’hypnose ni aucune autre réalité figée. Il y a plus de choses qui nous font peur qu'il n'y en a qui nous écrasent, et nous souffrons plus souvent en imagination qu'en réalité. ~ Sénèque, Lettre à Lucilius (1er siècle après JC) ~ En 1784, à l’insu de Mesmer, Louis XVI nomme deux commissions pour étudier les pouvoirs de sa pratique (l'une de l'Académie des Sciences, l'autre de la Société royale de Médecine). Les commissions finissent par conclure que

ne meurt dans son lit : il n’en reste que 2 en 312 : Constantin (en Occident), Lucilius (Orient). Ils décident de tenir les conférences de Milan pour faire du christianisme une religion autorisée. Constantin va à son tour faire des réformes. Il est le dernier à tenter de maintenir l’unité impériale. 2- Les tentatives d’unification de Constantin et le partage définitif de l’empire Entre Constantin et Lucilius, les hostilités reprennent. Constantin l’emporte en 324. A partir de là, il rétablit

inventés. Les textes des historiens latins en sont truffés. Au légendaire familial s’ajoutait celui des héros nationaux dont les enfants apprenaient la mort lorsqu’elle est un exemple de uirtus à imiter. Cela agaçait Sénèque qui écri- vait à Lucilius (Epist., 3, 24, 6) : «Ces histoires-là sont des rengaines rabâchées dans toutes les écoles. Quand on en sera au point suivant : lemépris de lamort, tume conteras l’histoire de Caton. » Naturellement plus le personnage qui meurt est illustre

moderne. Veyne dit encore : « La sincérité consiste à témoigner qu’une chose est humainement possible puisqu’un homme quelconque l’a faite ou subie [...] La vérité n’est plus enseignée par leçons [c’est-à-dire par les Dialogues de Platon, les Lettres à Lucilius de Sénèque, etc.] : chaque homme peut découvrir la sienne en écoutant l’histoire d’un autre homme aussi ingénu que lui. A l’antique dogmatisme a succédé une pédagogie de tous par tous » (cf. la dernière phrase des Mots de Sartre, un homme qui est

lorsqu’il existe une providenceSénèque : philosophe romain, Ier siècle après J. C.I. [L’ordre du monde, sous le hasard apparent des événements, la Providence divine, quiéprouve – met à l’épreuve, les hommes bons et vertueux] Tu me demandes, Lucilius, pourquoi, si le monde est régi par une Providence, les gens de bien éprouvent tant de maux . La réponse trouverait plus aisément place dans le corps d’un traité où nous démontrerions que cette Providence préside à toutes

31. ↑ Lettre VII, 329 c-330 a. 32. ↑ Plutarque, Vies parallèles, Dion, 22. 33. ↑ Diogène Laërce, III, 9, p. 398. 34. ↑ Lettre VII, 350. 35. ↑ Diogène Laërce, III, 2, p. 392. 36. ↑ Censorinus, Du jour natal ; Sénèque, Lettres à Lucilius, 53, 31. 37. ↑ Aristote, Métaphysique, I, 6, 987. 38. ↑ Voir La République, Livre II. 39. ↑ Phédon, 59b. 40. ↑ Lettre VII, 324d-325a. 41. ↑ Aristote, Métaphysique (987 a32) : « Platon, dès sa jeunesse, s'était familiarisé dans le commerce

Théétète, 176 a. ↑ La République, V, 473 d. ↑ Lettre VII, 329 c-330 a. ↑ Plutarque, Vies parallèles, Dion, 22. ↑ Diogène Laërce, III, 9, p. 398. ↑ Lettre VII, 350. ↑ Diogène Laërce, III, 2, p. 392. ↑ Censorinus, Du jour natal ; Sénèque, Lettres à Lucilius, 53, 31. ↑ Aristote, Métaphysique, I, 6, 987. ↑ Voir La République, Livre II. ↑ Phédon, 59b. ↑ Lettre VII, 324d-325a. ↑ La République, 509d-511e. ↑ La République, 476 d – 480 a. ↑ a et b Phédon, trad. É. Chambry, p. ?. ↑ Phèdre, 245. ↑ Phèdre