Lucrèce

légendaire de Tite-Live, la plèbe, se souleva, à l’appel de Brutus et suite à la mort de Lucrèce, épouse de Tarquin Collatin. Violée par Sextus Tarquin, fils de Tarquin Le Superbe, elle se donna la mort, ne pouvant survivre à la mise en cause de sa vertu et de son sens de l’honneur. Le peuple se souleva, harangué par Brutus. Tite-Live le rapporte ainsi « Ils transportent sur la place publique le corps de Lucrèce, et ce spectacle extraordinaire excite, comme ils s’y attendaient, une horreur universelle

la société à l’égard de l’égoïsme, des intérêts individuels. Elle est constituée d’interdits et de tabous. Elle s’oppose à la religion dynamique fondée sur l’amour, l’illumination, l’absence de craintes.   -         Les dieux comme causes : Lucrèce affirme que c’est parce que l’homme observait des phénomènes naturels (ex : les mouvements célestes), sans parvenir à leur assigner des causes, qu’il a inventé les dieux pour jouer ce rôle de cause. Ces dieux sont une « malédiction » car ils inspirent

Anacharsis, 2004. C) Autres – CAMPANELLA, La Cité du Soleil, dans Voyages aux pays de nulle part, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1990. – LUCIEN, Histoire véritable, dans Voyages aux pays de nulle part, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1990. – LUCRECE, De la nature (livres I-VI), éd. Elisabeth de Fontenay, Belles-Lettres, Classiques en poche, 2009. – ROSTAND (Edmond), Cyrano de Bergerac, 1897 (« comédie héroïque en cinq actes en vers »). Seule allusion à L’Autre Monde : lorsque Cyrano, pour empêcher

librement de sa raison, c’est se libérer des préjugés et de la superstition. D’où la formule fameuse : « sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement ! Voilà la devise des Lumières ». La maxime est d’Horace, elle pourrait être de Lucrèce, et Montaigne déjà l’avait fait sienne (Essais, I, 26, 159), comme Voltaire après lui et avant Kant (Dictionnaire philosophique, article « Liberté de pense »). On voit que les Lumières, en tant qu’idéal, sont de tout les temps. C’est que la superstition

d'une célèbre «bataille»), Victor Hugo s'affirme comme le chef du romantisme. De 1830 à 1840, il publie ce fameux roman historique, Notre-Dame de Paris (1831) mais aussi des drames, Marion de Lorme (1831), Le roi s'amuse (1832), Marie Tudor (1833), Lucrèce Borgia (1833), Ruy Blas (1838); et surtout quatre recueils de poésies, où il se montre maître dans l'expression lyrique des idées et des sentiments: les Feuilles d'automne (1831), les Chants du crépuscule (1835), les Voix intérieures (1837), les Rayons

ses plus anciennes productions en vers connues. Sous l'influence des romantiques et des parnassiens, ses premiers vers français connus datent de la fin de l'année 1869 (Les Etrennes des orphelins et Invocation à Vénus, plagiat d'une traduction de Lucrèce par Sully Prudhomme). Bientôt soutenu par son nouveau professeur Georges Izambard en classe de rhétorique, il écrit à quinze ans et demi ses premiers poèmes importants qu'il envoie à Théodore de Banville afin d'être publié dans le second Parnasse

Quatre Vents de l'esprit Victor HUGO a écrit 12 pièces de théâtre au cours des années 1822 et 1883. 1827 : Cromwell 1828 : Amy Robsart 1830 : Hernani 1831 : Marion de Lorme 1832 : Le roi s'amuse 1833 : Lucrèce Borgia 1833 : Marie Tudor 1835 : Angelo, tyran de Padoue 1838 : Ruy Blas 1843 : Les Burgraves 1882 : Torquemada 1886 : Théâtre en liberté Victor HUGO est l’auteur de nombreux romans dont quelques romans

cependant que la scène devait ne représenter qu'un seul lieu (unité de lieu) et la durée des événements représentés ne pas dépasser vingt-quatre heures (unité de temps). Les pièces de Victor Hugo, Cromwell (1827), Marion Delorme (1829), Hernani (1830), Lucrèce Borgia (1833) et Ruy Blas (1838), mais aussi celles de Musset, la Nuit vénitienne (1830), les Caprices de Marianne (1833), Fantasio (1834), Lorenzaccio (1834) On ne badine pas avec l'amour (1834), reprennent tous les règles de la dramaturgie romantique

historique, Notre-Dame de Paris. Dès sa sortie en librairie, l'ouvrage connaît un très grand succès. Le public romantique apprécie tout particulièrement l'univers du Moyen-Âge recréé à la perfection par Hugo 1833 est donnée la première représentation de Lucrèce Borgia. Parmi les comédiens se trouve Julie Drouet. Hugo tombe amoureux d’elle et leur histoire d’amour durera cinquante ans. 1841 il est élu à l’Académie française. 1843 Sa fille Léopoldine meurt (la 1ere). Cette tragédie affecte beaucoup Victor

dans The Tragical History of Romeus and Juliet (1562) d'Arthur Brooke[4]. Date de composition En l'absence d'archives et Shakespeare n'ayant signé aucune des pièces de théâtre éditées de son vivant (contrairement aux poèmes, Vénus et Adonis ou Lucrèce par exemple), il est parfois délicat de dater exactement la rédaction de ses œuvres dramatiques. On ne sait pas exactement quand il écrivit Roméo et Juliette. La nourrice évoque un tremblement de terre qui aurait eu lieu onze ans auparavant ; or une