Légitimité Et Souveraineté De Napoléon Bonaparte

constitutionnel français est celui là. Mais cela dissimule d’autres problèmes car le roi gouverne grâce à la légitimité de droit divin (qui est éternelle). Face à cela l’assemblé va présenter directement une nouvelle légitimité du pouvoir politique fondée sur la souveraineté du peuple ou de la nation. On explique l’instabilité politique en France ou de la nation par un conflit entre ces deux légitimités qui ne sera résolu qu’en 1875. Section I : L’instabilité politique et constitutionnelle française

a une très forte abstention. • l’abstention (90% des électeurs n’ont pas votés) Les Français ne votent pas car ils ont peur. Il faut savoir que le vote se fait à haute voie, devant du monde. Donc la convention à un petit problème de légitimité car ce n’est pas très représentatif de la population. • Physionomie politique de la convention Ces députés se résument en trois groupes a) A gauche les Montagnards (environ 200) Ils sont appelés comme ça car ils siègent sur les

hiérarchie sociale de l'époque. 17 juin 1789, Tiers-état se constitue assemblée nationale après mention de Sieyès, elle est alors représentante de la nation française. 4 août 1789 : abolition de tous les privilèges. 26 août 1789: DDHC, souveraineté nationale remplace souveraineté royale. Nation est alors permanente, abstraite, distincte du peuple qui la compose. _ Séparation des PV : Aristote, Locke, Montesquieu, pouvoir politique divisé en 3 fonctions distinctes (législative, exécutive, juridictionnelles)

cette instabilité constitutionnelle a engendré pas moins de six régimes : la monarchie limitée de Louis XVI, puis, la Ière République, la dictature Napoléonienne, les monarchies limitées du XIXème siècle, la 2ème république et enfin la dictature de Napoléon III. Chapitre I : La monarchie limitée de Louis XVI Monarchie limité s’oppose à monarchie absolue, en 1789 c’était encore la monarchie absolue, le roi Louis XVI détenait tous les pouvoirs, mais devant l’agitation grandissante et l’ampleur

féodal d’ordre et de privilège), début d’une nouvelle aire sociale et politique, caractérisée par le rejet des ordres l’égalité juridique, la reconnaissance de droit individuelle inaliénable et des institutions politiques puisant leur légitimité dans la souveraineté populaire. Tout ses principes ne vont pas être parfaitement appliqué il y aura des retours en arrière. Ancien régime : l’ancienne organisation sociale et politique Nouveau régime : institution politique Section 1 : La période révolutionnaire

la puissance du roi : d'où le roi tire t-il sa légitimité ? Quels sont ses pouvoirs ? Au MA on considérait que Dieu était tjrs à l'origine d'un pouvoir, tout pouvoir vient de Dieu. Dieu confiait le pouvoir au peuple qui le remettait au roi. Et donc le roi tirait sa légitimité d'une certaine mesure du peuple. Désormais il en va autrement le roi tire sa légitimité de Dieu uniquement sans passer par l'aval du peuple. On a théorisé cette légitimité par l'expression « monarchie de droit divin ». le

une démocratie autoritaire, sociale et centralisée Italie de Mussolini Libérales. John Locke (1632-1704), Traités du gouvernement civil (1690) : pacte entre le peuple et le futur monarque, la violation du contrat autorise la révolution et la légitimité du pouvoir doit provenir du consentement populaire. Charles de Montesquieu (1689-1755) : séparation des pouvoirs, Etat modéré et libéral. J-J. Rousseau (1712-1778), Contrat Social (1762) : les hommes s’engagent par un pacte à se conformer à la

l’enfreignent. « Toute justice, dit-on sous l’Ancien Régime, émane du roi ». Cette confusion des pouvoirs signifie au fond que les pouvoirs, plutôt que de se limiter les uns les autres, sont associés et s’entraident en vue de faire triompher la souveraineté. 2. Le roi gouverne par conseil. A partir du début du XIVe siècle, les Etats Généraux, qui réunissent des représentants des trois ordres, sont convoqués plus ou moins régulièrement par le roi : ils votent des subsides et émettent des doléances

s’efforce de légitimer le pouvoir. Ce principe fondateur est celui de la souveraineté nationale. Il existe cependant des éléments qui ont perduré dans cette histoire constitutionnelle : • Les hommes sont restés les mêmes, par exemple sous l’empire on retrouve un certain nombre de conventionnels (survivant de la terreur de 1793). • De plus les éléments étatiques sont restés également stables : - le principe de souveraineté nationale - La France comme État unitaire. En effet, des idées fédérales

Droit constit. La souveraineté nationale implique la naissance d’un régime représentatif dans lequel les représentants que l’on appelle parlementaires exercent la souveraineté par délégation de la nation. Comme le représentant a été élu pour représenter la nation et non le peuple il doit disposer d’une liberté suffisante pour interpréter la volonté de la nation ce qui implique un mandat représentatif. Cela veut dire que le représentant n’a aucun compte à rendre à ses électeurs. Il ne reçoit