Machiavel Le Prince La Fin Justifie Les Moyens

les différents personnages de la cour : le Prince (il est appelé ainsi tout le roman), qui agit comme le Prince de Machiavel (référence visible de l'auteur), sans scrupules, sans morale, sans autre guide que son appétit de pouvoir ; son épouse, la princesse qui le trompe avec un jeune bellâtre présomptueux, don Ricardo ; Maître Bernardo, l'artiste derrière qui on devine Léonard de Vinci (il peint la Cène et invente des armes de guerre) ; la fille du Prince, Angelica, fade et romantique,... Cette

Ce ne sera qu’au Moyen-Âge que la notion d’Etat moderne se préfigure. En effet, Philippe Auguste, alors roi de France, tente de détacher le pouvoir royal ou temporel, du pouvoir pontifical et divin ou spirituel. Ce détachement de l’Eglise initiée par Philippe Auguste

autoritaires qu’entre Etats démocratiques puisque les seconds sont moins impérialistes que les premiers. Les deux philosophes les plus souvent cités comme fondateurs du réalisme demeurent néanmoins l’italien Nicolas Machiavel (1469-1527 ) et l’anglais Thomas Hobbes (1588-1679). Machiavel est un contemporain de la Renaissance, marquée par 4 Id., ibid, 57; Michael Doyle, « Thucydides : a Realist? » in Richard Ned Lebow et Barry S. Strauss, eds, Hegemonic Rivalry : From Hegemony to the Nuclear Age (Boulder

le désir de pouvoir (libido dominandi). De tout temps, cette dernière forme de « mal » a toutefois bénéficié de la clémence des autorités, parce qu’elle allait de pair avec la recherche de gloire, tenue pour haute vertu dans l’échelle féodale. Au Moyen Age, l’honneur et l’amour de soi sont en effet valeurs nobiliaires, et président à l’idéal chevaleresque des aristocrates qu’ont su magnifier les littérateurs comme Corneille. L’appât du gain est au contraire perçu comme une méprisable tare bourgeoise

distinguer intuitivement le bien du mal. Dans Émile, Rousseau défend cette idée, en identifiant la conscience avec un principe inné de justice et de vertu. En particulier, il définit la conscience morale comme un « instinct divin », qui serait un moyen immédiat et infaillible de reconnaître le bien et le mal. « Conscience ! conscience ! instinct divin, immortelle et céleste voix ; guide assuré d'un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l'homme

à la morale parce qu’elle est mouvement, moyen, c’est la politique qui est alors subordonnée à la morale, en tant qu’elle est fin, résultat des différentes actions. De nombreux exemples peuvent illustrer ce décalage entre les deux conceptions précédentes : début 2008, la mesure dite des peines de sûreté est par exemple proposée par le gouvernement français : cette mesure pose finalement assez bien le problème soulevé par l’opposition entre Kant et Machiavel : un criminel ayant purgé sa peine de prison

autres rois à l’assister à la guerre (Achille, Ajax, Ménélas,…, Ulysse). Ces rois doivent venir à la guerre avec armes et soldats. Ces rois se réunissent en assemblée et dans celle-ci, Agamemnon prononce des discours politiques (opinions) et les princes s’expriment. De mm, dans cette assemblée politique, le Roi reçoit des ambassadeurs étrangers et il y a échanges de discours. La composition de l’assemblée varie selon le sujet : aepistes, héros, ambassadeurs,…   Il y a donc un certain pluralisme

dans lesquels on peut retrouver des caractéristiques de l'idée générale que l'on se fait de la politique. L’art est un concept qui apparaît le plus souvent comme flou et subjectif et suppose l’intervention d’un agir libre qui réalise dans l’œuvre une fin qui lui préexiste. On peut reprendre ici la distinction que Marx faisait entre l’architecte et l’abeille, le premier agissant selon un plan ou une idée tandis que la seconde, quelle que soit la complexité de son activité, agit mécaniquement. Cependant

Nicolas MACHIAVEL (1531) Discours sur la première décade de Tite-Live (Extraits des livres I, II et III de son Histoire de Rome) Un document produit en version numérique par Jean-Marie Tremblay, professeur de sociologie au Cégep de Chicoutimi Courriel: jmt_sociologue@videotron.ca Site web: http://pages.infinit.net/sociojmt Dans le cadre de la collection: "Les classiques des sciences sociales" Site web: http://www.uqac.uquebec.ca/zone30/Classiques_des_sciences_sociales/index.html Une collection

La conquête du pouvoir Séance 1 : l’ambition Séance 2 :les promesses Séance 3 : le charisme Etape 2 : l’exercice du pouvoir Séance 4 : Le bon prince et le bon régime Séance 5 : les doutes et la crise politique Séance 6 : le roi et ses courtisans Etape 3 : la revanche des femmes Séance 7 : l’impossible soumission Séance 8 : la victoire des femmes Etape 4 : Fin de partie Séance 9 : le pouvoir caricaturé Séance 10 : peopolisation de la vie politique Introduction : N’en déplaise à Julien Brenda