Magicien Montesquieu

Lettre 28 : Avec la Lettres persanes, Montesquieu engage avec allégresse le combat des Lumières. Usbek et Rica ont quitté leur Perce natale pour découvrir en France des mœurs et des usages qu’ils ne comprennent pas – ce qui permet à Montesquieu de faire la satire de traditions et de conventions parfois absurdes dont nous n’avons même plus conscience tant nous y sommes habitués. Ce regard étranger porté sur la société française, dont aucun aspect, sociale, politique ou religieux, n’est épargné

constitutionnel Sujet : En pratique, la séparation stricte des pouvoirs est elle envisageable ? “Il n’y a point encore de liberté si la puissance de juger n’est pas séparée de la puissance législative et de l’exécutrice”, voilà ce qu'affirme Montesquieu au 18ème siècle, indigné par le despotisme monarchique et s'inspirant de la Constitution Anglaise. Cette solution qu'il propose, dans laquelle les trois fonctions, judiciaire, législative, et exécutive ne sont pas exercées par le même organe, vient

philosophe du roman des Lumières.  Les Lettres persanes de Montesquieu (1721) consignent la correspondance fictive de deux Persans, Usbeck et Rica, qui effectuent un voyage en France et partagent leurs impressions de voyage. La découverte d’une société radicalement différente de la leur les fait aller de surprise en surprise : le roman devient une satire des mœurs, car nos coutumes, aux yeux de deux étrangers, semblent souvent absurdes. Montesquieu met ainsi en valeur les travers de la vie parisienne :

ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir » L’esprit des Lois de Montesquieu. Afin de lutter contre l’arbitraire, il voulait un équilibre des pouvoirs. Il préconise la séparation des pouvoirs puisqu’il souhaitait que les organes collaborent entre eux. En revanche, d’autres auteurs opposés aux idées de Montesquieu, voulaient une séparation très rigide des pouvoirs afin qu’ils n’aient aucun contact entre eux et qu’ils soient isolés les uns

qui intervient dans l’histoire humaine). Si l’on regarde l’ensemble de l’histoire on aperçoit un progrès dans lequel intervient la Providence. Bossuet refuse l’idée de hasard qui serait le nom que nous donnons à notre ignorance des causes. 2. Montesquieu dans Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence 1748 : « Ce n’est pas la fortune qui domine le monde. Il y’a des causes générales, soit morales, soit physiques qui agissent dans chaque monarchie, l’élève, la maintienne

modèle dans l'Europe entière, c'est comprendre le formidable souffle qui a conduit tout un peuple à la Révolution. Ce siècle a connu les plus grands hommes, les plus grands penseurs, encore très présents aujourd'hui : Voltaire, Rousseau, Diderot, Montesquieu, Beaumarchais, Marivaux, et tant d'autres!   La métamorphose a été longue et nous prendrons les limites suivantes : 1715, mort de Louis XIV et 18 brumaire, coup d'Etat de Napolélon.   Ce courant n'est pas uniquement un courant littéraire :

revendiquant un contrat social comme fondement de l’autorité politique et une organisation plus démocratique des pouvoirs dans une monarchie constitutionnelle avec une séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire (comme le souhaitaient Montesquieu, Diderot, Rousseau entre autres). Les philosophes introduisent ainsi les valeurs de liberté et d’égalité que finira par affirmer la République à la fin du siècle (1792). Sur le plan économique, le pays connaît une relance économique puissante

Montesquieu, baptisé Charles Louis de Secondat de La Brède, fut un penseur politique, philosophe et écrivain français des Lumières, né en 1689 à La Brède et mort en 1755 à Paris. Passionné par les sciences et à l'aise avec l'esprit de la Régence, Montesquieu publie anonymement Lettres Persanes en 1721. Il voyage ensuite en Europe et séjourne un an en Angleterre où il observe la monarchie et s’inspire à écrire ses grands ouvrages qui associent histoire et philosophie politique : Considérations sur

le facteur dominant et en la seconde le facteur dominé, ou plutôt à dominer. Dans les deux cas, scientifique comme réformateur, les auteurs de l’époque ont eu pour référence l’Angleterre. Certains y ont séjourné de leur plein gré, à l’exemple de Montesquieu. D’autres – nous citerons ici Voltaire, Rousseau et l’abbé Prévost – s’y sont rendus de force, chassés de France. Pour revenir à cette grande opposition entre science et religion, intéressons-nous particulièrement à l’influence du corps ecclésiastique

sont de clarifier et rationnaliser l’organisation de la société en la soumettant a des règles fixent. La République française s’inscrit au sein du XVIIIème siècle, c’est à dire le siècle des lumières. Grace a de grands esprits éclairés tels que Montesquieu (principe de séparation des pouvoirs), Rousseau (Contrat social) ou encore Voltaire (refus de la tyrannie et de la soumission), le principe de la liberté et de l’égalité entre tous citoyens a été posé. A la suite de la Déclaration des droits de