Majorité Présidentielle Et Cohabitation

les périodes de cohabitation, c'est à dire de majorité parlementaire opposée à la majorité présidentielle. Les Présidents Mitterrand et Chirac qui ont été confrontés à cette situation, née du décalage entre les deux scrutins, se sont appuyés sur les prérogatives que leur accorde l'article 5 pour sauvegarder ce que l'on a appelé un peu abusivement le domaine réservé et qui est plutôt un domaine éminent, ou de « dernier mot », la diplomatie et la défense. Mais si les cohabitations de deux ans en 1986-1988

La République française, et plus encore la Vème République, reste marquée par les traditions monarchiques. La fonction présidentielle est créée en 1848 par la Constitution de la seconde République. Le président, élu au suffrage universel direct par les citoyens masculins, dispose de larges pouvoirs, ressemblant à un monarque républicain. Commentant cette institution, Alexis de Tocqueville dira : « Nous avions conservé l’esprit de la monarchie en en perdant le goût ». C’est ainsi que Louis-Napoléon

L’article 5 de la constitution expose que : « le président de la république veille au respect de la constitution. Il assure, par son arbitrage le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat ». La fonction présidentielle n’a cessé d’évoluer depuis 1958, les pouvoirs du président se trouvent désormais considérablement renforcés, conformément à la pensée constitutionnelle du Général De Gaulle énoncée dès 1946. En faisant réviser par référendum la constitution de

en 1958, dans un contexte d'affaiblissement de la IVème République fragilisée par des crises politiques et la guerre d'Algérie, cette Vème République, voulue par De Gaulle, cherchait une stabilité notamment par le renforcement de la fonction présidentielle. On peut donc tenter d'analyser le rôle de cette dernière, afin d'en mesurer le poids dans la vie politique et d'en rechercher les limites. A cette fin, il sera nécessaire d'étudier l'esprit dans lequel la Vème République a été conçue et pratiquée

Le vote avec deux tours permet d’avoir la majorité absolue c'est à dire de faire en sorte que le candidat qui emporte le siège à pourvoir est la majorité absolue des suffrages en effet dans le cadre d'un scrutin majoritaire à un seul tour (ce qui est le cas du système britannique) celui qui remporte a le siège or le système des deux tours permet d’avoir la majorité absolue mais se systèmes désavantage les petits partis car ils

tours est adopté en France pour les élections présidentielles. Cette réforme constitutionnelle entraîne une modification du système des partis et favorise la bipolarisation. En 1993, le rapport VEDEL affirmait alors que cela conduisait « à un régime présidentiel marqué par l’effacement du Premier ministre réduit à un rôle de chef d’état major ». En parallèle, les législatives verront leur suffrage se modifier. Le président se doit alors d’obtenir une majorité favorable à l’Assemblée Nationale afin d’exercer

Proposition | Parlement | Parlement (vote en termes identiques) | Referendum | 3° révisions : 24 au jour d’aujourd’hui ! qq importantes : 1962 par CDG (élection PR au SUD) ; 2000 par Chirac ( septennat  quinquennat pour mandat présidentiel) ; 2008 avec entre autres un thème largement étudié au semestre 1 : le contrôle a posteriori ! Cas pratique : 1) Innovations introduites dans la procédure et explications justifiant leur introduction. - Texte envisagé : « révision appartient

une dizaine de Partis Politiques qui sont représentés mais aucun n’est dominant pour faire une majorité en ralliant d’autres partis. PC : 20 à 25% des suffrages depuis 1946 qui se situe toujours dans l’opposition. MRP (centre droite), SFIO, mais aussi radicaux socialistes, républicains sociaux (gaulliste : RPF. opposition), rassemblement des gauches républicaines (centristes). Pour former une majorité, il faut une coalition. En 1958, il y a les radicaux socialistes, quelques gaullistes, la SFIO et

est au-dessus de la mélée. Il parle au nom des intérets supérieurs et tranche de manière souveraine. L'arbitrage est limité par son domaine. Le fonctionnement régulier des pouvoirs publics et la continutié de l'Etat sont assurés par l'arbitrage présidentiel. Il peut recourir à l'arbitrage populaire via le référendum de l'article 11 et le droit de dissolution de l'article 12. ce sont des pouvoirs propres du PDR, dispensés du contreseing du premier ministre. Le garant: il s'agit du

tel régime, l’exécutif est bicéphale : le président ou premier ministre et le gouvernement qui peut être renversé par le Parlement devant lequel il est politiquement responsable. Les membres du gouvernement ne sont pas élus, mais sont issus de la majorité parlementaire à laquelle ils doivent leur pouvoir. Le pouvoir de renversement peut être réciproque lorsque l’exécutif dispose de la faculté de révoquer le Parlement, ce qui incite les deux pouvoirs à collaborer. Ainsi, dans le texte de 1958, on retrouve