Mal Desordre

Certes, nous avons pu voir que la fiction littéraire est efficace, mais son efficacité est à nuancer. Il faut donc que l'auteur soit attentif sur plusieurs de ses aspects. L'argumentation indirecte peut-être souvent mal comprise, elle pousse à une réflexion implicite qui peut-être mal menée. Les procédés stylistiques comme l'ironie, le symbolisme sont parfois trop compliqués à déceler et peuvent pousser le lecteur dans l'erreur. Ainsi disait Paul Léautaud du journal littéraire en commentant la guerre

I - Introduction L’une des toutes premières choses que l’on apprend aux petits enfants est qu’il ne faut pas mentir. « C’est mal de mentir », dit-on. Autrement dit, dés son plus jeune âge, la morale a retiré à l’homme le droit de mentir, ou encore elle lui a retiré la liberté, bien qu’il se l’approprie, souvent de dire ce qui n’est pas, ce qui ne correspond pas à la vérité. Ainsi le droit consiste à disposer d’une liberté, comme c’est le cas dans le droit d’expression. On sait que la morale, (comme

lui a certes crevé un oeil mais l'a sans aucun doute ainsi sauvé d'une mort certaine et pourtant, il est déterminé à lui cuaser tout les tords possibles : " ce vilain m'a éborgné et ne m'a pas dédommagé. Je vais contre lui porter plainte : il en aura mal et ennui.". Sa mauvaise foi, sa méchanceté sont avérées puisqu'il refuse le jugement qui propose de le remettre à la mer pour vérifier s'il est capable de se sauver seul : " Aussi retira-t-il sa plaine." Dans la fable, Les deux pélerins, les deux hommes

à tous les hommes cette autre maxime de bonté naturelle bien moins parfaite, mais plus utile peut-être que la précédente : Fais ton bien avec le moindre mal d'autrui qu'il est possible. C'est, en un mot, dans ce sentiment naturel, plutôt que dans des arguments subtils, qu'il faut chercher la cause de la répugnance que tout homme éprouverait à mal faire, même indépendamment des maximes de l'éducation. Quoiqu'il puisse appartenir à Socrate, et aux esprits de sa trempe, d'acquérir de la vertu par raison

pas subversif: les bonnes ne sont pas des personnages sans moral, elles éprouvent de la honte et se méprisent, elles s'aiment dans le dégout. Claire-madame répondant à Solange-claire : «Mon infamie? Mon infamie! D’exhumer! Quel mot!». En fait, le mal s'impose comme le seul moyen de les préserver de l'autodestruction et de la destruction. Genet présente l'infamie comme purifiante et le meurtre comme sublimant (les bonnes éprouvent du plaisir à jouer le cérémonial criminel, ce qui les rend belle)

du  « mal », et ces deux notions sont totalement singulière à l’homme puisque les animaux ignorent cette notion ainsi que l'idée du devoir, ils agissent donc instinctivement, sans se soucier des répercutions nuisibles que pourraient avoir leurs actions. Cela nous conforte dans le fait que l’homme agit « bien » par peur de répercutions qui lui serait nuisible, donc il agit par égoïsme, l’égoïsme étant lui-même pourtant considéré dans nombreuses sociétés et groupements d’individus comme le « mal ». Ces

obtenir un bien. Si c’était mauvais pour eux, ils ne le feraient pas. Or, s’ils en obtenaient un mal et qu’il le faisait quand même, moralement et éthiquement ce ne serait pas logique. Donc, réaliser tous ses désirs de façon injuste n’apporte pas nécessairement la puissance et le bonheur. Entre commettre l’injustice et la subir, moralement, il est plus vilain et mauvais de la commettre. Parce que le mal y est plus grand en la commettant qu’en la subissant, et ce, même si la souffrance y est aussi

Bien et le Mal sont-ils relatifs à chacun ? Oui, car nous n’avons pas tous la même définition des choses qui sont Bien et Mal. Pour certaines personnes le Bien peut être de tuer des gens, faire des attentats terroriste, frauder etc. Pour d’autres personnes ces actes seraient perçues comme étant Mal. Donc, on ne peut pas dire que la perception des gens pour le Bien et le Mal est pareil pour tous, puisque nous n’avons pas de meilleures raisons que les autres de prouver ce qui est Bien ou Mal. Par contre

critique déguisée. Ce chapitre peut être lu de plusieurs façons; considérer dans une perspective simplement narrative: c'est le premier choc de Candide : confronte au problème de la guerre. Une lecture philosophique: c'est l'apparition pour lui du mal sur la terre => texte représentatif du XVIIIème, où la guerre est un thème récurrent. | | | | PROCÉDÉS | «CITATION» | EXPLICATION | Parallélisme | «trente mille habitants de tout âge et de tout sexe sont écrasés sous des ruines» (p.22

chef-d’œuvre de la raison et de la justice ». 2°) Les utopies valorisées : 
• L’Eldorado 
• le jardin (du chapitre 30). C’est aussi une utopie. On oublie ses grands problèmes par le travail plus qu’on ne les résout. Cet oubli est-il possible ? Le mal et la souffrance risquent de réapparaître et le désir de philosophie, c’est-à-dire de critiquer aussi. III. L’Eldorado ou la cité idéale : une utopie très voltarienne (chapitres 17 et 18)… 

On se retrouve réunis comme dans un catalogue, où se trouve