Mal Desordre

de confiance mais une sorte de perversion mentale. Celui qui prend l’habitude de mentir ne sait plus faire la différence entre la vérité et le mensonge ce qui risque de lui poser de sérieux problèmes .Du point de vue moral, le mensonge est un mal en soi, un mal absolu. En effet, mentir, c’est tenter de priver une personne de son droit à exercer son libre jugement. En lui donnant de fausses informations, on veut la manipuler, lui faire faire ce qu’elle n’aurait pas voulu faire si elle avait su ce qu’est

le mal physique Au fil de ses aventures, Candide est confronté à des maux qui le font souffrir physiquement : - après s’être fait chasser du château de Westphalie il est confronté à la faim et au froid car il est dehors, sans toit ni vivres : ch. 2 (l.4-5) « il se coucha sans souper au milieu des champs entre deux sillons » - la maladie, avec sa première retrouvaille avec Pangloss, où il le retrouve dans un état pitoyable : ch4   « tout couvert de pustules, les yeux morts, le bout du nez tout

un extrait du conte philosophique de Voltaire, c’est un moment capital dans l’initiation de Candide. Cet épisode signe sa rupture avec la philosophie de Pangloss. Avec la découverte de l’esclavage, Voltaire fait faire à son héros, l’expérience du mal absolu, lui, qui a pourtant déjà connu les horreurs d’un massacre, d’un séisme, d’un autodafé. Abomination dépassant toutes les autres barbaries, l’esclavage apparait aux philosophes des Lumières de Montesquieu à Condorcet en passant par Lvsus et Jaucour

ne faut pas juger trop vite: Las Casas est certain qu'un homme ne peut juger un groupe humain dont il ne connaît rien ou même pas grand-chose. C'est l'argument du relativisme moral. Puis, son troisième argument sera :il faut essayer d'éviter un mal encore plus grand: Las Casas affirme que, lorsqu'on veut conquérir, il ne faut pas oublier de respecter le principe du minimum de dommages. Enfin, son quatrième argument sera :Les hommes se convertiront librement et non par obligation: Las Casas

heureux, il ne se préoccupe pas du mal des autres, car il ne * souffre point de jalousie. ‘’De tous ce que la sagesse procure en vue d’une existence * entièrement bienheureuse, le plus grand et de beaucoup est la possession de l’amitié’’, * (Florilège p.93). Le deuxième est la mort n’est rien pour nous, car lorsqu’on meurt, on ne * sent rien.’’Familliarise-toi avec le fait de penser que la mort n’est rien par rapport à * nous. Car tout bien et tout mal résident dans la sensation. Or

cadre défini par des imparfaits de description, détails renvoyant au monde du conte (château, monde paysan) : château, seigneur, domestique, grande salle, tapisserie, mais aussi : chiens, basse-cour, palefreniers…Le lieu = province rurale d’un royaume mal connu des Français, la Vestphalie (orthog. francisée de Westphalie).( Ancrage dans un «  ailleurs » laissant libre champ à l’imagination. Les personnages semblent mener une vie dans un monde clos et réduit, comme coupé du monde réel :

désinvolture. Plus qu’une véritable réflexion sur un sujet essentiel, son roman est plutôt un règlement de comptes endiablé, un jeu de l’esprit passablement ironique avec la société de son époque. Il nous enseigne que le monde est fait de bien et de mal sans juste milieu. Il dénonce l’absurdité de vouloir que tout soit parfait. 2. Citations : « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » chapitre 1er. Candide a sans arrêts des ennuis mais à chaque fois il se relève et continue

L’expérience du mal est-elle source de progrès moral ? Expérience : 3 sens - Courant : ensemble des connaissances acquises par les événements de la vie - Philosophique : Connaissance sensible obtenue par une synthèse des sensations. Connaissance empirique - Épistémologique : Observation de fait en vue de vérifier une hypothèse. Synonyme d’expérimentation. Termes opposés : Connaissance abstraite, inexpérience, naïveté, innocence, … NB : L’expérience, qu’elle soit expérience personnelle de

s'exposer à subir, dans une vie future, une mauvaise réincarnation. Dans la notion de devoir, contrainte obligation, le devoir n'est pas affaire de connaissance par exemple chez Platon (427-348 av. J-C) il n'y a pas de place pour le devoir, car le mal est lié à l'ignorance. Les méchants ne connaissent pas le vrai Bien (nul n'est méchant volontairement); et l'exercice de la justice et de la moralité dépend avant tout de la maîtrise interne des désirs, de la tempérance, non de la contrainte externe

un peu, mais notre seul plaisir fut d’avoir commis un acte défendu. Voilà mon cœur, ô Dieu, voilà mon cœur dont vous avez eu pitié au fond de l’abîme. Qu’il vous dise maintenant, ce cœur que voilà, ce qu’il cherchait dans cet abîme, pour faire le mal sans raison, sans autre raison de le faire que sa malice même. Malice honteuse, et je l’ai aimée ; j’ai aimé ma propre perte ; j’ai aimé ma chute ; non l’objet qui me faisait choir, mais ma chute même, je l’ai aimée. Ô laideur de l’âme qui abandonnait