Mamelles

aidé d’autres à vivre dans le mieux monde. La guerre a sa avantage : elle nettoie du mauvais. Après la bataille, Candide s’enfuit au village... La scene est décrite par le champ lexical de corps torturés : «cribles de coups », « égorgées », « mamelles sanglantes », « éventrées », « à demi brûlées », « cervelles répandues », « bras et jambes coupés ». Voltaire utilise ce vocabulaire pathétique pour nous réagir, pour souligner cruauté de la guerre et démontre qu’elle touche tout le monde, même la

d'abord un village voisin ; il était en cendres : c'était un village abare que les Bulgares avaient brulé, selon les lois du droit public. Ici, des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes : là des filles, éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros, rendaient les derniers soupirs : d'autres, à demi brûlées, criaient qu'on achevât de leur donner la mort. Des cervelles étaient répandues sur la terre

traitement naturaliste lorsqu'il s'agit de décrire les horreurs de la guerre faites aux civils et aux personnes totalement démunies « Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes », « là des filles éventrées après avoir assouvi les besoins naturels de quelques héros rendaient les derniers soupirs », « d’autres, à demi brûlées, criaient qu’on achevât de leur donner la mort ». C'est véritablement à une boucherie

Paris est le lieu solennel Où le tourbillon éphémère Tourne sur un centre éternel ! Paris ! feu sombre ou pure étoile ! Morne Isis couverte d'un voile ! Araignée à l'immense toile Où se prennent les nations ! Fontaine d'urnes obsédée ! Mamelle sans cesse inondée Où pour se nourrir de l'idée Viennent les générations ! Quand Paris se met à l'ouvrage Dans sa forge aux mille clameurs, A tout peuple, heureux, brave ou sage, Il prend ses lois, ses dieux, ses moeurs. Dans sa fournaise

De là, le poète se nourrit de cette douleur, comme le chante Musset dans son poème La nuit de mai « Dans son amour sublime il berce sa douleur/ Et, regardant couler sa sanglante mamelle/ Sur son festin de mort/ il s'affaisse et chancelle,/Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur. » http://lettres.ac-rouen.fr/francais/romantik/themes/citation.html "Pour la dernière fois donc, pour la dernière fois j' ouvre les yeux. Hélas ! ils ne reverront plus le soleil : un jour trouble et nébuleux les

était vide et la plage déserte; Pour toute nourriture il apporte son cœur. Sombre et silencieux, étendu sur la pierre, Partageant à ses fils ses entrailles de père, Dans son amour sublime il berce sa douleur; Et, regardant couler sa sanglante mamelle, Sur son festin de mort il s'affaisse et chancelle, Ivre de volupté, de tendresse et d'horreur. Mais parfois, au milieu du divin sacrifice, Fatigué de mourir dans un trop long supplice, Il craint que ses enfants ne le laissent vivant; Alors

Masque_ {draw:frame} {text:soft-page-break} Bohémiens en voyage La tribu prophétique aux prunelles ardentes Hier s'est mise en route, emportant ses petits Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes. Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes Le long des chariots où les leurs sont blottis, Promenant sur le ciel des yeux appesantis Par le morne regret des chimères absentes. Du fond de son réduit sablonneux le grillon

réhabilitant un bâtiment qui fait partie de l'histoire de la ville" avoue Alexis Benoit, directeur technique du Silo. Le succès rencontré depuis l'ouverture de la salle laisse présager une hausse de la fréquence évènementielle pour la salle aux "99 mamelles" . "L'affluence record ainsi que la bonne tenue des concerts et one-men-shows nous permettent d'envisager l'organisation de rendez-vous de plus grande envergure comme des grands meeting politiques" explique Cyril Heffner, régisseur de "l'ancien grenier

pairs se terminant par des doigts. En temps que tétrapodes amniotes, le développement de l’embryon s’effectue dans une poche emplie de liquide et limitée par une enveloppe, l’amnios. En tant qu’amniotes mammifères, ils possèdent des poils et des mamelles sécrétant du lait. II – Caractères dérivés propres aux primates En tant que mammifères primates, ils possèdent des ongles à la place des griffes et un pouce opposable aux autres doigts. L’arbre phylogénétique suivant matérialise les liens

champ de bataille. Pour cela, Voltaire cesse d’employer un ton ironique car au vue de l’insoutenable réalité, l’ironie serait déplacée. Le lexique employé est celui de la violence et de l’horreur : « vieillards criblés de coups, femme égorgées, « mamelles sanglantes ». La guerre est d’autant plus ignoble qu’elle touche non seulement des civiles mais des personnes faibles. Voltaire emploie une litote « besoins naturelles de certains héros » pour parler du viol. En ne faisant une description objective