Maquiladora

le territoire américain. Si de telles pratiques ont eu des effets négatifs sur l'emploi industriel américain, elles ont permis aux secteurs concernés de faire face à la concurrence étrangère. C'est d'ailleurs dans ce cadre que sont apparues les maquiladoras, unités de fabrication installées à la frontière mexicaine, et que fut conclu l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). Transition La puissance américaine dans l'espace mondial ne s'exprime pas seulement sur le plan économique. Sa seconde

filiales sont implantée à proximité des gisements ou sur les littoraux. Pour la production de produits finis ou semi finis à faible niveau technologique, les filiales sont implantées dans des pays où la main d'œuvre est bon marché (c'est le cas des maquiladoras). Le déterminant principal de la localisation est souvent la proximité de la demande finale. Les organisations internationales favorisent le commerce international. Elles disposent d'un marché unique, d'un tarif douanier commun, d'une monnaie

mise en place : les maquiladoras. Les maquiladoras sont des usines qui se situent le long de la frontière du côté mexicain, elles bénéficient d’une exonération des droits de douane, les marchandises qu’elles produisent sont exportées. Elles sont mises en place en 1960 par le gouvernement mexicain de Gustavo Diaz Ordaz. Entre 1960 et 2000, leur taux de croissance a augmenté de 25% et elles représentaient un tiers des exportations mexicaines, de plus le salaire minimum des maquiladoras est deux fois plus

Nord-Américain ), et puis dans le cadre de l'Amérique, il existe la ZLEA ( Zone de Libre Échange Américaine ). Il y a également la création de véritable régions transfrontalières : la Mexamérique, des villes jumelles ( « Twincities » ) par la présence des maquiladoras ( zone franche industrielle installée à la frontière américano-mexicaine ) ; la Pugetopolis autour de la ville de Seattle et Vancouver ; Espace Main Street qui s'étend des grands lacs au Saint Laurent. On a, en fait, une sorte de dominion sur

traditionnelles : automobile.. => en crise ( Détroit; Grands Lacs ) industries de pointe => délocalisations intérieures cependant régions en croissance : Sun Belt ( régions dynamiques économiquement, cadre de vie … ) Frontière EU/Mexique : Maquiladoras, main d'oeuvre => ALENA Conclusion : Les industries : Métropolisation, Littoralisation, interfaces continentales ( Mexique, Canada ) C - L'organisation régionales des EU => Lire p 117 : 3 grands ensembles + carte page 119

American Products Co, filiale de la Brand. Trois autres sociétés se sont installées au cours de la décennie suivante. En 1989, ces entreprises contrôlaient près de 5 000 hectares de terres destinées à la production de melons d’exportation. 1 : maquiladoras, zones industrielles franches situées sur la frontière américano-mexicaine, du côté mexicain, ou des entreprises américaines viennent profiter du faible coût de la main d’oeuvre mexicaine. Jacques Chonchol, Systèmes agraires en Amérique latine

frontière se trouvent des twin-cities, ou villes jumelles - deux villes très proches dont le développement s’est effectué simultanément d’un côté et de l’autre de la frontière, notamment grâce aux délocalisations manufacturières au nord du Mexique, les maquiladoras – comme Ciudad Juarez/El Paso pour n’en citer qu’une. Les travailleurs peuvent franchir la frontière pour aller travailler, mais ils n’ont pas droit à la libre-circulation puisqu’ils doivent retourner dans leurs pays après leur travail. La tentation

investisseur étranger se doit de s'associer avec une société chinoise). Le centre de décision n'est pas seulement à l'étranger mais aussi en Chine. La Chine a donc son mot à dire. L'industrie textile mexicaine a pratiquement disparue (sauf maquiladoras → lieux de production, pas de centres de décisions qui viennent des USA). Les Mexicains ne décident de rien (prix, design, pub, etc...). Dans le cas Chinois, on a vu apparaître des stylistes chinois, des designers, des hommes d'affaires,

ouvriers ne sont pas toujours déclarés, les cadences peuvent être infernales, le nombre d'heures travaillées est largement supérieur à ce qui est autorisé, les salaires à peine suffisants pour vivre... Dans une zone franche installée au Nicaragua (maquiladora), la part de ce que représente le salaire des ouvriers dans le prix de vente d'un jeans est à peine de 1,5 %. Ce sont les études de marché et les campagnes de publicité qui ont la part la plus importante du prix de vente d'un jeans. • Des conditions

les activités d'assemblage. Il s'agit parfois de montage de composants de pointe. S'y développent, également des activités de gestion. Ces pays d'Asie ou d'Amérique Latine accueillent une bonne part des délocalisations. Un cas particulier : les maquiladoras à la frontière du Mexique et des Etats-Unis. Il s'agit d'entreprises qui réalisent des processus d'assemblage, à forte intensité de main d'œuvre, à partir de pièces venues, hors douane, en totalité de l'étranger ( en l'occurrence des Etats-Unis)