Mariama Bâ

joies et, à travers cela, on va voir se dessiner ce qu'ils appelleront "la nouvelle littérature africaine". Aujourd'hui, j'entends les hommes parler de cette petite littérature individualiste en désignant Ahmadou Kourouma, sans saluer au départ Mariama Bâ. Or, ce sont les femmes qui ont lancé ce modèle de littérature individualiste, cette littérature qui, il y a dix ans encore, était méprisée des hommes parce qu'il fallait parler des colonisateurs, parce qu'il fallait parler des dictateurs, cela

s’appellent la polygamie, la minoration de la femme et de l’enfant, etc. ; tous travers fustigés sans répit, aux antipodes de la parole discrète, murmurée, intimiste, et de l’écriture pleine et souple, toujours élégante : celle d’Une si longue lettre de Mariama Bâ, une des premières romancières de l’Afrique francophone. Publié en 1979 et écrit sous la forme d’une correspondance entre deux amies de longue date, ce roman donne à lire le vécu quotidien des femmes africaines, fait de polygamie, de souffrances

Faye, Formateur FASTEF El Hadj Habib Camara, Formateur FASTEF Hamidou Watt,CNFC Samba Diary Ndiaye, CPI, PRF Dakar Babacar Diagne, Inspecteur de spécialité, Dakar Ousmane Niang, Inspecteur de spécialité, Kaolack Moustapha Sène, Professeur Lycée Mariama Ba Ismaïla Mbodj, Professeur Lycée des Parcelles Assainies U 13 Les équipes ont été soutenues et orientées par :          Abdoulaye Djiby Tall, Chef du Bureau Curriculum, DEMSG Lamine Sarr, Chef du Bureau Formation, DEMSG Susan Schuman

Personnages et leurs rôles VIII. Résumé de l’œuvre « Une Vie de Boy » IX. Portée de l’œuvre « Une Vie de Boy » Concusion Membres du groupe Sambassa Doukouré(Chef du groupe) Aissata Lamarana Cissé Asmaou Diallo Cheick Abdoul Kader Diaré Cheick Ahmed Tidiane Bâ Cheick Ahmed Touré Daniel Sarah Molo Djebel Bangoura El-hadj Ibrahima Keita Elisabeth Balla Béavogui Professeur chargé au cours: Mr CONTE Aly Badara Introduction Le conflit

vitalité de la narration orale sur le continent.             En dehors de ses fontions éducatives et distractives, l’oralité est aussi en charge du passé. La mémoire des griots et des anciens est immense. La célèbre formule du Malien Amadou Hampaté Bâ: "En Afrique, chaque fois qu'un vieillard meurt, c'est une bibliothèque qui brûle" explique le désir de transposer par écrit. Il s'agit de sauvegarder une mémoire. La mémoire du passé suppose des récits longs qui remontent à la nuit des temps et s'écoule

hommes. On peut établir un certain rapport épistémologique et critique entre Sidonie et Une si longue lettre de Mariama Ba principalement au niveau de la trame psychologique et des débats construits autour de la femme. L'épouse du conseiller se retrouve comme Ramatoulaye, veuve et mère de deux enfants. Comme cette dernière faisant part de ses malheurs à sa meilleure amie Aïssatou Ba exilée aux Etats-Unis, la veuve du cadre se confie aux siens, à ses proches, surtout à sa mère. Mais de celle-ci

littéraires émergent : tout d’abord, une littérature plus intellectuelle et, ensuite, une littérature plus populaire. Ceci ne se fait pas sans mal et les écrivains africains se trouvent ainsi confrontés à deux syndromes. Certains, à l’instar de Mariama Bâ, respectent parfaitement la langue française en devenant en quelque sorte ses « gardes-champêtres » alors que d’autres la transforment totalement et deviennent des « tirailleurs ». L’exemple d’Ahmadou Kourouma est peut-être le plus parlant. En

Clinton, Yasser Arafat...). Augustin Senghor, maire de Gorée Elle devient également un lieu d'intense activité culturelle (festivals de jazz, expositions..) et intellectuelle (Université des Mutants, Fondation Soros, Lycée féminin d'élite Mariama Bâ..). Gorée est alors un symbole de brassage ethnique et culturel, mêlant des habitants de toutes les régions du globe, et de tolérance religieuse, à l'image de la composition des familles multiconfessionnelles et métissées qui y vivent. Cohabitent

avr 2009 à 20h55 par gnimassou igor : presentation génerale de sous l'orage de seydou badian koyate 19 avr 2009 à 15h03 par khalifa : nous voulons des documents sur le mariage forcé dans sous l'orage de seydou badian 18 avr 2009 à 18h24 par moustapha Ba : nous volons beaucoup de documents sur le choc tradition-modernisme dans Sous l'orage de seydou Badian 18 avr 2009 à 17h32 par DJIBRIL : je veux un exposé sur la vie de la femme africaine à travers sous l'orage de seydou badian 18 avr 2009 à 11h36 par manyoniu :

écartelé. Tout en lui est discordance au point qu’il devient incapable de discernement : « Comment voir clair en moi ? Toujours cette voix-ci et cette autre en conflit permanent ; je suis déchiré. Je ne sais plus où donner de la tête.»(Pl.47). Selon Mariama Diedhiou « il y a chaque fois dans le geste collectif qui désigne la schizophrénie un certain nombre de malentendus et un arbitraire inquiétant » 2. En effet, la population de NDar décrète, avant tout verdict médical, que Magamou est fou parce que