Marivaudage

promis de façon masquée – mais c'est lui-même aussi qu'il découvre, dans ce jeu de masques. Le langage de Marivaux retranscrit les moments de séduction entre les héros, et les interrogations des personnages sur leurs propres sentiments : c'est le « marivaudage ». Beaumarchais, avec Le Barbier de Séville ou Le Mariage de Figaro, donne au personnage du valet une importance cruciale. Le valet était déjà un personnage important auparavant (chez Molière par exemple, avec Scapin, Sganarelle, etc.), mais il

débusque l’ado dans le jeune de banlieue, le sentimental dans le violent, l’universel dans le particulier. » L’universel (qui fait référence à tous les hommes) est montré par l’intérêt que ces jeunes, qui parlent un langage très différent du marivaudage, portent à ce que dit Marivaux, à la manière dont il le dit, au jeu théâtral mis en abyme dans la pièce. Cela montre que la question du langage les intéresse (voir le paragraphe sur le langage) mais aussi celle des rôles que chacun joue dans la

prétendant de Silvia, prend le rôle de son propre valet, Arlequin. Cette situation engendre complications et quiproquos, qui sont pour le spectateur sources de comique. Marivaux a également donné son nom à un style particulier du langage amoureux, le marivaudage. Celui-ci se caractérise par son travail sur le langage, pour exprimer un manège de galanterie délicat et recherché. Les personnages enchaînent des répliques autour du sens des mots. Le registre comique est ainsi omniprésent : comique de mots et

immense succès suite à L'Ile aux esclaves (1725), et d'autre. Cette pièce écrite durant le siècle des Lumières, avant la révolution fait preuve d'une dimension carnavalesque plutôt étrange pendant cette période. Cet auteur utilisera beaucoup le "Marivaudage" dans ces pièces, ce principe a été crée par lui même, il consiste à échanger des propos galants et d'une grande finesse, afin de séduire un homme ou une femme, on peut le comparer au badinage ou encore au libertinage. Dans ce passage de l'acte

spectacle se termine sur l'ambiguité hors champ d'une répétition qui met mal à l'aise, entre Carise et Mesrou. Tout cela n'est pas très subtil. "Qui de l'homme ou de la femme a été le premier infidèle en amour?" De la constance de l’inconstance Le marivaudage n’est pas toujours ce que l’on croit. Dans la mise en scène que Stanislas Nordey fait de La Dispute, point de dentelles et de falbalas, point de jolis minois et et de manières apprêtées, contournées, d’œillades contredites, de tressaillements savamment

malgré ses dires. Pour Jean, la mer – ou ce qu’il en reste, « la mare » dans laquelle ils pataugent –, devient un accessoire de théâtre, une variante du miroir amoureux, magique, dans lequel se reflètent son visage et celui de la jeune femme. Un marivaudage un peu mièvre : Maupassant décrit avec ironie cette mise en abyme amoureuse. Jean se comporte comme un adolescent timide quand, devant leur reflet dans l’eau, « du bout des doigts, [il] lui [jette] un baiser », alors qu’il a en face de lui une femme

CIE DU JOUR AU LENDEMAIN Marivauxmise en scène Agnès Régolo La Dispute DOSSIER PÉDAGOGIQUELA DISPUTE d'après le texte de Marivaux L’histoire Qui de l’homme ou de la femme a commis la première infidélité en amour ? Afin de répondre à cette question, deux filles : Églé et Adine, et deux garçons : Azor et Mesrin, ont été élevés dans la forêt, isolés les uns des autres, hors de toute société. Ils ne connaissent que le couple que forme Carise et Mesrou qui, dès le berceau, a pris soin d’eux

d’invalider) la thèse d’Hermiane. Le vocabulaire utilisé est hyperbolique : « le plus sauvage, le plus solitaire, très curieux, perfidie horrible »… et parfois précieux : « par pure galanterie, l’aimable enfant… ». Le côté badin (qu’on a appelé le « marivaudage ») participe à forger le ton comique. Dans le déroulement de la pièce, on a d’autres types de comique : le comique de situation (les scènes de rencontre), comique de mots (la confrontation des mots avec ce qu’ils désignent), comique de gestes (les

exclamations et interrogations > prédominance des sentiments le thème de l'amour domine: passage de la galanterie à l'amour expression amplifiée des sentiments les jeux du refus > éléments du mode de séduction chez Marivaux > parodie du marivaudage. b) une scène caricaturale : Didascalie"il saute de joie" > insiste sur la gestuelle 4 "on" + juron "palsembleu" > première rupture avec l'univers des nobles >>> parenthèse jusqu'à l.64 >>> distance entre arlequin et son

car ils rajoutent du divertissement. Ils permettent également de faire émerger la vérité. Le fait que la critique de la société soit secondaire permet à la pièce de rester une comédie. De plus, l’idée que nous retenons de cette pièce est celle du marivaudage, c’est-à-dire l’échange de propos galants et précieux. Stratagèmes et ruses camouflent le but premier de l’auteur. Néanmoins, les stratagèmes et ruses ne sont peut-être pas si nécessaire à la comédie. Elle a pour but de faire rire mais il existe