Marquise De Cibo

valeurs. - D’une part, il faut observer la critique de la confusion entre sphère politique et sphère privée. En effet, de nombreuses femmes de Florence sont des objets de convoitise pour le duc. C’est surtout à travers l’intrigue Cibo que s’exprime la critique. La marquise, encouragée par le cardinal, devient la maîtresse du duc (II, 5-6), franchissant ainsi la frontière entre politique et relations privées. De la même façon, le duc, dès la première scène de la pièce (I, 1) croit pouvoir payer d’argent

aveuglement et dictés par les désirs de chacun individuellement. Pourtant ils veulent tous la même chose : stopper la tyrannie de Florence. Tout était en faveur de la victoire de la République : le meurtre du Duc par Lorenzo, la révolte des bannis, la marquise Cibo, les républicains… Seulement chacun a préféré agir seul et rester de son coté comme s’ils ne se voyaient ni se reconnaissaient. C’est cet aveuglement qui fait de cette pièce le chaos. C’est pourquoi, la scène sera constituée d’un grand rideau

Séance 2 (2h) : L’action dans Lorenzaccio |·  Faire le schéma actantiel de la pièce en prenant pour sujet Lorenzo, | |·    Direction essentielle : |les Strozzi, la marquise Cibo, le Cardinal Cibo | |-     pluralité d’intrigues, unité d’action |  | |·    Axe d’étude :

sécurité (« sans crainte d’une pierre sur la tête »). Pour Tebaldeo, le jeune peintre, élève de Raphaël, Florence est une mère qu’il aime. Même s’il sait que la cité est corrompue, il ne remet pas en question l’amour qu’il porte à la mère-patrie. La marquise Cibo s’extasie encore devant la beauté de sa ville mais déplore la situation politique : « Que tu es belle, Florence, mais que tu es triste ! ». Les bannis, eux, n’ont plus d’indulgence pour leur ville. Ils l’insultent, la nommant « peste de l’Italie

orgueil et de son humilité qui va jusqu’à l’autocritique. LA marquise Cibo le fait également mais son projet tourne court surtout quand il s’agit d’une vraie confession et en réalité d’une sordide manipulation si bien que la figure héroïque féminine finit par d’effondrer comme les fantoches d’On ne badine pas avec l’amour. Musset reprend des mythes anciens qui ne peuvent être réactualisés de manière pleinement satisfaisante : la Marquise qui veut jouer les Lucrèce d’âges mûrs, Lorenzo en nouveau Brutus

s’évanouir Sire Maurice : « Double poltron ! fils de catin ! », p.63. Le duc abusé confirme : « … jamais il n’a pu voir une épée. », p. 63. Seul le cardinal Cibo pressent que Lorenzo veut tromper son monde. 7 Lorenzo jouerait le rôle de la femmelette ? Le seul qui ne soit pas dupe de la comédie de Lorenzo : la cardinal Cibo « C’est bien fort, c’est bien fort. » Ce qui prouverait qu’il est le seul à comprendre que Lorenzo joue le rôle de la femmelette, que sa « féminité" affichée n’est

Strozzi est divisée entre Philippe qui ne veux plus se battre et Pierre qui reproche à Lorenzo de lui prendre sa vengeance. Le peuple florentin, quant à lui, est soi-disant très révolté mais fait en réalité que murmurer… → victoire du Cardinal Cibo : il a une grande influence sur la nouvelle élection car c’est lui le passeur de la couronne : (“avant de recevoir de mes mains la couronne que le pape et César m’ont chargé de vous confier” acte V sc 8). Le Cardinal est tout au long de la pièce un

personne de plus à sa cour, et nie en bloc auprès de ses proches l’influence que celui-ci détient sur son esprit. Il le voit comme un lâche, le surnomme Lorenzetta, et l’imagine davantage comme habile à manier les mots que l’épée. Devant le cardinal Cibo et sire Maurice, il redouble d’adjectifs dépréciatifs à l’encontre de son cousin, le qualifiant de « fieffé poltron », de «femmelette » et autres épithètes peu engageants. La confiance qu’il lui accorde n’est qu’un sentiment de supériorité, qui se

de sa souillure: la robe de mariée comme costume d'un rituel de purification Florence est une ville remplie de prostituées et de souillures. Quand les bannis quittent cette ville, ils la nomment de « mère stérile », « bâtarde » (acte I). La marquise Cibo (acte III), souhaite que le tyran oublie la corruption et l’immoralité et règne correctement sur Florence : « Le jour où tu seras à la tête d'un corps libre, où tu diras : « Comme le doge de Venise épouse l'Adriatique, ainsi je mets mon anneau

(1834), Musset nous décrit le cardinal Cibo - un vil, machiavélique qui manigance dans l’ombre « selon ses règles mystérieuses ». Il utilise les secrets du confessionnal de sa belle-sœur pour le pouvoir et la pousse dans les bras du duc Alexandre. Selon lui, « Rien n’est un péché quand on obéit à un prêtre de l’Église romaine. »(Acte I, Sc. 3). Nous remarquons que le Mal rode autour du Bien mais à la fin, la Foi en la vérité et le Bien l’emporte car la Marquise Cibo sera pardonnée et acceptée par son