Masaccio

l’Antiquité. Il y a une redécouverte: du nu, du déhanchée antique, on représente les hommes d’état mais aussi les inconnus. - Rupture avec l’art de Moyen Âge et de la Renaissance Il y a une première rupture avec le Moyen Âge tout d’abord,l ’oeuvre de Masaccio, Portrait d’un jeune homme, 1425. Il est de profil, sur un fond noir, cad que le personnage existe en temps que tel mais pas dans la réalité, 15 sur 28 - - c’est presque symbolique. Enfin on remarque qu’il est peu expressif. Il y aura une évolution

pour Sigismondo Malatesta. Le portrait florentin développe par ailleurs, toujours dès la première moitié du XVe siècle, une forme de profil mais déterminée cette fois par le volume, comme dans les portraits de jeunes hommes au « mazzochio » de Masaccio. L’exécution de profil sur fond sombre, en buste, en jouant avec les effets de volume se transforme alors presque en ronde bosse. A partir des années 1450, à Florence, le portrait en profil se « démocratise » et attire une clientèle bourgeoise et

trois siècles, en trois périodes successives : le Trecento (XIVe siècle), le Quattrocento (XVe siècle) et le Cinquecento (XVIe siècle). Dans son ouvrage, Vasari parle de trois âges : celui des précurseurs, Cimabue et Giotto, celui des initiateurs, Masaccio, Brunelleschi et Donatello, et enfin celui des maîtres accomplis, Bramante, Vinci, Raphaël et Michel-Ange, qui selon Vasari égalent et même dépassent ceux de l’Antiquité. Il faudra attendre le XIXe siècle pour que les historiens étendent le concept

Villani Ghiberti Alberti Vasari Vies..., 1550, Vasari Les 3 grandes phases de l'art: Gloire dans l'Antiquité Déclin au Moyen-Age Renaissance La renaissance de l'art: L'éveil: 13-14ème: Giotto La maturité: 15ème Masaccio, Donatello, Ghiberti L'apogée: 16ème, Léonard, Raphaël, Michel-Ange « Ils trouvèrent la solution quand ils virent déterrer certaines antiques des plus célèbres citées par Pline: le Laocoon, l'Hercule et le Torse du Belvédère, ainsi que Vénus

l’appeler, Péri, fée ou sylphide, être charmant et frêle, Ange du ciel à qui l’on aurait coupé l’aile Pour l’empêcher de s’envoler. LXXIX On aurait dit, à voir cette tête inclinée, Et son expression pensive et résignée, Une mater dei d’après Masaccio. Ce n’était qu’un portrait d’une maîtresse ancienne. La plus et mieux aimée, une vénitienne, Qu’en sa gondole un soir, sur le Canaleio, Un bravo poignarda. – Le mari de la belle Avait monté ce coup, la sachant infidèle. – C’est un roman entier

[…] L’exil se définit par l’obligation juridique enjointe à un sujet de quitter sa terre d’origine pour n’y jamais revenir et trouver ailleurs son lieu d’ancrage. » 1 1. Dominique Baqué, Histoires d’ailleurs, Paris, Regard, 2006, p. 113. 17 Masaccio, Adam et Ève chassés du paradis, 1425-1428. 18 Depuis l’an mil jusqu’au XIVe siècle, la pérégrination de l’humanité sur terre est une réalité sociale qui ne cesse de s’amplifier. Par le culte rendu aux martyrs fondateurs Pierre et Paul, l’errance

de son missel. Maintenant, quand on parle de la « Renaissance », on chicane volontiers sur la date d’apparition des deux premiers monuments de la vraie peinture moderne, l’Agneau mystique des Van Eyck – 223 – et la chapelle des Brancacci de Masaccio, œuvres sensiblement contemporaines, puisque peintes l’une et l’autre entre 1426 et 1430. Mais on oublie que Duccio et Giotto étaient morts, à ce moment-là, depuis près d’un siècle, que Cimabue avait débarrassé la forme de ses bandelettes depuis

de la Renaissance différent, déterminé par les exigences de la nature. Ses œuvres de batailles sont une synthèse de la perspective, des formes et des couleurs. * MASACCIO (1401-1428) - Fresque funéraire de Lorenzo Lenzi et de son épouse, mausolée « LaTrinité » dans l’église Santa Maria delle Novella (1427) C’est une rare œuvre où Masaccio n’a pas travaillé en «compagnie», c’est-à-dire associé à un autre artiste de son temps. C’est le peintre qui inaugure la Renaissance en peinture selon le peintre-biographe

placé très tôt à Settignano dans la famille d’un tailleur de pierre : c’est là qu’il commence de se passionner dans l’atelier de Domenico et Davide Ghirlandaio à Florence, et se rend souvent dans la chapelle Brancacci pour admirer les fresques de Masaccio. A Florence, il obtient ses premières commandes d’oeuvres picturales ; ainsi une Sainte Famille pour les noces d’Angelo Doni. Déjà, alors que Léonard de Vinci, son aîné de vingt-trois ans, ne laissait aucune place au problème religieux dans son esquisse

dessinés. C’est notamment L’histoire de l’évangile qui y est récité. Ucello est le 1er peintre a avoir peint les batailles. Il y a ensuite les peintres de Florence du Quatrocento (15ème siècle) : Masaccio, Angelico, Botticelli : Le peintre le plus novateur des années 1420 est certainement Masaccio (chappelle Brancacci, santa maria de la camine à Florence) : il met ses personnages en perspective et en volume, comme ses architectures, leur confère une monumentalité jusqu’alors oubliée. Une grande