Meditation Seconde Descartes

La question portant sur autrui est une question dont les développements décisifs sont apparus assez tardivement dans l ‘histoire de la philosophie. On le constatera en lisant le cours qui va suivre : notre parcours débutera avec Descartes et mis à part ce dernier et Hegel, il s’attachera à des auteurs et courants du 20ème siècle. Est-ce à dire alors que les anciens, les Grecs en particulier, ignoraient l’altérité ? Certainement pas dans la mesure où ils ont thématisé (voir notamment

causalité (il régit notre raison) : de la conjonction répétée de deux phénomènes perçus simultanément, notre esprit conclut à une relation de causalité; à l'apparition d'un premier phénomène - par exemple, la source de chaleur - je m'attends à celle d'un second phénomène - l'ébullition. Les pseudo-liaisons nécessaires ne sont que des connexions de fait, des habitudes. La connaissance est la construction d'une habitude : celle-ci est si forte qu'elle entraîne une croyance en l'existence objective de relations

Fiche de lecture : Discours de la méthode de Descartes Vie de René Descartes Descartes est né le 31 mars 1596 à La Haye en Touraine. C'était un mathématicien, physicien et philosophe français, et même un des fondateurs de la philosophie moderne selon Hegel. Il entre en 1606 : au collège de Jésuites de La Flèche ; une des plus célèbres écoles de l'Europe. De part sa santé fragile et ses dons remarquables, il y bénéficia d'un régime privilégié. Cependant, devenu adulte, il jugea assez sévèrement

contradictoire puisque la notion de sujet en elle-même implique celle de conscience et donc de pensée. La formulation « sujet pensant » semble donc être un pléonasme. On verra donc dans une première partie comment on définit les termes du sujet puis dans un second temps, on s’interrogera sur les relations entre ces deux entités que sont le corps et le « sujet pensant ». Enfin, on verra que le problème posé est autant un problème de communication entre les différentes composantes d’un être qu’une question de

sujet identique à lui-même stable et constant mais parfaitement vide puisque l’on fait abstraction de toutes les qualités qui indiquent les changements, des variations. Le sujet se résume à la tautologie : moi égal moi. La formule qui résume cette seconde impasse est la suivante : Je suis sans être quelque chose. Est-il alors possible de se définir, de parvenir à une conscience de soi qui soit aussi une connaissance de soi ? Le problème de l’identité : mêmeté ou ipséité Les paradoxes de l’identité

personnalité, ce qui est contradictoire. C'est ce que remarque Kant, au paragraphe 9 de La Doctrine de la vertu : « Il est facile d'en expliquer la réalité de nombreux mensonges intérieurs (...), il est difficile d'en expliquer la possibilité, parce qu'une seconde personne est requise pour cela, que l'on a l'intention de duper, et que l'intention de se tromper délibérément soi même semble contenir une contradiction. ». De fait, il est possible de se mentir à soi même. Ccl : Tout préjugé, pour autant qu'il

C'est dans ce contexte que Descartes décide de s'adonner à la philosophie, la seule discipline capable de rendre compte des avancées techniques et scientifiques. En effet, la prétention de la philosophie à parvenir à la vérité par le moyen de la raison naturelle s'oppose aux préjugés et aux opinions communes et plus profondément encore à l'autorité de ceux qui en font usage pour se maintenir au pouvoir, tant temporel que spirituel. Le but de Descartes, dès les Méditations Métaphysiques est de libérer

élaboration c'est à dire à sa naissance par un long travail intellectuel de chaque homme. Afin de faire face a ce problème, nous nous efforcerons de définir si la vérité n'est pas un absolu, c'est à dire qu'elle n'est pas une certitude. Dans un second temps nous verrons comment on peut accéder a la vérité si celle ne dépend pas de nous isolément. Enfin nous verrons si la vérité dépend de chacun d'entre nous. Suffit-il d'être certain pour être dans le vrai ? L'évidence et la certitude subjective

approfondie de la vérité, de la sagesse et n'étaient pas rémunéré. Platon a d'ailleurs réalisé une critique virulente à propos des sophistes : « C'est l'art de convaincre et de persuader d'une opinion et non d'enseigner la vérité.» L'arrogance engendre un second vice qui est la fermeture d'esprit. Si nous prétendons tout savoir, rien ne peut être rechercher et rien ne peut être révoqué. Seul ce que l'on sait a de la valeur. Le dernier défaut évident est le manque de créativité et d'imagination qu’entraîne

spontanément l'impression de nous connaître.Si nous savions ce qu'est vraiment la conscience de soi, nous saurions qui nous sommes vraiment. - René Descartes dans son livre Méditations Métaphysiques, se débarrasse de toute idée reçue. Sa méthode philosophique consiste à douter volontairement de tout ce dont il est possible de douter. Descartes à recourt à l'argument du rêve et de la folie, pour exprimer son opinion. Nous pouvons douter de tout ce qui est possible de douter, exceptée ce qui est