Memento mori

l’on est, avoir conscience de ce que l’on est, avoir conscience que l’on est, que l’on existe. Ainsi, l’Homme a conscience d’être, il a conscience d’exister, mais il a conscience aussi de sa fragilité. Par exemple, l’Homme sait qu’il va mourir. Ce memento mori lui permet de vivre sa vie autrement que comme un animal. La conscience de soi transforme donc radicalement le mode de vie de l’être humain. Cependant, Sartre a dit « La conscience est entièrement transparente à elle-même ». Mais, si la conscience

inévitable. La croix est également la pour représenter la religion, quelle seule nous assura un appaissement après la mort. Cette nature morte représentant des objets symboles de la fragilité et de la brièveté de la vie, dont le crâne humain. Ce «memento mori» évoque un sentiment déstabilisant: ces objets mis en scène sont les attributs d'une vie simple et sans vice, avec quelques plaisirs qui auront au final une fin funeste.

siècle, dans un courant poétique sensible aux images de la mort, de l’agonie et du pourrissement de la chair: les Derniers Vers de Ronsard illustrent cette sensibilité, sans doute alimentée par l’horreur quotidienne des guerres civiles. L’obsédant memento mori du recueil se situe au croisement d’un néostoïcisme sénéquien et d’une puissante inspiration biblique: pourvu d’une solide culture humaniste et scripturaire, Chassignet multiplie les allusions à Sénèque autant qu’à l’Ecclésiaste ou aux Psaumes

Rhétorique; ancienne Rhétorique s'oppose plutôt à ce nouveau qui n'est peut-être pas encore accompli: le monde est incroyablement plein d'ancienne Rhétorique. Jamais on n'aurait accepté de publier ces notes de travail s'iZ existait un livre un manuel, un mémento, quel qu'il soit, qui présentât un panorama chronologique et systématique de cette Rhétorique antique et classique. Malheureusement à ma connaissance, rien de tel (du moins en français). J'ai donc été obligé de construire moi- même mon savoir, et

souffrances endurées. Mais ici, le lyrisme s'affirme déjà comme l'expression d'une expérience universelle, vecteur d'une pensée philosophique et morale, allant bien au-delà du moi auquel elle semblait a priori se restreindre : c’est un véritable memento mori que propose Villon à son prochain. Cependant, cette stratégie laisse subsister une certaine gêne : le poète utilise une méthode qui est celle des malandrins dont il prend la défense. Inspirer la peur, exercer un subtil chantage, prendre au piège

homme. -Un sablier, qui représente la brièveté de la vie. -Le crâne est placé devant un miroir, il se regarde. Cela a pour but de nous rappeler tout d’abord que nous allons tous un jour mourir (c’est un Memento mori). Et ensuite a pour but de nous rappeler que la beauté, la jeunesse… sont éphémères. -Une chandelle derrière le crâne a pour but, tout comme le miroir, de nous rappeler que la jeunesse et la beauté sont éphémères et la vie

dans la peinture baroque. Son propos est moral : il s’agit de rappeler à celui qui regarde qu’il doit mourir et ne sera bientôt plus rien, quels qu’aient été ses biens et sa puissance durant sa vie. Ce message est résumé par la formule latine : memento mori, souviens-toi que tu vas mourir. Si les vanités présentent souvent des objets agréables au regard : fleurs épanouies, instruments de musique, jeune fille, hommes riches et puissants, ces peintures glissent également dans leur représentation des

"Nature" Personnification du temps aves des verbes d’actions : "poussant", "chassant" 3) Méditation conclut sur l’inconstance de l’être Gradation régressive : "7 ans en 7 ans (…) mois en mois" Memento Mori : "ressouviens-toi" Polyptote : "change", "changeant" Répétition "même" Opposition passé/présent "Quelle tu étais, Quelle tu devins" II) Un monologue qui amène un débat intérieur 1) Un monologue

d’instabilité et de mort) qui génère deux courants opposés : celui de « l’inconstance noire » (fragilité de l’homme, pécheur condamné à l’illusion qui n’a d’autre choix que de s’en remettre à Dieu pour trouver son salut après la mort, cf. poèmes du memento mori qui rappelle à l’homme qu’il est condamné à mourir et que son corps est périssable), celui de « l’inconstance blanche » (la fragilité humaine invite au carpe diem, l’illusion est source de création artistique et littéraire plutôt que d’angoisse)

esthétique et autotélique Révélation du vrai visage du monde Engagement, poésie d’idées XVIème siècle Ronsard, « Comme on voit sur la branche », Amours. = Déploration de la mort de Marie. « Je n’ai plus que des os »= Derniers vers, annonce de la mort, memento mori « Heureux qui comme Ulysse », Du Bellay= Nostalgie devant l’éloignement de la Patrie. « Hymne de l’automne », Hymnes, Ronsard L’inspiration chez le poète= fureur poétique, Apollon « Je ne veux feuilleter les exemplaires grecs », Les Regrets, Du