Mémoires d'Hadrien

Par le biais de l’écriture, l’auteur cherche à transmettre à son lectorat différentes émotions tout en le confrontant à une certaine réflexion personnelle. L’écrivaine Marguerite Yourcenar, s’entretenant avec un écrivain au sujet de son livre Mémoires d’Hadrien (1951), affirme : « Rares sont ceux qui ont vu l’ensemble du livre. En général, les gens ne voient pas l’ensemble, ils voient la saillie, l’angle qui se rapproche d’eux. Les gens regardent toujours d’un livre la facette qui reflète leur propre

types de récit qui pourraient être considérés des autobiographies, mais qui en réalité ne le sont pas, par exemple : - Les autobiographies fictives : auteur ≠ narrateur = personnage (c’est le cas de Robinson Crusoé de Daniel Defoe et des Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar). - Les autobiographies en 3ème personne : auteur = personnage ≠ narrateur (c’est un cas plus compliqué qu’on peut trouver par exemple dans L’autobiographie d’Alice B. Toklas de Gertrude Stein, qui a publié sa propre

sur soi pour rappeler ses souvenirs peut également recréer le passé dans le sens où, à force de se rappeler, il est parfois des choses oubliées peuvent revenir. Des souvenirs qui s’étaient enfuis et qui, de fils en aiguille et à force d’efforts de mémoire, se retrouvent d’eux-mêmes. Ce phénomène se voit dans l’œuvre de Georges Perec, W ou le souvenir d’enfance, qui dit au début « Je n’ai pas de souvenirs d’enfance » mais qui, au fur et à mesure, renoue avec cette enfance qui ne résumait selon lui qu’à

[1- Certes, l'autobiographie peut sembler fausse] [A. Les défaillances de la mémoire] L'autobiographe est confronté à plusieurs obstacles qui l'amènent inévitablement à déformer la réalité, voire à inventer des épisodes de sa vie, ce qui lui donnera ensuite l'impression que son œuvre est fausse. Le premier obstacle entre la réalité vécue par l'auteur et l'écriture autobiographique est la mémoire. La mémoire est en effet souvent déficiente. Soit que l'auteur commence à écrire à la fin de sa

Un Mémoire est un récit que fait une personne des événements auxquels elle a participé ou dont elle a été témoin. Ce genre littéraire existe en France depuis la fin du XVème siècle. Il s’est imposé peu à peu pour atteindre son apogée avec les Mémoires D’outre Tombe de Chateaubriand. Il est tombé ensuite en désuétude pour renaître sous mille formes différentes. C’est seulement en 1954 que De Gaulle ressuscite le genre avec Mémoires de guerre. Le récit occupe une place importante dans ses mémoires

peut avouer ses erreurs et chercher à les justifier (saint Augustin, J.J. Rousseau). Journal intime : l'auteur confie au jour le jour à ses carnets anecdotes et réflexions (A. Gide, J. Green). Mémoires : l'auteur est conscient d'avoir joué dans l'Histoire un rôle digne d'être rapporté (Chateaubriand : Mémoires d'outre-tombe) et décide de fondre son "misérable tas de secrets" dans ce par quoi il rejoint les mythes universels (A. Malraux : Antimémoires). Il choisit au contraire de dénoncer sa légende

établit ainsi une distinction avec les Mémoires qui mettent l'accent sur le contexte historique de la vie de l'auteur, en donnant souvent en exemple les Mémoires de Retz ou ceux de Saint-Simon. Furetière, dès le XVIIe siècle définissait les Mémoires comme " des livres d’historiens, écrits par ceux qui ont eu part aux affaires ou qui en ont été témoins oculaires, ou qui contiennent leur vie ou leurs principales actions. » (Dictionnaire universel, 1684); dans les Mémoires les écrivains racontent leur vie

le commencement des troubles survenus pour la Religion, jusqu’à l’an 1591. L’auteur de ce livre, qui a été publié à Leyde, chez Jean Elsevier en 1661, est Moïse Amyraut. Dans ce livre, dont le titre est réduit à la Vie de La Noue tout au long du mémoire, on va étudier la représentation que l’auteur se fait de François de La Noue et des protestants. De tous les écrits de Moïse Amyraut, ce livre est une exception dans la mesure où ce n’est pas un écrit théologique. En effet, Moïse Amyraut, né en 1596

un membre de la noblesse française, écrivain et mémorialiste il est le fils unique de Claude de Rouvroy, duc de Saint-Simon qui est l'écuyer de Louis XIII devenu duc et pair et de sa seconde femme, Carlotte de L'Aubespine. Il est célèbre pour ses Mémoires qui racontent le vie à la Cour aux temps de Louis XIV et de la Régence. Jeune il reçu une éducation soignée, Grâce a cela il devin a cette époque ami du duc de Chartres le future Régent. Il laisse de côté ses étude militaire particulièrement attiré

schizophrénie Anastasia Victor Année Universitaire 2012/2013 SOMMAIRE Introduction Première partie : Les symptômes de la désorganisation 1. Troubles cognitifs 1.1 Des difficultés d’attention et de concentration.  1.2 Des troubles de la mémoire. 1.3 Difficulté à tenir compte du contexte 2. Troubles dans l’organisation de l’action 2.1 Trouble du « comparateur » 2.2 Erreur dans la planification, l’organisation et la réalisation 3. Troubles émotionnels 3.1 Altération de la reconnaissance