Merleau Ponty Liberté

serait délaissée car seule importerait la beauté. L’œuvre d’art nous libérerait de notre regard logique sur les choses, de la vérité technique. Nietzsche, très critique à l’égard des sciences, veut voir la liberté dans l’art : il écrit ainsi que « nous avons l’art pour nous libérer de la liberté ». La rencontre avec le beau nous libère de l’utile, car le sentiment esthétique révèle la prétention de l’universalité qui reste subjectives : nous sommes sensibles à la beauté mais de façon personnelle

démystification du sujet par autrui, voire à une atteinte à la liberté du sujet. C’est cette idée qui transparaît de la pensée de Sartre lorsqu’il montre que le sujet est pour soi, ce qu’il est d’abord pour autrui : « je suis comme j’apparais à autrui » (SARTRE, L’être et le Néant). Dans cette perspective, c’est autrui qui donne sens à ce que je suis et à ce que je fais : je suis, pour ainsi dire, exposé au jugement d’autrui. Il fige ma liberté, au sens où je reste dépendant de son regard, de sa présence

l’expérience ne sont elles-mêmes pas expérimentables. 16. L’ « en soi » désigne le monde des choses, des objets (une chaise), les choses qui ont une essence fixe. Le « pour soi » désigne le monde des sujets (je suis un « pour soi »). 17. Merleau Ponty cherche à montrer que le corps n’est pas une chose (par le vécu de l’incarnation) mais que pour autant, il n’est pas un sujet (il est matériel et ne pense pas). Le corps est donc un être hybride. 18. Un acte est une action humaine considérée

l’existence humaine et de l’Etre, l’homme devient ce qu’il est. Le philosophe, comme l’artiste ou le savant, le poète ou le promeneur prouvent l’absolue disponibilité de l’homme, sa capacité à s’abstraire de toute détermination objective et à affirmer sa liberté. Mais en même temps, leur activité esthétique, critique, scientifique ou contemplative, dévoilent le corps-propre de la nature. Se sont des expériences métaphysiques fondamentales, où se révèle le Même (l’artifice est le propre de l‘homme) et l’Autre

permet de situer la part du sujet en situation) conception temporelle de l’activité /question des mutations identitaires.  - La phénoménologie  avec comme point d’appui «  la conceptualisation du corps comme ouverture originaire du monde » (Merleau-Ponty, 1945, 1964,1996) et la sociologie de l’agir (Joass, 1999) : critique des théories de l’action (ne prennent pas en compte le rôle des affects , l’intentionnalité pré-réflexive du corps, la notion d’interaction avec autrui et avec l’environnement)

Thèses sur | | |Feuerbach) | | |* " La phénoménologie (...) c'est d'abord le désaveu de la science." (Merleau-Ponty, Phénoménologie de la perception) | |Le devoir et le bonheur | | |

les expliquer et à les respecter. L'homme est-il alors prisonnier de ses actes et paroles ? N'avons-nous pas le droit de changer d'avis ? Mais alors, mon engagement pris devant autrui n'est pas respecté si je ne m'en donne pas les moyens. Selon MERLEAU-PONTY dans Le langage et les voix du silence, le langage doit faire sens, et non pas seulement communiquer. Il ne suffit pas de connaître une langue pour exprimer un engagement, il faut que les mots aient du sens et qu'ils soient parlants. Par ailleurs

de la servitude volontaire, aborde la question, de sa liberté politique : l’homme est « animal politique » (Aristote). Dans son livre, il écrit ceci : « Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres ! ». Une phrase magnifique, vive ; d’un trait tous les pouvoirs divins royaux, sociaux, s’effondrent ! Son acuité intellectuelle démontre que n’est pas un loup pour l’homme mais plutôt un être dont l’intersubjectivité se fonde sur sa liberté au sein d’une communauté qu’il accepte ; une idée que

s’adresse à nous par la médiation de son oeuvre, et celle-ci s’anime au contact de son public. « Le sens de ce que va dire l’artiste n’est nulle part, ni dans les choses qui ne font pas encore sens, ni en lui-même, dans sa vie informulée », écrit Merleau-Ponty dans Le Doute de Cézanne. Le sens n’est pas une chose fixe, mais la concrétisation d’un processus issu d’une rencontre entre une oeuvre et un auditoire dont la nature change selon les époques. Cela permet de comprendre l’existence d’une diversité

l'en-deçà du langage B. La pensée prise aux mots C. Le don de la langue et le geste de la Parole La différence entre pensée représentative et vécu. Limites du langage et information. Poésie et indicible. La position de l'intellectualisme. Hegel. Merleau-Ponty et l'inspiration de la parole. L'apport du langage à la pensée. Dialogue Leçon 25.  La vocation du langage :            (TES, TL, SUP) A quoi sert le langage? A. Un langage pour communiquer B. Le langage pour dominer C. Le langage pour penser