Métaphysique

sociale du travail, et l’abandon de certains principes métaphysiques d’organisation des affaires humaines. Dans l’éthique protestante, le fait de s’enrichir est une marque d’attention divine par exemple alors que l’on connaît bien le traitement réservé aux riches dans les évangiles. Le développement économique est fondé sur l’appropriation des forces productives donc des produits de la création divine. Pour s’émanciper de ce dernier frein métaphysique, il fallait selon K. Polanyi instituer des marchandises

n’ont pas la caractéristique d’être démontré, comme les sciences humaines, et s’accompagne pour la plupart d’interprétations subjectives laissant place à la croyance. Enfin, certains sujets ne peuvent trouver de réponse. Comme les questions métaphysiques, qui mettent à mal la raison et font appel au cœur comme le rappelle Pascale et Kant. Car toutes ces questions portent sur l’existence de l’homme et le savoir montre sa carence un pouvoir ont démontré des vérités. Par conséquent, le savoir

Philosophe français d’origine lituanienne, Levinas aurait pu et même dû (selon son professeur Monsieur Chouchani) être historien. Cependant en phénoménologue et existentialiste convaincu, Levinas se consacre à l’étude des questions éthique et métaphysique d’Autrui à l’instar du Bien platonicien, ou de l’idée cartésienne d’infini que la pensée ne peut contenir. LEVINAS, Emmanuel (1906-1995) Levinas est né dans une famille profondément juive en 1906 à Kaunas en Lituanie. Après avoir appris l’hébreu

pour les punir de leur idolâtrie ? Si ce sont des hommes inférieurs, font-ils tout de même partie du peuple de Dieu ? Et si ce sont des hommes comme nous, comment faut-il les traiter pour les évangéliser ? Il s’agit donc de dégager le registre métaphysique sous-jacent à la controverse et à partir duquel seront définies les conditions du problème anthropologique. En tout cas, l’énoncé « les Indiens ont-ils une âme ? » s’avère trop imprécis. En effet, si l’on suit Aristote, le maître de Sepúlveda,

autre que la vraie philosophie». Or tous deux se réclamaient de saint Augustin. Les philosophes juifs et arabes Au IXe siècle, l'aristotélicien al-Kindi (796-873) est le premier penseur arabe à mériter le nom de philosophe. Définissant la métaphysique comme «la science de ce qui n'est pas mobile», il fut le maître d'al-Farabi (vers 872-950), qui tentera la première grande synthèse de Platon et d'Aristote, et qu'on surnommera le «second maître» (Aristote étant le premier). A la même époque, le

qu'il est normal d'y avoir des races superieures. Elle se prétend scientifique, elle va s'appuyer sur des penseurs. CHAPITRE 1 : AUGUSTE COMTE FONDATEUR DU POSITIVISME (1798-1857) Positivisme = systéme refusant des apriori, les postulas métaphysiques ( = Dieu) et le point de départ c'est l'experience = unique fondement de la connaissance. A. Comte = 1798 né dans une famille modeste, 1814 : école polytechnique mais exclu en 1816 car refuse la religion, fac de médecine, 1817 : secretaire de

idées de Descartes, vous croyez fortement que l’âme provient du corps et que la pensée n’a aucun lien avec celle-ci, mais que le fait de penser est la résultante des processus chimiques et électriques provenant du cerveau. Aussi, le « je » pseudo-métaphysique qui pense et qui Descartes attribue à l’âme ou à l’esprit, n’est que le cerveau lui-même. De plus, vous disiez que les sens sont importants pour la perception du monde extérieur. Les sens procurent les différents stimuli que la pensée et la faculté

rechercher non pas ce qui nous particularise mais au contraire ce qu'il y a d'universel dans le sujet. Alors que rien ne paraissait stable aux yeux de Montaigne, Descartes affirme au contraire dans ses Méditations qu'il y a en nous une dimension métaphysique dont la découverte permet de donner un gage de fermeté à toutes les connaissances. Se connaître soi-même comme sujet universel, comme point d'Archimède, devient alors la condition sine qua non de tout progrès possible dans les connaissances les

« dehors » et qui n’est pas moi, qui est un ceci complètement étranger à moi. Comment comprendre la « correspondance », l’adaequatio, entre l’intérieur et l’extérieur ? Cette question est si complexe que la réponse traditionnelle, celle de la métaphysique, consistera à passer par « Dieu » pour la résoudre : c’est « Dieu » qui assure la correspondance, la pensée de « Dieu en moi » devra, dans le contexte religieux de la pensée scolastique assurer la correspondance entre l’intérieur et l’extérieur

peuvent aussi apporter une paix intérieure comme il en est le cas pour le bouddhisme. Ainsi, Jean-François Revel, un philosophe français du XXème siècle, décrit le bouddhisme comme une « philosophie comportant une dimension métaphysique particulièrement importante ». La métaphysique repose sur le questionnement sur, par exemple, la liberté, la vérité, le sens de la vie… Alors, se questionner sur ces sujets, comme dans cette religion, apporterait la sagesse. En outre, le bouddhisme repose sur la croyance