Meursault Est Il Lucide

sur l'absurde. Meursault, le narrateur, est un modeste employé de bureau, à Alger. Il retrace son existence médiocre, limitée au déroulement mécanique de gestes quotidiens et à la quête instinctive de sensations élémentaires. Il vit dans une sorte de torpeur, une étrange indifférence : au moment d'agir, il note d'ordinaire qu'on peut faire l'un ou l'autre et que « ça lui est égal ». Il représente l'homme avant la prise de conscience de l'absurde, mais déjà préparé à cet éveil lucide : sans illusion

 roman  ?     -­‐ pourquoi  cet  extrait  explicit-­‐il  le  titre  de  l’œuvre  ?     -­‐ pourquoi  cet  extrait  fait  partie  de  la  philosophie  de  l’absurde  ?   -­‐ Meursault  est-­‐il  un  héros  ?   -­‐ En  quoi  cet  extrait  pose-­‐t-­‐il  la  question  de  la  responsabilité  ?     I-­‐ Un  personnage  dominé  par  ses  sensations  physiques

déclarer son amour est passablement maladroite. Il n’a pas compris qu’il a devant lui une femme de tête qui n’a plus le cœur au marivaudage, mais sait reconnaître en lui les qualités pour faire, à cette époque, un bon mari : il est « bon et loyal ». Meursault est encore jeune. Manifestement, il n’est pas dépourvu de séduction et Marie éprouve une attirance physique pour lui (« un mouvement de tout le corps pour [lui] tendre sa bouche »). Lui-même n’est pas indifférent à la beauté des femmes et il veut

1942 Achevé en mai 1940 et publié en même temps que Le mythe de Sisyphe en 1942, L’Etranger est en partie la traduction romanesque des idées contenues dans cet Essai sur l’absurde. Le narrateur, Meursault, représente « l’homme avant la pris de conscience de l’absurde », mais déjà préparé à cet éveil lucide : sans illusion sur les valeurs consacrées, il se comporte « comme si la vie n’avait pas de sens ». L’effet produit sur le lecteur par une telle narration, objective et déprimante , est cet écœurement

définitivement qu’en 1939. Plusieurs titres : au départ, Meursault, puis La pudeur, Un Homme Libre, Un homme heureux, Un homme pas comme les autres. On voit à travers les différents titres l’évolution du contenu du roman, dont ils révèlent les différentes réflexions et les différents thèmes. Intéressant de voir les facettes assez opposées de Meursault à travers les adjectifs utilisés. NB : Camus signe ses articles dans Le Soir républicain du pseudonyme Jean Meursault : un nouveau « Mme Bovary c’est moi ! ».

Le fait divers et sa mise en abyme dans le roman L’Etranger s’ouvre sur l’enterrement de la mère de Meursault, petit employé qui vit sans avoir réfléchi à la présence de la mort dans tout ce qui est vivant. Au cours du roman, il tue, sur la plage, un Arabe sans même prendre conscience de la gravité de son geste. Il sera condamné à mort. Ce roman met en scène un narrateur-personnage, Meursault, vivant en Algérie à l’époque où celle-ci est encore française. Emprisonné, il attend 1 an avant d’être

positionner dans le camp du héros. Comme nous le pouvons voir dans le document A, extrait du roman L'Étranger d'Albert Camus, l'avocat même de Meursault « a rappelé mon insensibilité, l'ignorance où j'étais de l'âge de maman, mon ban du lendemain, avec une femme, le cinéma, Fernandel et enfin la rentrée avec Marie ». Tous ces crimes peuvent être jugé moraux, Meursault est jugé pour son indifférence à l'égard de cette société non pas son vrai crime. Ce personnage va donc dénoncer cette société et ce courage

célébrité en 1942. Il fait partie de la tétralogie du «cycle de l'absurde», basée sur les fondements de la philosophie camusienne. L'Étranger est en partie la traduction romanesque des idées contenues dans cet essai sur l'absurde.Il met en scène Meursault, le personnage principal et narrateur accablé par son quotidien, refusant de jouer le jeu du conformisme social, il vit au jour le jour. L'Etranger retrace une partie de la vie de cet employé de bureau qui tient une sorte de journal de bord dans

| |NARRATE|Un personnage : Meursault. Une voix narrative interne avec à |Narrateur dont on ne connaît l’identité qu’à la fin du roman (cf. dernier chapitre « Il| |UR |priori une narration subjective => Les événements racontés le |est temps que le docteur Bernard Rieux avoue qu’il en est l’auteur ») | | |sont du point de vue de Meursault. |=> volonté d’une narration purement objective puisque

le personnage principal, Meursault, se sent complètement étran- ger à lui-même, au monde et à la société qui l‘entoure, il est complètement incapable de donner un sens à son existence, pourtant il n’y cherche pas de réponses cette dernière est complètement absurde. Cependant Meursault s’y fait et est complète- ment dans l’acceptation du non-sens qu’est sa vie, car à vrai dire, cela ne pourrait pas bien le déranger étant donné qu’il ne s’en pas vraiment compte. Meursault in- carne l’absurde à lui