Meursault La Liberté

sociales. - De l’absurde à l’engagement La crise des valeurs sociales et politiques de 1914 aux années 1930 favorise cette interrogation. ➞ Le texte le plus emblématique de l’absurdité existentielle est L’Étranger de Camus (1942). Le point de vue de Meursault, antihéros hors des codes et valeurs de la société, questionne le lecteur. ➞ La crise existentielle du personnage donne naissance à des visions du monde contrastées : traversée du dégoût chez Céline (Voyage au bout de la nuit, 1932), tragique chez

humaine a disparu et n'a plus de sens. III. REMISE EN QUESTION DE LA COMMUNICATION (27-61) · Après une marginalisation physique, celle ci est morale (oreilles bouchées) : Il a peur d'être endoctriné et se renferme. (® endoctrinement = perte des libertés). · Il se pose des questions (33-44) notamment sur le problème de la communication : « convaincre » (32, 35) ; « parler » (35, 37) ; « comprendre » (doute sur la force de la parole, cad aussi l’endoctrinement...) ® la communication étant impossible

compare des différents type de gouvernement, en établi ainsi une typologie, et recommande finalement l’adoption d’une monarchie parlementaire, modérée, éclairée, dirigée selon les principes de la raison et de la nature, et respectant le droit à la liberté, à l’éducation et au bonheur. Abolition de l’esclavage en 1848. Pamphlet : Court écrit satirique, souvent politique, d'un ton violent, qui défend une cause, se moque, critique ou calomnie quelqu'un ou quelque chose. Traité sur la tolérance :

maîtresses dans la volonté d’entreprendre et de s’engager.  Rêver permet de s’évader Le rêve est aussi un moment de liberté. C’est un temps de pause pour réfléchir sur soi-même et sur le monde, et il est ainsi propice à une démarche philosophique. Le titre de l’ouvrage de Rousseau : Les Rêveries du promeneur solitaire lie la  liberté de l’esprit (la rêverie) avec la liberté du mouvement du corps (le promeneur). Délivré de toute entrave logique, morale, matérielle, temporelle, sociale,  le promeneur

idées réalistes de l’auteur font leur temps. Quelques années plus tard, l’existentialiste a fait son apparition dans l’écriture de plusieurs grands écrivains, en prônant des idées de liberté humaine. C’est dans ces idées qu’Albert Camus (1913-1960) a écrit L’étranger (1942), un roman qui raconte l’histoire de Meursault qui est étranger à lui-même et qui remet tout en question jusqu'à son existence.

Un des principaux thèmes de ce mouvement de la seconde partie du XIXème siècle et première partie du XXème est l'absurde qui, pour les existentialistes, fait partie des éléments fondamentaux de l'existence humaine aux côtés de la peur, de la liberté, de l'engagement, du néant, de l'ennui ou encore de l'aliénation explique Steven Crowell, spécialiste de l'existentialisme. Le mot « absurde » signifie en latin « dissonant » et signifie le non-sens, ce qui échappe à toute logique ou qui ne respecte

crainte de dplaire au roi ou par la pense de ne pas russir auprs dune personne qui avait espr un prince du sang. M. de Clves ne fut retenu par aucune de ces considrations. La mort du duc de Nevers, son pre, qui arriva alors, le mit dans une entire libert de suivre son inclination1 et, sitt que le temps de la biensance du deuil fut pass, il ne songea plus quaux moyens dpouser Mlle de Chartres. Il se trouvait heureux den faire la proposition dans un temps o ce qui stait pass avait loign les autres partis

personnage : - Égocentrisme presque infantile : il est rivé sur lui-même. - Il tente même de tirer profit de la situation : « J’ai demandé 2 jours de congés à mon patron et il ne pouvait pas me les refuser avec une excuse pareille » - Meursault n’allait que très rarement voir sa mère pour ne pas perdre son dimanche. - Le procédé d’accumulation montre son caractère calculateur : « Cela me prenait mon dimanche sans compter les efforts pour aller à l’autobus, prendre des tickets et faire

« L’odyssée » d’Homère, ou les récits et légendes d’Alexandre le grand et autres rois d’antan, qui mettent en scène des personnages extraordinaires, d’abord par leur nature, puis par leurs exploits. Enfin, créer un personnage extraordinaire laisse une grande liberté à l’auteur, la diversité de ces œuvres en est la preuve. Ainsi, les personnages extraordinaires exercent une fascination sur le lecteur qui satisfait sa faim de merveilleux. Mais le personnage banal ne présente pas moins d’avantages. Si l’idée d’un

déplaire au roi ou par la pensée de ne pas réussir auprès d'une personne qui avait espéré un prince du sang. M. de Clèves ne fut retenu par aucune de ces considérations. La mort du duc de Nevers, son père, qui arriva alors, le mit dans une entière liberté de suivre son inclination1 et, sitôt que le temps de la bienséance du deuil fut passé, il ne songea plus qu'aux moyens d'épouser Mlle de Chartres. Il se trouvait heureux d'en faire la proposition dans un temps où ce qui s'était passé avait éloigné