Mise En Scène Rhinocéros Ionesco

être bien vus du roi. Toutefois l’apologue n’est pas la seule à choisir la dérision ; les auteurs de théâtre la mettent également souvent au centre de leurs pièces. Ionesco traite par exemple des abus de pouvoir des dictateurs dans sa pièce Rhinocéros, qui narre l’histoire d’une ville soudain envahie par des hommes transformés en rhinocéros. Cette pièce a un réel potentiel comique avec son côté fantastique, ses personnages grotesques mais est aussi très engagée dans sa dénonciation des formes de totalitarisme

classiques. Par exemple, dans L’École des femmes, il fait une mise en abîme lorsqu’Agnès parle de sa rencontre avec Horace à Arnolphe afin de respecter la règle de l’unité de temps (une journée). C’est par ce respect de règles classiques que la comédie a connu le succès. De plus, le succès, au XVIIème siècle, est défini par une élite intellectuelle : les nobles. Les pièces classiques, en particulier les tragédies, mettent en scène des personnages proches du pouvoir, ce qui permet aux nobles

quel message l'auteur veut-il faire passer en octroyant le monopole de la parole à un seul personnage? Pourquoi ne pas le confronter dans un dialogue avec un autre? Comment comprendre cet intérêt à mettre son monologue en avant? Dans le cadre d'une scène d'exposition le monologue permet-il de faire connaître aux spectateurs la situation dramatique? Au-delà de la fonction informative, a t'-il une fonction délibérative? Ou encore une fonction introspective? Nous tenterons de répondre à ces questions

genres théâtraux, mise en abîme les héros doivent choisir entre l’amour et l’honneur  « dilemmes cornéliens » Horace : tragédie Victor Hugo : Préface de Cromwell : mêler le grotesque au sublime, rejet des règles Hernani : comique, voire burlesque, puis mort tragique, ton pathétique, lyrique  excellent mélange des genres et registres Règle des unités = cage Ruy Blas  Drame romantique = refus des règles, se débarrassent des « carcans » Ionesco : absurde, absence de sens Rhinocéros  incapacité à

de Koltès « Signes de vie : la cruauté, le fanatisme, l’intolérance ; signe de décadence : l’aménité, la compréhension, l’indulgence » Cioran, Précis de décomposition. « Le monstre peut surgir de nous, nous pouvons avoir le visage du monstre. » Ionesco, Entre la vie et le rêve. « Au bout d’un siècle l’accroissement du bruit, l’accélération des mouvements et des cadences de travail, la puissance multipliée de l’éclairage artificiel ont peut-être atteint un seuil pathologique et déclenché des instincts

Dénonce le fait d’empêcher les femmes de se cul(ver pour qu’elles restent bêtes et ne trompent pas leur mari. Arnolphe effrayé d’être cocu, enferme Agnès dans un couvent pour qu’elle reste bête mais tombe amoureuse d’Horace, son ami. Acte 5 scène 4 : fin du nœud de l’histoire Didascalies, répliques, dialogues, noms des persos, pièce en vers Comédie classique, 3 unités ( temps lieu ac(on ) Repe((ons, quiproquo, champs lexical de l’infan(lisa(on, passe de tu à vous La Fontaine, Le chêne

valeurs ? Comment le genre argumentatif permet-il une critique sans fard de la société ? Lectures analytiques  J. de la Fontaine, «La Vieille et les deux servantes », Fables (1668)  Beaumarchais, Le Mariage de Figaro (1784), Acte V,3 du début de la scène à « Il se rassied »  V. Hugo, Discours sur la misère devant l'Assemblée (9 juillet 1849) de « Eh bien, messieurs, je dis... » à «des lois contre la misère »  Emile Zola, « J'Accuse », paru dans le journal l'Aurore (janvier 1999) péroraison Lectures

Donc pour moi, il s'agit de savoir si le metteur en scène doit respecter ses indications ou si il peut se donner une certaine liberté. Une mise en scène réussie doit satisfaire les trois « créateurs » d'une pièce : l'auteur, le metteur en scène et le public. J'exposerai donc dans un premier temps mon idée qu'en effet le metteur en scène doit tenir compte à la lettre des indications de l'auteur et dans un seconde temps, que le metteur en scène peut s'autoriser une certaine liberté et par conséquent

surréalistes, influencés par les théories existentialistes d'Albert Camus et de Jean-Paul Sartre, les dramaturges de l'absurde voyaient, selon le mot d'Eugène Ionesco, « l'homme comme perdu dans le monde, toutes ses actions devenant insensées, absurdes, inutiles ». Rendu célèbre par Eugène Ionesco (La Cantatrice chauve 1951; Rhinocéros, 1959), et par Samuel Beckett (En attendant Godot, 1952), le théâtre de l'absurde tend à éliminer tout déterminisme logique, à nier le pouvoir de communication

se tourne brusquement», «Ruy Blas obéit» ou encore dans En attendant Godot : «froissé, froidement», «s'approchant a petits pas aides, les jambes écartées». De plus, les auteurs laissent souvent des didascalies pour le décors comme dans Rhinocéros de Eugène Ionesco ou avant chaque acte et tableau on peut y voir une longue description des décors De plus la beauté littéraire du texte théâtrale n'est pas comparable, le plume de l'auteur, ses mots, et ses phrases sont d'autant plus belles a lire L'avantage