Missi Dominici

hiérarchisent de façon binaire. On trouve en effet, une hiérarchie du pouvoir pour les autorités laïques et une autre pour les autorités religieuses. Dans la hiérarchie laïque, au sommet, se trouvent (soumis à l’empereur) les envoyés en mission, les missi dominici qui enquêtent, jugent et font leur rapport à l’empereur. En dessous, les comtes sont nommés et révoqués par l’empereur, ils peuvent également représenter l’empereur et exercer des pouvoirs administratifs, judiciaires et financiers. Ces comtes

autorités vont recevoir les textes et les transmettre aux agents inférieurs (Contes et Ducs). Il faut noter que sous les carolingiens il y a des autorités de contrôle dans tout l’empire, ces individus sont désignés par l’empereur et sont appelés les Missi Dominici (sont ceux qui sont envoyés du maitre), ils sont institués pour contrôler les Contes et ils inaugurent ainsi une longue tradition de contrôle des agents locaux par les agents du pouvoir central. Ils sont choisis par le Roi, et ils sont toujours

législatifs, il est responsable de la garde du sceau royale, et des archives. Il est aidé par des notaires et des scribes (généralement des clercs). → 2ème objectif : Le contrôle. On crée alors une nouvelle institution : Les Messis Dominici (envoyés du maitre). Ils doivent contrôler l’administration locale. Ils sont choisis parmi les gens riches, pour qu’ils soient moins porter vers l’appât du gain. Système judicieux, car on prévoit de les envoyer deux par deux : un clerc et un laïc

renouveau de l’Empire. Admiration, bien sur, pour Constantin. 25 Décembre 800, couronnement de Charles Magnus (fils de Pépin). Organisation administrative de l’Empire. Les comtes à la tête des Comtés et les duchés qui regroupent les comtés. Les Missi dominici sont des fonctionnaires qui surveillent les pouvoirs locaux. Retour donc au Césaro-Papisme. Charlemagne se considère un clerc, un membre du clergé. Il se dit habilité à ajouter des dogmes. C’est aussi la rupture avec l’Orient qui se consacre

mise en œuvre de la déconcentration administrative. A) Les prémices : Elle est apparue dès le 19ème siècle. Il fallait mettre en place des relais de l’administration locale centrale. Ces relais existaient déjà depuis l’Ancien Régime : les missi-dominici : sous le règne de Charlemagne permettaient aux souverains de centraliser son pouvoir, et les intendants. A l’époque révolutionnaire, les départements ont été crée le 22 décembre 1789, et crée en qualité de circonscriptions administratives et

un marquis, cela notamment sur les territoires qui étaient situés aux frontières et donc des territoires en état de guerre permanent. [. L'organisation locale fut placée sous contrôle. Charlemagne a recours à des inspecteurs intinérants les missi dominici (l'envoyé du maître, soit de l'Empereur). Ces inspecteurs étaient chargés d'effectuer des contrôles et de sanctionner les abus de l'administration comtale. Des inspections étaient effectuées par deux contrôleurs le plus souvent un laïque (comme

Charlemagne avait développé des moyens de gouvernement pointus et efficace pour gouverner, disparaissent, notamment les institutions qui permettaient le maintien de la paix. Grands textes de loi applicables (capitulaires généraux), ainsi que les missi dominici émissaires du roi pour contrôler les serviteurs du roi. Les pouvoirs locaux ont plus de marges de manœuvres. Le roi n’est plus en mesure de contrôler la dévolution des honneurs, le don des charges publiques. Patrimonialisation des honneurs, de

Là, il est adjoint au comte dans la capitale du pagus. En revanche, à l’échelon du canton, par délégation du comte il y a le vicaire. Le carolingien organise des surveillances de l’autorité de ses comtes : les envoyés en mission du maitre, les missi dominici. Ils sont à un échelon supérieur au comte, vont généralement deux par deux (un comte et un évêque) et surveillent l’administration des comtes. Ils ont un pouvoir d’enquête et un pouvoir de jugement. Le roi peut les nommer et les révoquer à tout

retrouve un vicaire qui était préposé à une circonscription secondaire. 3. Le contrôle de l’administration locale Il convient de contrôler les abus de cette administration comtale et Charlemagne a recours à des inspecteurs itinérants les « missi dominici », les envoyés du maître. Les inspections étaient effectuées par deux contrôleurs, le plus souvent un laïque (Comte) et un ecclésiastique (évêque). Ils contrôlaient une circonscription composée de deux ou trois Comtés avec trois ou quatre tournées

un caractère autoritaire et les administrations publiques les font appliquer. Ces capitulaires sont adoptés pour gérer les problèmes de pouvoir, les conflits publics, une gestion très moderne. Souvent, pour régler les problèmes, on envoie des missi dominici, des messagers du roi portant une lettre avec des ordres provenant du souverain. On voit bien comment ce système juridique assez sophistiqué, à la romaine, va participer au renforcement du pouvoir tout en s’adaptant aux conditions humaines, sociologiques