Missions de Petersberg

prioritaire, ils refusent l’idée d’une Europe puissante si elle a pour conséquence un découplage entre Européens et Américains. Enfin, les pays neutres ou non-membre de l’OTAN (Autriche, Finlande, Irlande, Suède) souhaitent que la PESD se limite à des missions purement civiles. Ces différences persistantes donnent à la PESD un caractère composite et prudent, comme le montre l’article 42 2. du TUE : « La politique de l’Union […] n'affecte pas le caractère spécifique de la politique de sécurité et de

peuvent être mobilisées rapidement pour assurer ensemble des missions dites de gestion de crises (missions humanitaires, de secours et d’évacuation de ressortissants, de maintien de la paix, etc.). L’Union européenne s’est ainsi engagée à créer une force de réaction rapide de près de 60 000 hommes sur la base de moyens mis à disposition par chaque pays (20% du total pour la France). L’Europe de la défense assure aujourd’hui des missions de maintien de la paix en Macédoine, après être intervenue en

la GB face a l'europe sur le plan financier. La GB demande 'argent de la PAC de retour. LA PESC : Se renseigner -Processus de Barcelone + UPM : -Politique européenne de voisinage : -Missions de Petersberg (Luxembourg) Missions de défense vers l’extérieur de l'Union Européenne. Missions sont les suivantes : -Humanitaire et d’évacuation des ressortissants -De prévention des conflits, maintien de la paix, gestion de crise, assistance civil-militaire, stabilisation Espace de liberté

eu/ueDocs/cms_Data/docs/pressData/fr/reports/104632.pdf, (consulté le 14 août 2009). 11 ERGER (J. F.), BONNEMAISON (E.), DELL’ARIA (E.), FURET (J. F.), LABONNE (J. P.), MORIZOT (J. R.), MOULINIE (J. P.), PAULMIER (B.), PFRENGLE (F.), Une stratégie de sécurité européenne : au-delà de Petersberg ?, éd. Riaux, Paris, 2005, p. 17. 12 DUMOULIN (A.), MATHIEU (R.), SARLET (G.), La politique européenne de sécurité et de défense (PESD) - De l’opération à l’identitaire, éd. Bruylant, Bruxelles, 2003, p. 5. 9 8 6 Quelle stratégie de sécurité

cadre de l’O.T.A.N. Alors, à quoi sert la P.E.S.D. ? En juin 1992 se tient à Petersberg, un conseil ministériel de l’Union de l’Europe occidental qui arrive à définir des missions communes de gestion de crises. On parle depuis des « missions de Petersberg ». Le conseil européen de Cologne de juin 1999 a permis de faire entrer explicitement ces missions de gestion de crises dans le cadre de la P.E.S.D. Il s’agit de missions humanitaires et de maintien ou de rétablissement de la paix « sans préjudice

réaménagement interne de l'alliance atlantique -la définition d'un nouveau concept stratégique pour l'alliance - l'extension des missions de l'alliance aux opérations de maintien de la paix - le développement de concept de l'identité européenne de défense (IEDS) -les réformes des commandements militaires intégrés de 1994 et de 2002 dictés par les impératifs des nouvelles missions de projection extérieure (cf ; renvoi dossier spécifique) -l'élargissement de l'OTAN à de nouveaux Etats membres issus de l'Europe

(signé en 1997, en vigueur en 1999) renforce la PESC → Haut représentant pour la PESC → « Stratégie commune » (instrument juridique) dans les domaines où les Etats membres ont des intérêts communs. → Inclusion dans la PESC des missions de Petersberg (missions humanitaires, d'évacuation, rétablissement de la paix, forces de combat pour la gestion des crises, …) Traité de Nice (février 2001) → Redéfinition du rôle du Comité politique et de sécurité (COPS) pouvant gérer lui-même les crises

gouvernement avaient exprimé la volonté de doter l’Union Européenne d’une force d’intervention (de l’ordre de 50 à 60000 hommes) déployable en 60 jours, pour une durée d’au moins un an. Celle- ci a pour objectif d’effectuer les missions de gestion de crises dites de « Petersberg » (voir doc Bordeaux). La démarche capacitaire se poursuit aujourd’hui en direction de la mise en place d’une capacité de réaction très rapide, pour faire face à des situations d’urgence (création de groupement tactique inter-armées)

prend acte du développement de l'UEO, à la fois comme «composante de défense du processus d'unification européenne et comme moyen de consolidation du pilier européen de l'Alliance ». Le Conseil des ministres de l'UEO, réuni à Petersberg en juin 1992, défini pour l'UEO des missions allant de l'aide humanitaire à l'imposition de la paix par les armes, et prévoie la création d' « unités militaires ». Enfin, cette évolution s'inscrit dans les traités de Maastricht et d'Amsterdam et s'enrichit de deux réformes

traités, d'une défense commune *. Avec le traité d'Amsterdam, l'Union s'est donnée le droit de mener des opérations militaires d'évacuation de ressortissants ainsi que de maintien, d'imposition ou de rétablissement de la paix : ce sont les missions dites « de Petersberg ». Aux termes de l'article 23 du traité sur l'Union européenne, les décisions créant les opérations doivent être prises à l'unanimité. Les abstentions n'empêchent pas pour autant leur adoption, en vertu du mécanisme de « l'abstention constructive