Mithra

Chapitre 7 - Les disputes et les audiences  Zadig était très apprécié en tant que ministre. Il trouva même une façon de répondre aux grands débats de son temps : associer les deux thèses qui s'affrontaient. Ainsi, il initia l'entrée au temple de Mithra du pied gauche et du pied droit et la prière en direction de l'Est, comme en direction de l'ouest, au choix de chacun. Il cherchait aussi à embellir la ville de Babylone et remit à la mode, le théâtre. Le roi et surtout la reine appréciaient grandement

CHAPITRE VII, LES DISPUTES ET LES AUDIENCES. Zadig était très apprécié en tant que ministre. Il trouva même une façon de répondre aux grands débats de son temps : associer les deux thèses qui s’affrontaient. Ainsi, il initia l’entrée au temple de Mithra du pied gauche et du pied droit et la prière en direction de l’Est, comme en direction de l’ouest, au choix de chacun. Il cherchait aussi à embellir la ville de Babylone et remit le théâtre à la mode. Le roi et surtout la reine appréciaient grandement

C’est une religion non dogmatique, non métaphysique, fondée sur les valeurs morales et quelques conceptions considérées comme généralement acceptables pour chacun de la planète. «L’une prétendait qu’il ne fallait jamais entrer dans le temple de Mithra que du pied gauche ; l’autre avait cette coutume en abomination, et n’entrait jamais que du pied droit. On attendait le jour de la fête solennelle du feu sacré pour savoir quelle secte serait favorisée par Zadig. L’univers avait les yeux sur ses deux

le jaune symbolise, ici, la couleur de l’éternité, le monde de Lumière que je viens de mentionner. Il symbolise la « lumière d’or », chemin de communication à double sens, médiateur entre les hommes et les dieux, le jaune d’or étant l’attribut de Mithra en Perse et d’Apollon en Grèce. Mais le jaune symbolise, aussi, le danger qui guette celui qui oublie l’amour divin et qu’attend le soufre luciférien, image de l’orgueil, de la présomption, de l’intelligence qui ne veut s’alimenter qu’à elle-même

ténèbres et le souverain des enfers. Pour expier les fautes, il existe un Purgatoire (temporaire) et un Enfer (éternel). Le peuple, lui, honore plutôt des dieux qui personnifiient des astres ou des forces de la nature. Les plus importants sont Mithra (dieu du soleil), Anaïta (déesse de la fertilité et de la terre), Haoma (dieu-taureau sacrifié et ressuscité qui donne son sang à l’humanité). Le culte est célébré en buvant le suc enivrant d’une herbe des montagnes nommée «haoma». Ces manifestations

poursuivit et s'amplifia. L'union du fidèle et du dieu devint un tel besoin qu'il trouva à se satisfaire dès le Ier siècle avant J.-C. dans d'autres croyances et dans des cultes venus d'Asie ou d'Égypte. Isis et ses mystères promettaient la survie, Mithra offrait le salut aux hommes vertueux et courageux. Leurs sanctuaires à Rome étaient nombreux et fréquentés. © 2009 CLIO - www.clio.fr 3 Enfin tout un courant plus philosophique, touchant les milieux dirigeants, cherchait dans les doctrines

Galerie Borghèse, Rome  2)      Un héros solaire  Zucco se revendique comme lié au soleil, dont il obtient la consécration : la dernière partie de la scène évoque une expérience proprement mystique et Koltès a utilisé les paroles d’une liturgie de Mithra (divinité orientale que l’on assimile souvent à Hélios, le soleil). Les didascalies montrent que Koltès invite le spectateur à partager cette expérience d’illumination et d’extase : « Le soleil monte, brillant, extraordinairement lumineux. Un grand

milieu de l’embrasement des feux, rituel qui a des racines dans les plus antiques traditions, en Inde, en Iran, en Egypte, avant de passer en Grèce dans les Mystères d’Eleusis ou les feux de joie de la fête de Jupiter Stator à Rome ou du culte de Mithra. Plus proche de notre symbolique, il faut évoquer les feux de la fête solaire associé au mythe d’Héraclès-Hercule., dont les 12 travaux sont assimilés dans certaines traditions, à la marche du soleil dans les 12 Signes du Zodiaque, le 12e travail

Moraliste * Désir de plaire Les Lumières Zadig Il y avait une grande querelle dans Babylone qui durait depuis quinze cents années,qui partageait l’empire en deux sectes opiniâtres : l’une prétendait qu’il ne fallait jamais entrer dans le temple de Mithra que du pied gauche ; l’autre avait cette coutume en abomination, et n’entrait jamais que du pied droit. On attendait le jour de la fête solennelle du feu sacré pour savoir quelle secte serait favorisée par Zadig. L’univers avait les yeux sur ses deux

ET LA GAMINE. LEURS PARCOURS ALTERNÉS SONT LES DEUX LIGNES DRAMATIQUES DU TEXTE. ROBERTO ZUCCO : IL DIT AIMER TOUTES LES FEMMES SAUF CELLES QUI VONT PLEURER (IL N’AIME PAS L’EXPRESSION DE LEURS VISAGES) IL EST INSTRUIT : IL CITE LA LITURGIE DE MITHRA (P.94, 95. ROBERTO ZUCCO EST UN PERSONNAGE CONTRADICTOIRE CAR IL COMPORTE UNE PART DE FOLIE ET D’IRRESPONSABILITÉ (MEURTRES) AINSI QU’UNE PART DE LOGIQUE ET D’INTELLIGENCE (IL S’ÉVADE D’UNE PRISON PAR DEUX FOIS). IL SE SAIT CONDAMNÉ DONC « CHERCHE »