Mme De Volanges

croire sincère, du moins, au début de cette œuvre. Mais, à mesure de l’intrigue, le lecteur se pose la question de la sincérité dans la relation de La Présidente de Tourvel et du Vicomte de Valmont. Le Vicomte de Valmont est-il vraiment amoureux de Mme de Tourvel ou est-il uniquement, mais pleinement libertin ? Quel statut de la femme est présenté par Laclos à travers le personnage de La présidente ? Nous montrerons dans une première partie que le regard de la Président sur Le Vicomte a changé

l’intrigue. Effectivement, il est le médiateur des liaisons dangereuses en ce sens qu’il s’adresse à la quasi-totalité des personnages, à l’instar de certains qui n’échange pas. Madame de Merteuil par exemple n’entretient pas de correspondance avec Mme de Tourvel ou Mme de Rosemonde. Le vicomte échange avec Merteuil, tourvel, Azolan, Cécile, Le père Anselme, Danceny. Ce qui explique effectivement que Valmont soit l’auteur de 51 lettre sur 175 ; pour beaucoup de personnages. Il est le protagoniste des liaisons

de vraisemblance au roman (ce qui est typique du 18eme siècle). Cette fiction, cette vraisemblance tend donc au réalisme. Le roman nous raconte comment deux aristocrates libertins mettent un plan pour corrompre l'innocence de la jeune Cécile de Volanges. Sortie du couvent, elle doit épouser le Compte de Gercourt, ancien amant de la Marquise de Merteuil et rival du Vicomte de Valmont. Tout le roman tournera autour de plans de roueries et manipulations des autres par le biais de ces deux personnages

fonctions spécifiques : Azolan délégué à Paris, Anselme pour le rendez-vous. Mme de Volanges et Mme de Rosemonde se relaient en tant que confidentes auprès de Mme de Tourvel. B) Les protagonistes Valmont écrit 51 lettres, dont 34 à Mme de Merteuil, et il en reçoit 37 ; la marquise en rédige 28, et 41 lui sont adressées. Suivant sa doctrine – « celle de ne jamais écrire, de ne délivrer jamais aucune preuve de a défaite » - , Mme de Merteuil écrit deux fois moins que Valmont, mais elle est bien renseignée

de l’éducation des femmes au 18ème siècle. Parmi les protagonistes, la marquise de Merteuil est la seule à avoir bénéficié d’une éducation d’autodidacte. Les autres, Cécile de Volanges, sa mère ou La présidente de Tourvelle ont toute grandi au couvent. Si la marquise est prise très vite comme modèle par la petite Volanges, fraîchement sortie du cloître, on décèle, chez cette dernière, dans son comportement et sa manière de s’exprimer, les lacunes de son éducation monastique et, de fait son manque

des conduites blâmables. Ainsi la Marquise se produit-elle dans le monde, au cours de repas et de visites mondaines, la petite maison lui permet de cacher ses aventures galantes. De la même façon, le fait que Valmont représente aux yeux de Mme de Volanges une “liaison dangereuse”, n’empêche absolument pas cette dernière de le fréquenter. La comédie sociale frappe donc tous les protagonistes. - L’opéra : C’est le lieu par excellence de l’interaction sociale et de la mise en abîme de la théâtralité

pari qu'ils se sont fixé. Ils n'ont aucune morale. Il est impossible de s'identifier à de tels monstres. Néanmoins le point de vue omniscient du genre épistolaire du roman peut éventuellement permettre de s'identifier aux victimes: Cécile Volanges, Danceny ou Mme de Tourvel. Mais ce sont des personnages secondaires. 2. Ferdinand Bardamu dans "Le voyage au bout de la nuit" de Louis-Ferdinand Céline est l'anti-héros par excellence. Il est médiocre, il vole sa meilleure amie à New-York, il fait tout

Les jardins sont également très importants surtout pour comprendre la Présidente. On comprend donc que c' est une femme naturelle, sincère, vraie, qui ne triche pas. Les jardins et les parcs facilitent aussi la confidence notamment entre Valmont et Mme de Tourvel. Enfin, le lieu qui me semble le plus significatif reste évidemment le théâtre, véritable métaphore de la comédie humaine : les personnages s' abritent sous des masques et sont menteurs, hypocrites. Tout en eux est calculé, prémédité d'

exercé par les personnages principaux. Personnages principaux : -Le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil : ce sont deux libertins qui se mènent une guerre sans merci afin de savoir lequel d’entre eux est le plus perfide. -Cécile de Volange : Jeune fille qui sort tout juste du couvent et qui est prête à marier. La marquise de Merteuil décide de la corrompre avec l’aide de Valmont. -La Présidente de Tourvel : C’est une femme vertueuse qui Valmont veut conquérir pour la corrompre, il

la lettre VI qui se trouve dans la première partie du roman et permet de dresser le portrait de Mr de Valmont qui a refusé de séduire Cécile de Volanges à la demande de Mme de Meteuil il veut se consacrer à Mme de Tourvel. Monsieur de Valmont réagit vivement suite à la dernière lettre de Mme de Merteuil qui se moque de l’objet de son intérêt : la dévote Mme de Tourvel. Le début d’une opposition et d’intérêts différentss viennent pour la première fois se déclarer et Mr de Valmont précise son projet