Mme Pernelle

pas compris que la noblesse ne consiste pas dans un déguisement mais dans l’élégance naturelle des gestes, de l’attitude et du propos et c’est tout à fait le cas de Monique qui ne maitrise aucun élément de ces trois. Enfin, prenons l’exemple de Mme Pernelle, la mère d’Orgon dans Tartuffe ; c’est l’exemple même de la bourgeoise trompeuse et trompée à la fois. Cette femme qui veut passer parmi les siens et parmi les gens de la haute société pour une dame raffinée et croyante, s’appuie sur les conseils

qui elle a un procès. Scène 11 : Au contraire, Marton veut la victoire du comte, puisqu’il lui a promis une grosse somme d’argent, qui devrait aussi intéresser son fiancé. Scène 12 : Araminte apprend avec plaisir de Dorante qu’il n’obéira pas à Mme Argante. Scène 13 : Survient Dubois qui fait éloigner Dorante. Scène 14 : Dubois, feignant d’être étonné de la présence de Dorante chez Araminte, le lui présente comme «un honnête homme» mais fou d’amour pour elle, lui raconte comment cette passion

précédentes. Il s’occupe de composer les personnages de cette famille de manière axiologique : les personnages qui sont contre Tartuffe et les personnages qui sont pour Tartuffe. Les personnages contre Tartuffe sont toute la famille, sauf Madame Pernelle et Orgon. Dans cette organisation axiologique on constate déjà une première clé de la pièce : la majorité de la famille est contre alors qu’une petite minorité son pour Tartuffe et c’est cette minorité qui s’impose sur cette majorité et qui provoque

avec qui elle a un procès. Scène 11 : Au contraire, Marton veut la victoire du comte, puisqu’il lui a promis une grosse somme d’argent, qui devrait aussi intéresser son fiancé. Scène 12 : Araminte apprend avec plaisir de Dorante qu’il n’obéira pas à Mme Argante. Scène 13 : Survient Dubois qui fait éloigner Dorante. Scène 14 : Dubois, feignant d’être étonné de la présence de Dorante chez Araminte, le lui présente comme «un honnête homme» mais fou d’amour pour elle, lui raconte comment cette passion

avec qui elle a un procès. Scène 11 : Au contraire, Marton veut la victoire du comte, puisqu’il lui a promis une grosse somme d’argent, qui devrait aussi intéresser son fiancé. Scène 12 : Araminte apprend avec plaisir de Dorante qu’il n’obéira pas à Mme Argante. Scène 13 : Survient Dubois qui fait éloigner Dorante. Scène 14 : Dubois, feignant d’être étonné de la présence de Dorante chez Araminte, le lui présente comme «un honnête homme» mais fou d’amour pour elle, lui raconte comment cette passion

Tartuffe est en outre une œuvre engagée, qui s'enracine profondément dans l'histoire religieuse et politique de son temps, en même temps qu’une œuvre d’art achevée. Un faux dévot, Tartuffe, qui passe aux yeux du bourgeois Orgon et de sa mère Madame Pernelle pour un saint homme, s’est «impatronisé» dans sa famille. Malgré l’hostilité des siens, Orgon entend le marier à sa fille Mariane, mais le faux dévot est surpris par Damis, le fils de la famille, aux pieds d’Elmire, la seconde femme d’Orgon. Faisant

choquer les dévots sincères, il faut rechercher d'autres explications à la violence du conflit. Ainsi, la pièce met en scène deux conceptions de la religion, une forme austère que notre poète stigmatise au travers des personnages ridicules, Orgon et Mme Pernelle, et une pratique plus mondaine et plus «raisonnable», autrement dit plus laxiste et plus dangereuse. Et cela fait nettement écho à un conflit ouvert qui ne manquera pas d'opposer, un peu plus tard la jeune cour de Louis XIV, aimant les fêtes et

« articles de fond », devient même directeur politique du journal sous le nom de baron Georges du Roy de Cantel, sa faveur étant plus grande que jamais. (chapitre 2). Tandis que sa femme complote des affaires politico-financières, il entreprend le siège de Mme Walter qui, comme ses filles, est folle de lui (chapitre 3). Aussi lui cède-t-elle facilement (chapitre 4). Mais, honnête, maladroite et ne sachant trop comment se comporter avec les hommes, elle l'étouffe et le lasse bien vite : il renvoie cyniquement

« articles de fond », devient même directeur politique du journal sous le nom de baron Georges du Roy de Cantel, sa faveur étant plus grande que jamais. (chapitre 2). Tandis que sa femme complote des affaires politico-financières, il entreprend le siège de Mme Walter qui, comme ses filles, est folle de lui (chapitre 3). Aussi lui cède-t-elle facilement (chapitre 4). Mais, honnête, maladroite et ne sachant trop comment se comporter avec les hommes, elle l'étouffe et le lasse bien vite : il renvoie cyniquement

assez scabreuse, sen prenait directement aux autorits franaises), vaincre lopposition royale en mobilisant les milieux clairs de la cour, se livrer une active campagne de lectures prives. La bataille de ldition ne fut pas moins acharne, et valut mme lauteur un bref sjour en prison (mars1785), alors que sa Prface venait dattiser les polmiques tout en feignant de vouloir calmer les esprits au sujet de la plus badine des intrigues, habilement rsume et ironiquement ddramatise Un grand seigneur espagnol