Mobilité spatiale

les déterminants de la mobilité sociale. Dossier 1 : Définir et mesurer l’évolution de la mobilité sociale. A/ Qu’est-ce que la mobilité sociale ? 1) Définition de la mobilité sociale. La mobilité sociale peut se définir de quatre façons différentes. La mobilité intragénérationnelle a lieu au cours de la carrière de l’individu, c'est-à-dire que ce dernier a une mobilité professionnelle à plusieurs moments de sa vie active. La mobilité intergénérationnelle est la mobilité du père au fils (à l’âge

Malgré les inégalités des chances et la reproduction sociale, on peut remarquer de nos jours une mobilité sociale et un nouveau système d'information sur les choix d'orientation. En 2004, on a pu observer que 35% des jeunes dont les pères étaient ouvriers suivaient des études supérieures. Ce chiffre n'a cessé d'augmenter depuis l'année 1986 (10% à peine). Cette nette augmentation montre bien que la mobilité sociale s'accélère : les enfants n'appartiennent plus à la même classe sociale que leurs parents

sur la naissance ou la richesse mais sur la compétence et le savoir. On parle alors de mobilité sociale : il s’agit de la circulation des individus entre les catégories ou classes sociales. Les différents types de mobilité - mobilité intragénérationnelle (durant la même génération) : passage d’un individu d’une catégorie sociale à l’autre (entre le début et la fin de la carrière d’un individu). - mobilité intergénérationnelle (entre deux générations) : circulation d’un individu du groupe social

sociale. Jules Ferry rend l’enseignement primaire gratuit, laïc et obligatoire. L’école a pour but d’assurer l’égalité des chances selon les élèves : idéal méritocratique qui tend à briser le modèle de reproduction sociale. 2. On a assisté à une mobilité sociale relativement forte durant les trente glorieuses ce qui a entrainé la hausse du nombre de diplômés. De plus, les titulaires d’un Baccalauréat représentent une fraction croissante de la population de chaque génération depuis 50 ans (doc1).

| « Groupes hiérarchisés sur une échelle selon le revenu, profession, rapport au pouvoir et le prestige » | On ne peut pas appartenir d’abord à une classe puis à l’autre. On appartient à l’une ou à l’autre. | Inégalités | Absence de mobilité sociale. | Mobilité sociale | Tension entre les groupes qui entraînent des conflits sociaux. | De manière générale pas de conflits. | Importance des conflits pour comprendre le changement social | Absence de conflits majeurs, on peut passer d’une position

droit où l’égalité des droits existe (les lois sont les mêmes pour tous), l’égalité des chances, elle n’est pas assurée. Certaines populations subissent des « discriminations négatives », soit du fait de leur origine sociale (voir dossier 7 sur la mobilité sociale), soit du fait de leur sexe, de leur appartenance ethnique ou religieuse, de leur âge… L’objectif des mesures de « discrimination positive » est de mettre en place les moyens de compenser ces « discriminations négatives ». Ces mesures vont

comme minotaires. L'existence d'une élite qui se caractérise par la catégorie socio-proffessionelles des cadres et professions supérieures, qui sont conduits a une augmentation constante au fils des années, et également futures, soumis à une forte mobilité sociale et la hausse du niveau d'études. Et une classe dite inférieure rassemblant les ouvriers et employés, définit comme le bas de l'échelle sociale. L'exemple de la société française est de plus en plus souvent amené à être comparé à la société

ouvriers et le gonflement d’une classe moyenne, on ne peut pas représenter la société sous la forme classique d’une pyramide. Egalement, les inégalités de salaire diminuent et l’emploi féminin progresse. Cette transformation est aussi liée a une mobilité sociale et grâce a celle-ci c’est développé la classe moyenne. Il y a eu un phénomène de moyennisation, où la hausse générale du niveau de vie a partiellement gommé les inégalités sociales d'une petite partie de la population simultanément à une

montrer en quoi l'école n'est pas le lieu de l'égalité des chances mais plutôt de la reproduction sociale puisque même si l'enjeu des stratégies familiales est bien la mobilité sociale de leur enfant, la dévalorisation des diplômes de plus en plus importante limite les chances de monter dans l'échelle sociale. De même, si mobilité sociale il y a, elle ne sera pas très importante, le niveau d'étude atteint n'étant pas beaucoup plus élevé que celui des parents. III – La différence entre culture

16 4 7 8 38 CSP fils (âgés de 40 à 59 ans en 2003) Profession Employé intermédiaire 12 17 6 15 13 37 100 18 15 3 9 14 40 100 100 100 INSEE, Enquête FQP, 2003 et 1977 DOCUMENT 2 : « La question se pose donc de savoir si le progrès de la mobilité ne traduit que l'effet de [...] changements structurels et dans quelle mesure il peut signifier aussi un progrès de l'égalité des chances en tant que telle, c'est-à-dire une réduction des inégalités relatives dans les conditions de l'accès aux différents