Monachisme

vient du grec : « monos » = seul , solitaire Pour vivre dans une communauté, il faut des règles  la « regula » Les règles sont : « ora et lebora » = prier et travailler = règle bénédictine Les ordres : VIe s : Benoît de Nursie = « fondateur du monachisme occidental » l'ordre bénédictin choisit l’habit noir pour l’aspect humble XIe s : Saint Bernard de Clairvaux fonde l’ordre de Cîteaux = l’ordre cistercien  retour à la stricte observance de la règle, austérité, charité et pauvreté  Les Cisterciens

siècle et selon la règle d’un Saint. Retirés de la communauté des hommes mais pouvant garder des contacts avec eux, les réguliers vivent dans des monastères et des abbayes. Les abbés dirigent ces communautés de moines. Ce mode de vie religieuse, le monachisme, se développe sur cette période. L’abbaye la plus prestigieuse est celle de Cluny, fondée en 909 par le Duc d’Aquitaine Guillaume le Pieux. La vie de ses moines se centre sur la prière, le souci des pauvres. A la fin du 11e siècle cette abbaye bénédictine

piétés des bénédictins. Cette innovation sociale, au sein des sociétés monastiques, aurait pu permettre l'émergence d'un sens nouveau pour ce mot travail, préalablement utilisé pour désigner des dispositifs à trois pieux. Quoiqu'il en soit, le monachisme et le christianisme, très influents au haut moyen-âge, ont grandement participé à généraliser le travail, vu comme une conséquence du péché originel. Au xiie siècle, le mot désigne un tourment ( psychologique ) ou une souffrance physique ( le travail

contraindre à pareille ascèse. Il faut un précepte de Louis le Pieux en 832 pour que la réforme aboutisse partout. 3) une règle qui a aussi pu susciter l’engouement, adoptée dans un contexte général de réforme. - mouvement de redressement du monachisme, de nombreuses abbayes sont fondées comme celle de Cluny au Xème siècle. - Réforme de l'épiscopat et du clergé séculier par un rappel des règles canoniques. - Restauration du pouvoir pontifical, en rendant au pape une indépendance politique dans

encore à s’autoriser à nommer les curés de leur paroisse. D’un autre côté, les clercs n’étaient pas, eux même, toujours très « chrétiens ». • Alors à partir du Xe siècle, c’est le temps des réformes impulsées par le développement du monachisme avec la création de plusieurs ordres monastiques qui reviennent à des règles plus strictes privilégiant la prière, le recueillement, la célébration et la coupure avec le monde des laïcs. D’autre part, le pape Grégoire VII décide de rétablir

française. Le XIII ème siècle représente une sorte d’apogée de l’importance de la religion car c’est le siècle des cathédrales et de l’art gothique. D’un point de vue intellectuel, les penseurs sont tous des clercs. Page 4 sur 7  D. L’élan du monachisme. À l’origine, ce mouvement est à rapprocher de l’évangélisme ( volonté de revenir aux sources du christianisme ). À partir du X ème siècle se cultive une véritable culture monastique avec la création d’une abbaye mère ( celle de Cluny, Bourgogne

l’Eglise originelle. Dès la fin du XI° siècle, certains moines affirment vouloir suivre un idéal de pureté en étant réellement séparés de la 5 Histoire – Seconde – M. Renoux – La chrétienté médiévale société, comme l’illustre la naissance du monachisme cistercien, vivant en autarcie. Le succès de ce mouvement poussa l’Eglise à accepter en son sein cette contestation, et illustre le désir de certains chrétiens de suivre une autre voie. Cf. texte sur les Vaudois (corpus de textes) Au cours du XII°

c’est aussi le lieu où se construisent des abbayes. Les grands monastères, qui se construisent au 7ème siècle, sont irlandais. Le grand problème, c’est que le monachisme irlandais est très angoissé/ dur mais qui correspond bien à l’état de l’époque. Ils parlent une langue celte : le gaélique qui est très proche du gaulois. C’est un monachisme majoritaire jusqu’au 8ème siècle. On va les renvoyer par la suite et l’on va mettre en place des monastères un peu plus dans la logique de l’église.

35. [2] Id., p. 42. [3] DEMENT'EV (V.), Monastyri i hramy Rossii. ot Moskvy do Solovkov (Monasteres et eglises de la Russie. De Moscou jusqu’a Solovki), Moscou, Mysl’,., (éditeur ?) 2006, p. 128. [4] Monašestvo i monastyri na Rusi v 11-20v (Monachisme et monasteres en Russie de XI-XXs).: essais historiques, (pourquoi ne donnez vous pas le titre russe ?) red. Sinitsyna N. V. M.: Nauka, 2005, p. 67. [5] Id. p. 69. [6] Voir biographie en annexe. [7] GLUŠKOVA (V.) , Ljudi i monastyri: real.

administrer de vastes domaines terriens, avoir leurs propres soldats, frapper de la monnaie et exercer un grand pouvoir politique (4). À l’abbaye de Fontevraud, les hommes sont soumis à une autorité féminine, fait unique dans toute l’histoire du monachisme. Mais, petit à petit, le pouvoir des abbesses passe sous l’autorité du père supérieur et les religieuses se réfugient dans la voie plus individuelle du mysticisme ou se tournent vers des mouvements considérés hérétiques, tels les Cathares ou les