Mondanité

Grèce), avec son ami, Maxime Du champs, puis le séjour de 1858 sur les ruines de Carthage, en Tunisie. Les crises nerveuses et l’apogée de la création littéraire À partir de la cinquantaine, l’écrivain, déjà célèbre, connaîtra la tentation de la mondanité : il sera reçu, à plusieurs reprises, chez le prince Napoléon et la princesse Mathilde. Mais ce n’est pas sa vraie nature. En réalité, Flaubert se veut ermite, ascète, reclus, voué à l’écriture comme un moine, qui se retire du monde pour se dédier

écrivains s'intéressent à lui, et un flot constant de romanciers et de dramaturges, de critiques littéraires et de professeurs passent par Paris pour rencontrer « le maître ». Son désarroi de recevoir le prix Nobel s'explique aussi par son dégoût des mondanités et des devoirs qui y sont liés ; son éditeur Jérôme Lindon ira tout de même chercher le prix4. Son épouse décède le 17 juillet 1989. Beckett, atteint d'emphysème et peut-être de la maladie de Parkinson, part en maison de retraite où il meurt le

Sainte Colombe a perdu sa femme et cherche dans son art un moyen de la retrouver. Mais le jeune homme, dépité d’avoir été chassé de la Cour, voit dans cet instrument une forme de revanche ; il cherche à satisfaire une ambition. Son penchant pour les mondanités se confirme par la suite avec le costume blanc de courtisan et le goût pour les rubans. Loin de concevoir une revanche sur l’existence, Sainte Colombe cherche une consolation, l’apaisement d’une blessure qui n’est jamais dite. Sa conception de la

dorée qui voudrait que la France n'ait été peuplée que de sportmen juchés sur des De Dion-Bouton et de femmes habillées par Worth et Fortuny. À la recherche du temps perdu de Proust ne serait qu'une évocation minutieuse des rites et fastes de la mondanité ; un temps véritablement perdu où les Guermantes et les Verdurin incarnaient deux constellations inconciliables. D'autres mémorialistes accréditent la légende noire, qui n'est pas incompatible avec l'autre : celle du « stupide XIXe siècle » (Léon

partir sa fille rejoindre Rihanna qui mène une vie luxueuse grâce aux revenus de son époux, cela au milieu d’une cour où personnages importants, imposteurs et parasites sont entretenus. Grisée par un quotidien fait de flâneries, de richesses, de mondanités et de fêtes, à mille lieues des besognes villageoises, Maïmouna plus belle que jamais ne prend pas conscience qu’elle devient un objet de convoitise. Très vite, les prétendants au mariage se bousculent. Rihanna veille à ce que sa cadette soit l’épouse

s'installer : « un homme, face à une femme regarde cette inconnue »,p100, on comprend que l'homme est le mari d'Anne qui la fixe, telle une étrangère, car il ne la reconnaît plus, elle est saoule et vient de loin, du café. Le côté impersonnel des mondanités se retrouve dans la manière de voir les membres de ce cercle fermé, de les désigner par des pronoms indéfinis : «l'un [...]l'autre »p.99, ou encore pour le personnel: « des femmes » p99. Puis la vision de la société pointée du doigt est globalisante:

écrivains s'intéressent à lui, et un flot constant de romanciers et de dramaturges, de critiques littéraires et de professeurs passent par Paris pour rencontrer « le maître ». Son désarroi de recevoir le prix Nobel s'explique aussi par son dégoût des mondanités et des devoirs qui y sont liés ; son éditeur Jérôme Lindon ira tout de même chercher le prix[4]. Son épouse décède le 17 juillet 1989. Beckett, atteint d'emphysème et peut-être de la maladie de Parkinson, part en maison de retraite où il meurt

fiction que Rousseau cherche à innocenter n’est en réalité ni l’une ni l’autre de celles que nous venons d’envisager. C’est celle à laquelle il s’abandonne souvent dans la conversation mondaine pour se tirer d’affaire sur cet autre théâtre qu’est la mondanité. Il lui arrive en effet souvent d’affabuler. Il « exagère des circonstances », « il brode », il donne dans la fable au moment où il laisse entendre qu’il dit vrai ; il dit donc bien faux en prétendant dire vrai mais ce genre de discours « fabuleux »

les défauts de chacun. En effet Marivaux se sert de son œuvre pour faire une satire de la bourgeoisie de son époque mais aussi des serviteurs qui sont haineux et jaloux. a) La remise en question de la bourgeoisie * La paresse et la mondanité Marivaux reproche aux aristocrates de mener une existence futile et dépensière. Leur peur de déchoir en exerçant une activité lucrative les conduit à une certaine inactivité sociale. Ainsi Trivelin avertit les futurs maîtres : « Je vous apprends

de ceux-ci dans le caractère humain et d’en démontrer l’hégémonie.Finalement, nous pouvons considérer que le théâtre de Molière est caractérisé par son comique burlesque du fait de son énormité et sa démesure. A travers ce comique conforme à la mondanité de l’époque, Molière parvient à dépeindre la société de son temps et les mœurs/vices qui s’y pratiquent. Sans pour autant les condamner, Molière les constate et délivre une réflexion sur le caractère moral et anthropique de ces comportements. Cependant