Monde Sensible Monde Intelligible

images de choses dont la vue nous est pénible dans la réalité. Pour Platon, l'art est une activité mensongère puisqu'il consiste à produire des faux-semblants. L'art est une illusion et nous ramène au monde sensible, alors que la vérité selon la métaphysique platonicienne, existe dans le monde intelligible. L'art n'est en effet qu'une imitation qui se donne pour but de copier la beauté naturelle. Prenons un exemple : lorsque l’on voit une chose singulière, par exemple un cheval, et que je dis « c’est

que toutes choses qui m’étaient jamais entrés en l’esprit n’étaient non plus vraies que les illusions de mes songes » . C’est pour cela que Descartes met le raisonnement mathématique sur le même plan que le rêve qui nous prend tout un monde imaginaire par le monde réel. En un mot le doute méthodique n’est qu’un point de départ qui entraîne un examen critique sur toutes connaissances ou sur toute activité pour découvrir le fondement d’une certitude. 2. La découverte du cogito Le cogito est un

enseigner, au sens où il s'agirait de "donner" aux autres un savoir qu'ils n'auraient qu'à recevoir, mais qu'il ne pouvait en quelque sorte qu'aider leur esprit à venir au monde, à faire émerger prioritairement les solutions que les individus détiennent eux-mêmes. Puisque connaitre, c'est sortir de la caverne du monde sensible, mais c'est aussi rentrer en soi-même. Car tout homme est doue d'une âme mais a degrés différent. Socrate reste tourne vers la vérité, indiquant la voie intérieure aux autres

« réalité fausse » qu’à une réalité dégradée et aux apparences qui la constituent. Le monde sensible, auquel nous sommes attachés en raison de notre corporéité, est un monde ayant un faible degré de réalité en ce sens qu’il est peuplé de copies des Idées intelligibles. Or ce sont bien ces dernières qui constituent la vérité et cette vérité n’est pas une propriété de la pensée mais bien un autre être, un autre monde, le monde des Idées. Chez Platon, la vérité ne s’accorde pas simplement avec la réalité,

Faut-il se fier aux apparences ? On entend souvent dire qu’il « ne faut pas juger un livre à sa couverture » lorsque le bon sens commun veut nous faire comprendre que les apparences sont trompeuses et qu’il ne faut pas s’arrêter sur des préjugés. D’ailleurs, bien souvent l’expérience nous a prouvée que les apparences n’étaient pas totalement fiables. C’est notamment vrai avec l’idée de la platitude de la Terre, qui parce que l’horizon est droit, a convaincu de nombreuses personnes jusqu’à

souligne l’importance de l’imagination. L’artiste n’est pas seulement quelqu’un qui a un métier mais quelqu’un qui dispose d’une imagination particulièrement développée. Il appelle imagination, la faculté de saisir le lien entre l’apparence sensible et le monde intelligible. Baudelaire se dit surnaturaliste. Il pense que, par delà les apparences, existe une réalité suprasensible, thème qu’il développe dans « La théorie des correspondances ». III- L’art et la notion de beau Aujourd’hui, on a complètement

retrouvons le célèbre mot d’ordre de la phénoménologie à savoir « le retour aux choses mêmes, qui devra s’entendre comme un retour à un « en deçà » de la scission traditionnelle du sujet et de l’objet, celle initiée par Platon ( « Topos » sensible et « topos » intelligible) jusqu’à E. Kant ( opposition du noumène : objet X, en soi et du phénomène : objet tel qu’il m’apparaît) Le premier à utiliser le terme, le mathématicien et philosophe de langue allemande, Johann Heinrich Lambert, auteur du Nouvel

l’esprit est un miroir du réel. On entend par l’esprit, la raison, les pensées, le jugement. Le réel représente le monde, il est universel. L’esprit est-il suffisant pour former une image du réel ? Comment l’esprit et le réel sont liés ? L’expérience est-il l’origine ou un outil d’une méthode qui mène à la réalité ? L’esprit peut-il rester objectif ? Peut-on vraiment atteindre le réel ? Le monde qui nous entoure est-il seulement un réel apparent ? Pour répondre à ces questions nous allons d’abord étudier

par son intention créatrice, rencontre la matière en lui et hors de lui comme ce qui entrave son projet. L'inertie de la matière freine l'élan spontané de l'homme: comment faire varier ce qui se présente comme invariable ? Comment changer l'ordre du monde ? Il semble que la matière doive se réduire à n'être qu'un obstacle. Néanmoins, réduire la matière à n'être qu'opposante pose problème: en effet, l'action est par définition en prise avec une réalité matérielle qui est en elle-même neutre, dans la

Cependant, n'existe-t-il que des vérités provisoires? Examinons maintenant l'hypothèse de Platon (IVe siècle av J.C.): selon lui, le monde sensible dans lequel nous vivons, auquel nous sommes attachés est un monde ayant un faible ''degré de réalité''; il n'est peuplé que de copies des Idées intelligibles. Le monde sensible n'est donc qu'une falsification du monde des Idées. Celles-ci ne sont pas seulement des éléments de la vérité, elles sont des vérités irréfutables et définitives qui resteront